On entre dans une grande chambre qui donne sur le jardin. Le grand lit est défait et il y a ses restes de nourritures sur des assiettes, ainsi que des bouteilles vides renversées. La servante me dit :
— Tu as une heure pour tout nettoyer et changer les draps.
— Mais...
— Je t'ai permis de parler, Boira ?
Elle prononce Boy-ra. Je fais non de la tête. Elle sort de la chambre. Bon... Je commence par changer les draps, puis je nettoie tout. Je passe à la salle de bain, il y a une baignoire qui doit dater d'un siècle ou deux, un w.c. beaucoup plus récent... Je n'arrête pas, tout est impeccable quand elle revient. Bien sûr, il y a une chose ou une autre qui ne lui plaît pas, comme un tout petit pli dans le couvre-lit. Je dois tendre les fesses. Elle me donne trois coups de fouet, je crie... et on passe à une autre chambre. Elle me fait travailler de chambre en chambre. Jusqu'à 10 h du soir ! J'ai eu droit à 10 minutes à midi pour manger un bol avec du riz et un accompagnement. Je l'ai mangé debout avec les doigts.
Dans l'après-midi, j'ai vraiment besoin de faire pipi... Je me tortille de plus en plus et je me mets à genoux quand elle entre dans la chambre. Elle me demande :
— Qu'est ce qu'il y a ?
— Je dois terriblement faire pipi, Madame. Est-ce que je pourrais utiliser les toilettes ?
Elle lève les yeux au ciel, en disant :
— Tu crois que tu peux pisser dans les toilettes des invités, sale chienne d'Occidentale ?
— Pardon, Madame.
— Tes fesses Boy-ra !
Elle me donne trois coups de fouet supplémentaires, je crie, puis je la remercie ! Ensuite, on redescend l'escalier et on sort du château par l'arrière. Elle me montre un endroit herbeux en disant :
— Là !
Je fais pipi, on remonte et on passe à la chambre suivante. Elle me donne encore plusieurs coups de fouet sous divers prétexte : à nouveau un couvre-lit qui n'est pas impeccablement plat, une vague tache sur un miroir, un sol de salle de bains qui ne brille pas assez. En fin d'après midi, elle repère un Kleenex derrière le pied d'un lit. Elle le prend et hurle :
— C'est quoi ça ?
— Un vieux Kleenex, Madame. Pardon, je ne l'avais pas vu. Je vais le jeter dans la poubelle.
— Mange-le.
— Mais... il est sale !
— Tu veux aller voir Maître Seiba, demain ?
Je le mets aussitôt en bouche. Je coupe des morceaux de Kleenex avec les dents, je les mâche et les avale. Un homme s'est branlé et a joui dans ce Kleenex, c'est dégoûtant... Quand j'ai tout avalé, elle sort un autre Kleenex usagé de la poche de son pantalon, se mouche dedans et me le tend en disant :
— Puisque tu as l'air d'aimer ça, mange.
Sale garce ! Je le mange aussi. Quand c'est fait, on passe à la chambre suivante. Je vais tomber d'épuisement ! Mais non, je suis en forme.
Ce n'est qu'à 10 h du soir qu'on se retrouve au grenier, dans une grande pièce encombrée de meubles. Il y a des matelas par terre. Je rejoins ma métisse, on parle un peu mais rapidement, on s'endort dans les bras l'une de l'autre.
***
Le lendemain matin, quand on est dans la cuisine, Harui nous annonce :
— Vous travaillez trop mollement. Vous êtes toutes punies. Avant ça, faites-vous une tresse bien serrée. Exécution.
Toutes punies ! On ne s'y attendait pas. La tresse, est-ce pour nous attacher par les cheveux ? Tout est possible, ici ! Je me raccroche à l'idée qu'on ne sera pas blessées !
On est neuf à avoir les cheveux assez longs. On se fait une tresse l'une l'autre. La métisse a les cheveux courts mais elle sait faire des tresses. Elle commence par moi. Harui crie de nous dépêcher.
Quand toutes nos tresses sont faites, on se dirige vers l'arrière du château. À tour de rôle, on entre dans un bureau. Jack Palance est assis sur une chaise. Putain ! Il me fait trop peur. Il me dit :
— Ici.
Je me place devant lui, il m'attrape par la tresse et m'oblige à m'accroupir jusqu'à ce que mon visage soit à quelque centimètres du sien et là, il m'engueule, mais bien ! Il hurle en japonais que je suis une paresseuse, une souillon, une saleté plus des mots que je ne comprends pas. C'est d'une violence qu'on ne peut pas imaginer... Je sanglote à quelques centimètres de ces sales yeux de bête enragée. Quand il m'a bien hurlé dessus, il me dit calmement.
— Passe dans la pièce d'à côté.
Ce n'est pas glorieux, mais je dois avouer que j'ai fait pipi ! C'était impossible de se retenir. Je ne dois peut-être pas être la seule, parce que cette pièce sent la pisse !
Les jambes tremblantes et mouillées, je passe dans la pièce d'à côté. Là, il y a une sorte de manège. Un cercle de bois à environ 2 mètres 50 de hauteur. Il y a une large rainure d'où pendent des cordes. Les quatre filles qui étaient là avant moi sont attachées les yeux bandés, les bras levés et les poignets retenus par une corde. Deux gardes m'attachent aussi et me bandent les yeux.
— Tu as une heure pour tout nettoyer et changer les draps.
— Mais...
— Je t'ai permis de parler, Boira ?
Elle prononce Boy-ra. Je fais non de la tête. Elle sort de la chambre. Bon... Je commence par changer les draps, puis je nettoie tout. Je passe à la salle de bain, il y a une baignoire qui doit dater d'un siècle ou deux, un w.c. beaucoup plus récent... Je n'arrête pas, tout est impeccable quand elle revient. Bien sûr, il y a une chose ou une autre qui ne lui plaît pas, comme un tout petit pli dans le couvre-lit. Je dois tendre les fesses. Elle me donne trois coups de fouet, je crie... et on passe à une autre chambre. Elle me fait travailler de chambre en chambre. Jusqu'à 10 h du soir ! J'ai eu droit à 10 minutes à midi pour manger un bol avec du riz et un accompagnement. Je l'ai mangé debout avec les doigts.
Dans l'après-midi, j'ai vraiment besoin de faire pipi... Je me tortille de plus en plus et je me mets à genoux quand elle entre dans la chambre. Elle me demande :
— Qu'est ce qu'il y a ?
— Je dois terriblement faire pipi, Madame. Est-ce que je pourrais utiliser les toilettes ?
Elle lève les yeux au ciel, en disant :
— Tu crois que tu peux pisser dans les toilettes des invités, sale chienne d'Occidentale ?
— Pardon, Madame.
— Tes fesses Boy-ra !
Elle me donne trois coups de fouet supplémentaires, je crie, puis je la remercie ! Ensuite, on redescend l'escalier et on sort du château par l'arrière. Elle me montre un endroit herbeux en disant :
— Là !
Je fais pipi, on remonte et on passe à la chambre suivante. Elle me donne encore plusieurs coups de fouet sous divers prétexte : à nouveau un couvre-lit qui n'est pas impeccablement plat, une vague tache sur un miroir, un sol de salle de bains qui ne brille pas assez. En fin d'après midi, elle repère un Kleenex derrière le pied d'un lit. Elle le prend et hurle :
— C'est quoi ça ?
— Un vieux Kleenex, Madame. Pardon, je ne l'avais pas vu. Je vais le jeter dans la poubelle.
— Mange-le.
— Mais... il est sale !
— Tu veux aller voir Maître Seiba, demain ?
Je le mets aussitôt en bouche. Je coupe des morceaux de Kleenex avec les dents, je les mâche et les avale. Un homme s'est branlé et a joui dans ce Kleenex, c'est dégoûtant... Quand j'ai tout avalé, elle sort un autre Kleenex usagé de la poche de son pantalon, se mouche dedans et me le tend en disant :
— Puisque tu as l'air d'aimer ça, mange.
Sale garce ! Je le mange aussi. Quand c'est fait, on passe à la chambre suivante. Je vais tomber d'épuisement ! Mais non, je suis en forme.
Ce n'est qu'à 10 h du soir qu'on se retrouve au grenier, dans une grande pièce encombrée de meubles. Il y a des matelas par terre. Je rejoins ma métisse, on parle un peu mais rapidement, on s'endort dans les bras l'une de l'autre.
***
Le lendemain matin, quand on est dans la cuisine, Harui nous annonce :
— Vous travaillez trop mollement. Vous êtes toutes punies. Avant ça, faites-vous une tresse bien serrée. Exécution.
Toutes punies ! On ne s'y attendait pas. La tresse, est-ce pour nous attacher par les cheveux ? Tout est possible, ici ! Je me raccroche à l'idée qu'on ne sera pas blessées !
On est neuf à avoir les cheveux assez longs. On se fait une tresse l'une l'autre. La métisse a les cheveux courts mais elle sait faire des tresses. Elle commence par moi. Harui crie de nous dépêcher.
Quand toutes nos tresses sont faites, on se dirige vers l'arrière du château. À tour de rôle, on entre dans un bureau. Jack Palance est assis sur une chaise. Putain ! Il me fait trop peur. Il me dit :
— Ici.
Je me place devant lui, il m'attrape par la tresse et m'oblige à m'accroupir jusqu'à ce que mon visage soit à quelque centimètres du sien et là, il m'engueule, mais bien ! Il hurle en japonais que je suis une paresseuse, une souillon, une saleté plus des mots que je ne comprends pas. C'est d'une violence qu'on ne peut pas imaginer... Je sanglote à quelques centimètres de ces sales yeux de bête enragée. Quand il m'a bien hurlé dessus, il me dit calmement.
— Passe dans la pièce d'à côté.
Ce n'est pas glorieux, mais je dois avouer que j'ai fait pipi ! C'était impossible de se retenir. Je ne dois peut-être pas être la seule, parce que cette pièce sent la pisse !
Les jambes tremblantes et mouillées, je passe dans la pièce d'à côté. Là, il y a une sorte de manège. Un cercle de bois à environ 2 mètres 50 de hauteur. Il y a une large rainure d'où pendent des cordes. Les quatre filles qui étaient là avant moi sont attachées les yeux bandés, les bras levés et les poignets retenus par une corde. Deux gardes m'attachent aussi et me bandent les yeux.
Mon Dieu, qu'est-ce qu'ils vont nous faire ? J'entends qu'on ligote les deux filles suivantes. Ensuite il y a le sifflement du fouet, puis le cri d'une fille et on se met à bouger.
— Aïe !
À mon tour, je reçois un coup de fouet ! Je fais un bond en avant et on se met toutes à tourner. C'est le jeu : on reçoit peut-être une vingtaine de coups de fouet chacune, tandis qu'on tourne en rond dans le noir, puisqu'on a les yeux bandés. Le fouet, on a l'habitude mais marcher sans rien voir, c'est effrayant. Enfin, on nous détache. Les servantes ont assisté au spectacle. Harui nous dit :
— Assez joué, au travail !
Ça les fait rire. On va travailler les fesses et les jambes marquées par le fouet... C'est vrai qu'au bout de deux ou trois jours, les marques disparaissent, mais je jure que ça fait très mal ! Des filles font les chambres, trois filles et moi, nous devons récurer le grand hall du rez-de-chaussée avec une brosse dure. On passe des heures à genoux...
En fin d'après midi, Harui me dit :
— Boy-ra, viens avec moi.
J'ai rien fait ! Je la suis dans un dédale d'escaliers et de couloirs. Elle frappe à une porte, attend un ordre et on entre. Elle se plie à 45°, moi aussi. J'ai eu le temps de voir une petite pièce avec quelques meubles. Sur un lit, couchée sur le ventre, il y a une jolie Japonaise nue. Agenouillé à côté d'elle, un homme âgé la tatoue. En relevant un peu la tête, je vois que la fille est recouverte par un dragon. La queue s'enroule autour d'une de ses chevilles, tandis que la langue tourne autour de son cou. C'est impressionnant, coloré, beau... L'homme pose son aiguille et dit :
— Qu'est-ce que tu veux ?
Harui se redresse, moi aussi. Elle répond :
— C'est la fille dont vous a parlé Maître Seiba, Maître.
Il a un petit rire et dit :
— C'est Boy-ra, c'est ça ?
— Oui Maître.
La fille s'est retournée pour me regarder. Sur le devant du corps, elle n'a pas de tatouage, sauf des petits bouts de dragons qui dépassent des deux côtés. Le tatoueur me dit :
— Viens t'asseoir ici.
Je vais vite me mettre près de la fille. Le tatoueur prend une autre aiguille en disant :
— Ne bouge pas.
Il me pique le cou, ce n'est pas très agréable, mais je n'ose pas bouger. Il travaille un petit quart d'heure, puis il dit :
— Regardez, j'ai transformé HOKI en BOIRA, avec le H j'ai fait un B, le O est resté, j'ai intercalé un I, j'ai transformé le K en A et pour terminer, j'ai transformé le I en A. Pour couronner son nouveau nom, j'ai ajouté quelques jets de vapeur.
Les filles rient en regardant. Je m'en fous de leurs surnoms, qu'ils m'appellent Balai ou Chaudière. La seule chose que j'espère, c'est m'échapper un jour. Il a aussi transformé les idéogrammes japonais. Il se remet à travailler sur le dragon, Harui et moi, on se plie en deux et on s'en va.
Mon nouveau nom va avoir un franc succès... On dirait que tout le monde a envie de dire Boy-ra.
***
On va travailler de cette façon pendant plusieurs jours. Plus aucune fille ne sera punie. Il faut dire qu'on a tellement peur de ça, qu'on obéit à n'importe quel ordre !
Enfin, ce matin, on va dans la cuisine. Jack Palance est là. Aïe ! On ose à peine entrer. Une jolie jeune Japonaise est assise sur ses cuisses. On se met toutes à genoux, le front sur le sol, le plus loin possible de lui. La fille lui dit :
— On dirait qu'elles ont peur de toi...
Il rit. Même son rire fait peur. Il nous dit :
— Redressez-vous, Mademoiselle Itoe va vous apprendre à servir à table. Vous commencerez ce midi. Vous avez quatre heures pour apprendre.
Il embrasse la fille sur la bouche, puis, il la prend par les hanches et la met debout. On suit la fille jusque dans la salle à manger. Première chose, on doit enfiler un uniforme de servante. Pas un sexy, genre les gamines qu'on voit dans le centre de Tokyo, mais une robe noire avec un col banc, des manches courtes avec un parement et un tablier blancs.
Elle n'a pas un fouet en main, mais une mince baguette flexible. Celle-ci n’a pas grand-chose d’un fouet, mais ça fait mal et ça laisse des marques rouges... et puis il y a le côté humiliant. Oui, c'est bête de dire ça.
Elle nous apprend d'abord à faire une révérence, ce qu'on doit exécuter chaque fois qu'on entre ou qu'on sort d'une pièce, quand on sert un invité ou qu'on le croise quelque part dans le château. Elle nous explique :
— Placez votre pied droit derrière votre pied gauche, puis pliez vos genoux vers l'extérieur, tête baissée. Il faut vous baisser jusqu'à ce que votre genou droit touche légèrement le sol. Gardez cette position pendant deux secondes, puis relevez-vous en restant droite. Allez-y.
On fait toutes le mouvement d’une façon maladroite. Et on reçoit aussitôt des coups de baguette sur les mollets. Ça fait vraiment mal et en plus le tout dure bien 20 minutes. À la fin, on a toutes pleuré et on a les mollets zébrés. Je ne prétends pas que c'est une punition aussi cruelle que le fouet, mais elle est réellement douloureuse.
Ensuite, Itoe nous apprend de quel côté servir un plat, comment verser le vin, à quel moment débarrasser, où se tenir quand les gens mangent et dans quelle position...
À la fin de ce cours accéléré, elle dit :
— Boy-ra !
Ouch ! Qu'est-ce que j'ai fait de mal ?
— Oui, Maîtresse ?
— Mais non, pas maîtresse, idiote, Mademoiselle. Vous n'êtes plus des esclaves.
Je ne vois aucune différence, moi ! Elle poursuit :
— Vous devez dire Monsieur et Madame, ou Mademoiselle aux filles de moins de 20 ans. C'est compris ?
On répond toutes :
— Oui Mademoiselle.
— Boy-ra, tu serviras à la table du Prince.
— Oui Mademoiselle.
Il est presque midi trente. Six d'entre nous doivent aller à la cuisine, les six autres dans la salle à manger. Itoe nous surveille avec sa baguette. Les invités arrivent, ce sont surtout des Japonais. Je l'entends dire :
— Il faut que je surveille les servantes, c'est leur premier jour. S'il y a la moindre chose, prévenez-moi.
Comme je le pensais, la transformation du château en hôtel-restaurant, soins du corps et d’autres choses, est très récente. Le Prince est occupé de tout organiser. Par exemple, il a supprimé les geishas. Je sens que nous allons bientôt devoir les remplacer. Il est évident que les Japonais vont préférer essayer une étrangère plutôt qu'une geisha qu'ils ont à leur disposition toute l'année...
Je dois me tenir près de la table du Prince. Lui n'est pas là, mais il y a ses deux porte-parole thaïs. Elles sont avec des Japonais et un couple d'Occidentaux. Je sers les boissons avec de nombreuses révérences et courbettes. Ils me regardent en souriant, ce qui est tout à fait inhabituel. Je connais la raison : c'est Boy-ra qui les amuse. Les Thaïs racontent les raisons pour lesquelles on m'a rebaptisée.
Un rien les amuse, parce que franchement, appeler une fille Chaudière, il n'y a pas de quoi en faire un tel plat. On se prend toutes quelques coups de baguette sur les mollets quand on se trompe. Puis, j'entends :
— Maladroite, vous avez renversé du vin sur ma robe !
Je me dis « Pourvu qu'elle ne discute pas, qu'elle s'excuse platement et surtout qu'elle ne dise pas : Mais c'est vous qui... » J'entends :
— Mais Madame, c'est vous qui...
— INSOLENTE ! Mademoiselle, punissez cette servante.
À suivre
Un grand merci à Bruce Morgan pour les super dessins.
Bruce Morgan a illustré les 5 tomes de "Mia sans dessous" et "Samia, fille du voyage."
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