mercredi 31 août 2022

Proverbe.

 


C'est au pied du mur qu'on reconnaît... le mur....

- Mais non, Mia, qu'on reconnaît "le maçon", pas le mur.

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mardi 30 août 2022

Bruce


 

Les mémés aussi ont droit au plaisir. Dessin de Bruce Morgan pour Lizy, notre prochain livre.

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lundi 29 août 2022

ma chatte et moi...

 


Tu vas encore manger, toi ??

- Non, mais le voisin a ouvert une bouteille de Sauternes, j'adore...

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dimanche 28 août 2022

Un inédit de Bruce

 


Il y a un nouvel épisode de Lizy avec un dessin inédit de Bruce Morgan sur mon blog gratuit : https://mia-michael-et-bruce-morgan.blogspot.com/


samedi 27 août 2022

C'est bon les glaces...



 T'es toujours pas montée chez le voisin.

- C'était avant hier, ça, aujourd'hui il a des glaces.😍
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vendredi 26 août 2022

Maid in Japan 6 - Marquées.

 Elle s'approche de nous et la chef lui dit :
— Tu es Abigaïl ?
Celle-ci hésite... puis répond :
— On m'a dit d’agir comme je l'ai fait, vous savez, la Voix.
La chef répond :
— Tu mens ! Mais pas de problèmes, on va te faire ce que tu as infligé à deux d'entre nous. Les filles, attrapez-la.
Elle se met à courir, mais on la rattrape rapidement pour la ramener dans la grange. La chef dit :
— Tu as craché sur le visage d'une fille. Cécile, viens lui faire la même chose !
Je vais en face d'elle et je lui crache au visage. D'accord, c'est mesquin. La chef lui dit :
— Maintenant, quelques coups de badine comme ceux que tu as donnés à une des filles.
La fille se débat, mais on la maintient au sol. L'Australienne a cassé une branche d'un arbuste et elle lui applique cinq coups sur les fesses. Comme ça doit être la première fois qu'elle est frappée, elle pousse de véritables hurlements. On la laisse se relever. Debout, elle se frotte les fesses en gémissant. En entendant ses hurlements, toute la famille Adams rapplique pour voir ce qui se passe. Keiko dit :
— Quoi ?
En pleurant, Abigaïl va se mettre à genoux devant elle, puis elle lui sort une longue tirade en... japonais. Putain ! Cette fille parle couramment le japonais. Keiko lui fait signe de se relever et toute la famille parle avec elle... toujours en japonais. Ils ont tous l'air d'accord, Abigaïl traduit pour nous :
— Je deviens première servante et vous devez toutes m'obéir !
Oh, non pas ça ! Elle ajoute :
— D'abord, j'ai un compte à régler avec deux d'entre vous. La fille qui m'a craché dessus. Couchée ici, sur le dos !
Un des jeunes prend sa badine et je m’allonge immédiatement devant Abigaïl. Elle s'accroupit au-dessus de mon visage et pisse ! J'en ai plein le visage, ça me rentre même dans le nez et ça pue. C'est à croire que cette garce ne se nourrit que d'asperges !! Quand elle a fini, elle frotte sa chatte sur mon visage. La famille est ravie du spectacle. Certains des hommes ont déjà sorti leur sexe de leur kimono. Abigaïl dit :
— Maintenant, je veux voir la fille qui m'a frappée, couchée devant moi.
Tout le monde craint les représailles de la Voix, de la famille et même d'Abigaïl. La fille obéit et Abigaïl nous dit :
— Relevez ses jambes. Je veux voir ses plantes de pieds.
Deux filles lui relèvent les jambes. Abigaïl poursuit :
— Les pieds l'un contre l'autre et tenez ses chevilles.
Quand c'est fait, Abigaïl leur donne cinq méchants coups de badine. La fille crie à chaque coup. Ses plantes de pieds sont marquées de lignes rouges. Elle lui dit :
— Tu penseras à moi à chaque pas.
Elle traduit en japonais pour la famille à qui ça plaît beaucoup...
Ensuite c'est la partouze du soir. Keiko choisit Abigaïl, bien sûr. Moi, je suis prise par le père et sa fille. Je dois me mettre à genoux entre les jambes du père, assis sur une botte de foin. J'ai le visage tout contre son sexe. Sa fille le chevauche, les fesses tournées vers moi. Le père donne des ordres en japonais. Abigaïl sort sa langue de la chatte de Keiko, pour traduire :
— Tu dois tout lécher depuis ses couilles jusqu'au trou du cul de sa fille. Si ce n'est pas bien fait, tu seras fouettée sur la plante des pieds, car ils trouvent tous ça, très amusant.
Oui, mais moi, pas du tout ! Je lèche avec "enthousiasme", poussée par la peur d'être punie. Les fesses de la fille dansent sur mon visage, mais je lèche vite et bien. J'ai connu pire, il y a peu de temps.
Après quelques minutes, il parle à nouveau en japonais. Là, je comprends et je me recule pour permettre à la fille de se retourner pour s'asseoir de nouveau sur la bite de son père, mais en me faisant face. Je recommence mon léchage "enthousiaste", depuis les couilles du père jusqu'au clito de la fille. 
  


  
Je suis ses mouvements du mieux que je peux et ça marche parce qu'elle pousse des petits cris, tandis que son père lui répond par des grognements. La fille jouit d'abord, enfin, je crois. Le père la suit quelques minutes plus tard. Son géniteur me donne un ordre. Je comprends car je sais ce qu'il veut.
Je me couche sur le dos et sa fille vient s'accroupir au-dessus de ma bouche grande ouverte. Elle pousse et m'envoie le sperme de son père mélangé à ses sécrétions. J'avale la semence d'un homme qui sort de la chatte de sa fille... Je suis sûr que dans les pires films pornos, on ne voit pas ce genre perversion ! Quand elle a bien poussé pour tout faire sortir, elle se frotte sur mon visage, comme Abigaïl a fait après m'avoir pissé dessus. Elle reste assise sur mon visage. Heureusement qu'elle est menue, une grosse m'étoufferait ! 
  


  
La dégoûtante partouze se termine. La famille discute avec Keiko, elle leur dit des choses qui les font rire ! Keiko va embrasser Abigaïl sur la bouche avant de partir, suivie par la famille. Ils laissent deux lampes au pétrole.
Abigaïl désigne trois filles et dit :
— Allez chercher les casseroles à la cuisine...
Les filles suivent la famille et reviennent avec des casseroles. Abigaïl est assise par terre sur un sac, son dos est appuyé contre un ballot de paille. Elle dit :
— Mettez les casseroles ici, vous mangerez après moi. Toi, va me chercher de l'eau.
La fille désignée court chercher de l'eau au puits. Abigaïl mange tandis qu'on salive autour d'elle. Ah ! Ils l'ont bien choisie, la première servante. Après avoir fini, elle dit :
— Celle qui désire manger doit le demander.
J'ai trop faim et je n'ai plus aucune fierté. Je vais me mettre à genoux devant elle en disant :
— Voulez-vous me donner la permission de manger, Mademoiselle ? S'il vous plaît...
— Embrasse mon pied.
J'embrasse aussitôt ses orteils nus dans les sandales. Elle dit :
— Tu peux manger.
Toutes les filles font comme moi... On mange en regrettant les soirées sans elle, quand on pouvait parler entre nous. Quand on a fini, elle nous dit :
— Pour boire, pisser ou chier, vous devez me demander la permission.
Pas pour respirer ? Chouette ! On dit toutes :
— Oui Mademoiselle.
On se couche l'une contre l'autre, comme les autres jours, et on parle un peu, tout bas. Heureusement, elle s'endort vite. Nous aussi.
***
Le lendemain matin, on est réveillées par le coq. Il faut dire qu'on doit se coucher très tôt. Abigaïl ne perd pas de temps pour nous tourmenter. Elle dit :
— Le matin, vous viendrez l'une après l'autre vous mettre à genoux devant moi et vous embrasserez mon pied en disant : « Je m'appelle unetelle et je suis à votre service, Maîtresse ».
Elle est vraiment dingue, cette fille. Toutes, on fait et dit ce qu'elle veut et quand on a les lèvres sur son pied, elle pose l'autre pied sur nos nuques et pousse un peu, jusqu'à ce qu'on gémisse. Alors seulement, elle dit :
— Suivante.
Quand on a toutes récité le petit compliment et qu'elle nous a coincées chacune entre ses pieds, elle dit :
— Toi, va chercher les seaux.
La fille désignée le lui amène aussitôt. Nous, on va dans un coin un peu discret, pour nous soulager. Abigaïl, non. Elle fait ça au milieu de tout le monde avec autant de pudeur qu'une guenon en chaleur. Ensuite, on doit lui demander l'autorisation d'utiliser le seau, toujours au milieu de nous toutes. Quand tout le monde est passé, elle désigne trois filles en disant :
— Allez vous mettre à genoux devant la cuisine.
Les trois filles y vont. Abigaïl me demande :
— C'est sur toi que j'ai pissé ?
— Oui, Mademoiselle.
— Tu sens meilleur que les autres. Va me chercher de l'eau.
Sale garce ! Je vais vite en chercher au puits, mais je n'ose pas cracher dedans, on ne sait jamais que la Voix m'observe. Les filles reviennent avec les casseroles. Keiko les suit et va embrasser Abigaïl. Elle parle un peu, puis Keiko lui donne le kimono qu'elle avait sur le bras. Abigaïl la remercie et l'embrasse. Mais pourquoi elle et pas la chef qu'on a désignée ?? Keiko retourne dans la ferme et nous mangeons, plus exactement Abigaïl mange, puis elle nous dit :
— Vous pouvez finir mes restes !
Ah, elle sait y faire.
Ensuite on va au cours et on doit mettre les tuniques avec un trou pour la tête, Abigaïl reste en kimono et elle parle en japonais avec le moine.
On suit de mieux en mieux le cours, bientôt on saura se débrouiller pour les choses simples. La leçon s'arrête plus tôt que d'habitude. On mange après Abigaïl et ses restes. Keiko vient lui parler et ça ne doit pas être des choses agréables, car on voit son visage changer. Elle nous dit :
— On va dans la cour.
Les jeunes reviennent des prés avec la vache la plus âgée, suivie par quatre veaux. Ils ramènent aussi deux poulains qu'ils tiennent par une lanière. On part tous vers le château. Abigaïl parle avec sa grande amie, Keiko, mais elle a toujours l'air aussi catastrophée. Pourquoi ???
Notre petite troupe arrive devant le pont qui surplombe la rivière. Les portes du château sont grandes ouvertes. On y entre tous. Il y a une série de dix fauteuils bien alignés et derrière, des chaises. Ça ne sent pas bon ça. Une fille se permet de demander à Abigaïl :
— Mademoiselle, qu'est-ce qu'on va nous faire ?
Elle regarde Keiko, qui lui fait "oui" de la tête. Elle répond :
— Nous allons avoir le grand honneur d'être marquées aux armes du Prince.
Ça veut dire quoi ça ? Keiko dit :
— Fer rouge sur cul.
On se regarde toutes. Marquées ? Mais c'est horrible et surtout définitif ! Quelle horreur ! Instinctivement, on se serre les unes contre les autres pour se rassurer. Je remarque trois constructions de bois qui servent certainement à maintenir les bêtes quand elles sont marquées, mais il y a aussi trois bancs, sans doute pour nous !! Donc ce serait vrai !
On voit arriver une dizaine de servantes en kimono rouge et Abigaïl va les rejoindre. Puis viennent des geishas, celles qu'on a portées. Toutes les filles ont l'air aussi terrifiées que nous. Elles sont suivies de deux très jolies Occidentales en robe de soie, les yeux rouges de larmes. On forme une colonne par ordre d'importance, je suppose. D'abord les deux Occidentales, puis les geishas, les servantes, les animaux et nous. On est vraiment considérés comme valant moins que des bêtes !
La seule chose qui me console un tout petit peu, c'est que la douleur du fer rouge sur la peau sera la même pour toutes.
Sortant de l'écurie, des hommes apportent des braseros remplis de braises portées au rouge. Des tiges de fer avec une poignée y sont enfoncées.
Arrivent des gens qui ne seront pas marqués au fer rouge, eux ! D'abord des hommes habillés de beaux habits avec des broderies de dragons. Il doit y avoir dix Japonais et trois Occidentaux. Ils s'installent dans les fauteuils. Des femmes habillées de très belles robes brodées de fleurs les suivent, puis vont s'asseoir sur les chaises. Au centre de la rangée de fauteuils, un gros Japonais lève le bras droit. Aussitôt, deux gardes empoignent les deux belles Occidentales. Elles se débattent, crient, pleurent... Oh ! Qu'elles n'ont pas envie que leurs belles fesses toutes blanches soient marquées à jamais d'une inscription infamante ! Je préfère penser à ça plutôt qu'à mes fesses et à ce qui les attend...
Plusieurs gardes couchent les deux filles sur un banc. Ils relèvent complètement leurs robes. Leurs fesses sont effectivement belles et très pâles. Ils bouclent la sangle autour de la taille, puis les bras et les jambes en extension aux pieds des bancs. Elles continuent à crier et à supplier.
Les forgerons regardent le gros Japonais. Il se lève et dit :
— Pour avoir menti, vous allez être marquées comme un animal ou une servante.
Les supplications recommencent. Les deux hommes retirent une tige de fer du brasero. De loin, je vois juste que l'inscription n'est pas très grande. Tous les deux crachent dessus et ça grésille. Ensuite ils appliquent le fer rouge au centre de la fesse gauche des filles pendant deux ou trois secondes. Les filles se raidissent dans leurs liens, puis on entend un magnifique double hurlement ! Oui, je sais, ce sera bientôt mon tour. Ils mettent un linge sur la marque et terminent en donnant une bonne claque sur le tissu pour le faire adhérer. Le double cri repart. Des gardes détachent les filles, elles gémissent et pleurent. Ils coincent le bas de leurs robes dans leurs ceintures pour que leurs derrières continuent d’être exposés et les conduisent dans un coin de la cour.

À suivre.

Un grand merci à Bruce Morgan, pour les super dessin.

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Un rêve...

 Un rêve : Mia à un concert de Rihanna...



Dessin de Bruce Morgan.
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jeudi 25 août 2022

Chocolat...


 

Ben, où tu vas ?

- C’est le voisin du 3ème qui me propose du gâteau au chocolat, j’aime trop ça.
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mercredi 24 août 2022

Bruce

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mardi 23 août 2022

femme de chambre

Je vais changer de boulot, je vais faire femme de chambre dans un hôtel

où il y a des miroirs aux plafonds... c’est joliiii....

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lundi 22 août 2022

Bruce

 


Faites votre choix...

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dimanche 21 août 2022

serveuse...

 


Je m’exerce pour un emploi de serveuse nue à patins.

Ça paie bien mais c’est un peu casse-gueule !

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samedi 20 août 2022

Bruce...



Et pourquoi, une fille de plus de 18 ans n’aurait-elle pas le droit de se faire lécher 

par sa Mémé... par alliance ?

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vendredi 19 août 2022

Il y a un inédit de Bruce sur l'autre site...


 

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jeudi 18 août 2022

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mercredi 17 août 2022

Maid in Japan 5 - Une servante de plus.

 Elle le regarde, pas contente du tout. Il poursuit :
— Un mètre soixante-huit, ça tombe bien, parce que votre belle mère en a assez de votre insolence et de vos demandes d'argent. Elle a décidé de vous donner une petite leçon qui...
La fille l'interrompt en criant :
— Vous êtes devenu fou ou vous êtes ivre, Taisuke ?
— Ni l'un ni l'autre Abigaïl de mes fesses.
Rire des gens qui assistent à cette scène... Il poursuit :
— Vous allez rejoindre ces filles... On va vous dresser, sale gamine !
— Je vous ferai arrêter, non, je vous ferai descendre ! Je connais un tueur qui...
Il termine sa phrase :
— Et dans deux jours, vous serez une servante malaise, une fourmi dans la fourmilière....
L'homme dit quelque chose en japonais et les deux jeunes de la ferme empoignent la fille et la couchent par terre, sur le ventre. Elle hurle, menace... fera intervenir son oncle qui... On ne saura jamais ce qu'il aurait fait, car les jeunes ont déjà relevé sa belle robe longue. Comme elle ne porte pas de culotte, les garçons lui donnent tout de suite des claques sur les fesses, en riant. Elle s'étrangle de rage, tandis que Keiko arrive avec une seringue et l'enfonce dans une de ses fesses blanches. Les hurlements cessent rapidement... Oooh ! Ça fait du bien. Si on pouvait, on aurait toutes un grand sourire, du style "dents blanches". Les garçons installent la fille inconsciente dans une chaise et l'attachent solidement pour qu'elle ne bascule pas. Keiko nous dit :
— Toi et toi.
Geste du doigt vers la chaise. Ça ne s’adresse pas à moi, mais à deux autres filles. Elles  vont se placer sous le gros bambou. Je vois qu'elles ont du mal à se relever, mais il suffit de quelques coups de badine sur les fesses pour qu'elles y parviennent et courent vers la petite porte de sortie. Une des femmes dit :
— J'ai adoré la scène avec la nouvelle servante.
Taisuke répond :
— Ça va plaire, c’est clair.
À qui ? Est-ce que tout est filmé ? Taisuke dit aux geishas et à l'Occidentale :
— Vous avez envie d'essayer les chaises ?
Les geishas ont envie... Cinq filles viennent s'asseoir sur les sièges. La sixième va marcher avec les hommes, la pauvre !! Et aussi, pauvre de nous... On se glisse sous les bambous et on soulève. Ouch ! C'est lourd ! On porte toutes 50 kg au moins ! C'est très, très lourd. Taisuke nous dit :
— Allez lentement, les servantes. Votre cargaison est précieuse.
Et nous pas, évidemment.
On ne reçoit pas de coups de badine, heureusement. On souffre assez en portant les geishas. La fille que je porte dit :
— Les filles font des à-coups, c'est pénible... Peut-être que quelques coups de badine les aideraient à marcher convenablement.
Une autre garce ! Il faudrait marcher sans "à-coups" ! Taisuke donne un ordre et les jeunes donnent leurs badines aux filles qu'on porte.
— Aaaaïïïïeee ! Aaaaaïeeee !
On crie toutes, ce qui fait rigoler les geishas. Seigneur, faites qu'on envoie ces cinq garces avec l'autre. Je suis à l'avant, hélas, et la fille vise mes fesses et mes cuisses.
— Aaaaaïïïe !
Elle me dit :
— Marche sans me secouer !
— Oui, Maîtresse.
J'essaie de glisser sur le sol. Heureusement, à mi-chemin, Taisuke nous dit :
— Déposez délicatement les kagos et changez de place.
Je change de place avec celle qui est derrière. A elle de se prendre des coups de badine sur les fesses. Les geishas se mettent à parler en japonais avec Taisuke. C'est très dur, chaque pas est un effort. On arrive enfin dans le village, le corps luisant de sueur. Keiko nous dit :
— Auberge.
On s'arrête et les hommes aident les geishas à se relever. Ils discutent devant l'entrée... On voit arriver les deux filles qui ont porté la garce rousse vers son destin de moule dans un banc de moule. Monsieur K s'adresse à Keiko et elle nous dit :
— Ferme.
On va vers la ferme sans porter de filles. Ça, ça va... On dépose les kagos dans l'écurie et les jeunes vaquent à leurs occupations. On va vite autour du puits pour boire. Quand on a bu, on se plaint toutes d’avoir mal aux épaules, au dos, aux jambes... Porter ces geishas, les filles disent « porter ces putes qui pèsent une tonne » et recevoir des coups de badine, ça a été l'horreur ! Ensuite on parle de l'incident avec la rousse. Toutes les filles sont ravies de ce qui lui est arrivé... On imagine l'arrivée de cette sale garce arrogante ici... On rejoue même la scène. Une fille prend un air pincé et dit :
— Alors, c'est ça les servantes malaises ? Aussi semblables que des grains de sable sur une plage immmmmmense !
La chef imite Monsieur Taisuke :
— À propos chèèère Abigaïl, quelle est votre taille ?
— Co... comment osez-vous ?!!
— Vous allez devenir un grain de sable et rejoindre la plage.
On se marre... et c'est bien la première fois.
Les filles qui l'ont portée de l'autre côté de l'enceinte n'ont pas grand-chose à raconter. Un des jeunes l'a chargée dans une camionnette. On a mis les bagages des nouveaux venus sur le kago et elles sont revenues ici.
On arrête de rigoler parce que la famille Adams rapplique avec des casseroles et des lampes à pétrole. C'est nous qui allons d'abord passer à la casserole. Je pensais que Keiko allait me choisir, mais elle ne  pourrait même pas me différencier des autres. C'est un des hommes plus âgés qui me donne un ordre. Keiko traduit :
— Toi, comme un chien.
D'accord, je me mets à quatre pattes. L'homme s'agenouille derrière moi. Il écarte mes fesses et il me crache sur l'anus. Décidément, tout le monde me crache dessus, aujourd'hui. Par-derrière, je ne l'ai jamais fait ! Pourvu qu'il soit....
— Aaaaaïïïïeeee !!! 
  



 
Il me viole ! Mon anus me fait un mal terrible... j'ai même un moment de flottement, comme si j'allais m'évanouir... J'ai l'impression que son sexe me transperce de part en part. Je pousse un cri à chacun de ses coups de reins. Ça fait rire le reste de la famille ! Deux autres hommes l'imitent car j'entends deux autres filles crier. Il donne quelques claques sur mes fesses meurtries... Mon anus doit serrer particulièrement fort son sexe, car il ne tarde pas à jouir. Il me balance son poison dans les entrailles !! Un peu grandiloquent, peut-être, mais c'est ce qui me vient en tête. Il se retire lentement et je crie à nouveau quand son gland étire complètement mon anus, au passage.
Ce n'est pas fini. Il parle et Keiko qui se fait lécher par une des filles traduit :
— Servante nettoyer.
L'homme s'est mis debout et il a son sexe devant mon visage. Je le prends en bouche et le nettoie... Il a un goût de sperme et d'autre chose. Quelle horreur !!.. Autour de moi, c'est à nouveau le film porno... Les deux filles qui ont été sodomisées doivent aussi nettoyer les sexes qu'elles ont souillés. Père et fille jouent avec deux filles... Quand tout le monde a joui – sauf nous, bien sûr – ils repartent avec les lampes à pétrole et comme hier, une faible lueur apparaît et nous permet de manger. Je ne crois pas que la Voix fait ça pour nous faire plaisir mais parce qu'il faut nourrir les animaux de traits. D'ailleurs, on mange à notre faim... On parle un peu, puis on va se coucher entre deux sacs de jute, aussi semblables et aussi serrées l'une contre l'autre que des sardines dans une boîte.
***
Le lendemain, on déjeune, puis c’est école. On progresse toutes et on arrive même à faire des phrases simples. Le moine nous dit :
— Connaître 400 mots suffit pour une servante. Dans une semaine, vous saurez parler et comprendre pour peu qu'on emploie des mots simples.
Comme à des enfants ?
Aujourd'hui, on a fini à 13 h, ce qui fait quand même 5 h de cours. On enlève nos tuniques et on va chercher à manger à la cuisine. Plus exactement, on va mendier notre repas. On se met à genoux devant la cuisine. Après un petit moment, les jeunes laissent entrer trois filles pour prendre des casseroles.
Dans la grange, dès qu'on a fini de manger, les jeunes arrivent. Keiko nous dit :
— Kagos.
Compris. On va à l'écurie et on se met sous les kagos. On sort de la ferme pour attendre devant l'auberge. On a toutes compris qu'il allait falloir conduire les gens d'hier au château. On attend.... Ils arrivent en parlant en anglais. Ils sont très contents de l'auberge et du repas. Un gros Japonais, que je vois pour la première fois, leur souhaite bonne route. Les cinq roulures, je veux dire les cinq geishas, montent dans les kagos. Elles ne demandent pas de badine aux jeunes. Enfin, pour le moment... On a toujours mal au dos et aux épaules et on démarre vers le château. Ils ont dû faire la fête car les filles somnolent. Fidèle à leurs méchantes habitudes, les jeunes nous donnent régulièrement des coups de badine.
En approchant du château,  on se rend compte à quel point il est grand. Il ressemble un peu à un gâteau de mariage à plusieurs étages. Il y a même des douves et un pont-levis. On peine sous le soleil... en sueur et le corps douloureux. Je dois avoir un peu ralenti, car un coup de badine m'atteint juste sous le pli des fesses. Je pousse un cri très aigu :
— Aïïïïeeee!
Ça fait rire les geishas. J'accélère. On passe le pont-levis et elles se lèvent de leurs sièges. Oh, ça fait du bien ! La porte du château s'ouvre et ils entrent. Venant d'une petite porte latérale, on voit arriver plusieurs servantes. Elles n'ont rien à voir avec nous : ce sont des Japonaises vêtues d'un pantalon rouge qui s'arrête juste sous les genoux et d'une petite chemise sans manche, rouge aussi. Elles portent d'énormes ballots de draps et de vêtements. Elles nous regardent en plissant les nez, c'est sûr qu'on a beaucoup transpiré.
Elles s'inclinent toutes devant les jeunes. Une de filles leur parle en japonais. Les jeunes leur donnent les badines qu'ils ont en main. Ensuite les servantes japonaises nous donnent des ordres assortis de nombreux coups de badines. C'est la folie, ici. On aurait de toute façon fait ce qu'elles veulent. Mais c'est vrai qu'avec les coups de badines, on obéit beaucoup plus vite... On charge les paquets de linge sur les kagos en poussant toutes des cris. Les servantes ont l'air de beaucoup s'amuser. Quand tout est chargé, les servantes saluent les jeunes et Keiko nous dit :
— Portez !
On va vite se glisser sous les gros bambous et on repart péniblement, car ces paquets de linge sont vraiment lourds, eux aussi. On prend une route qui nous conduit le long de la rivière. Il y a de grandes pierres plates, inclinées sur le bord de la rivière. On va faire la lessive à l'ancienne !
Les jeunes nous donnent des morceaux de savon brunâtres et des brosses dures. Aucune d'entre nous n'a jamais lavé de linge dans une rivière. Une des filles de notre groupe nous dit :
— On mouille le drap, avant de l'étendre sur une pierre et de mettre du savon sur les taches, puis on brosse, on rince et on met à sécher sur ces cordes.
À son accent, je crois que c'est la fille des Philippines, elle a peut-être fait ça dans son village. On travaille deux par deux, je ne sais pas avec qui je suis, car même pour nous, c'est très difficile de nous différencier. Je sais juste que la fille qui est devant moi, ce n'est pas moi, même si on se ressemble comme deux gouttes d'eau. 

  
Heureusement, les jeunes ne nous frappent plus pour le moment. Ils se sont déshabillés et jouent dans l'eau. Il nous faut bien trois heures, à douze, pour tout laver. On doit refaire des paquets de vêtements et de draps. Je suppose qu'on devra tout repasser. On repart vers la ferme. Sommairement essoré, c'est encore plus lourd... J'ai mal partout... On doit cependant aller vite et les jeunes ont leurs badines en main !
On arrive à la ferme, épuisées... On doit encore étendre le linge sur des cordes pour le faire sécher. Je suppose qu'on le repassera demain. On va boire au puits, puis on attend le repas en parlant un peu, on est toutes crevées...
Soudain, devant la grange, on voir arriver une de nous, enfin exactement semblable à nous. Est-ce une nouvelle ? C'est la chef qui comprend la première, elle dit :
— Ça doit être cette garce d'Abigaïl.

À suivre.

Un grand merci à Bruce Morgan, pour le super dessin.

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Nouvelle série :

 

même personnages : mon cul et moi juste derrière.



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mardi 16 août 2022

Bruce



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lundi 15 août 2022

Pile ou face.

 


Après le côté face, le côté pile...

***
Mes livres coûtent à peine 2,99 €. Ils vous feront passer de super moments, parole de Mia.

dimanche 14 août 2022

Bruce

 Dessin de Bruce Morgan.



Il y a des centaines de dessins super excitants de lui dans nos livres. Je vous promets que vous aimerez
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samedi 13 août 2022

vendredi 12 août 2022

Bruce

 


Dessin de Bruce Morgan.

Il y a des centaines de dessins super excitants de lui dans nos livres. Des livres aussi chauds que le temps actuel...

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jeudi 11 août 2022

chatouille...

 


Non ! Ce n’est pas ce que vous croyez, c’est juste que... ça me chatouillait.

***

Ma chatte et moi on seraient si heureuses si vous dépensiez 2,99 €

pour un de nos livres.

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mercredi 10 août 2022

Maid in Japan - 4 Les kagos

 Le lendemain, quand je me réveille, certaines filles sont déjà debout... On fait la file pour aller sur le seau. Je repense à la soirée d'hier et surtout à la Voix. Je suis persuadée qu'ils nous ont greffé une minuscule oreillette. Ils arrivent aussi à agir sur le nerf sciatique et peut-être sur autre chose.
On parle un peu entre nous, en évitant certains sujets. Les jeunes arrivent avec des casseroles. On se met toutes à genoux et on pose le front sur le sol. Faire  plus que ça, il faudrait s'enfouir dans la terre !!
Dans les casseroles, il y a du riz. Ils déversent aussi des fruits d'un sac de jute : mandarines, bananes et pommes. Un des jeunes a un paquet de vêtements dans les bras, il le jette par terre. La fille nous dit : 
— Après mangé, habillé.
Ils s'en vont... On mange, puis on boit de l'eau qu'on remonte du puits.... Les jeunes nourrissent les porcs et il y a des graines par terre pour les poules. 
La fille nous montre du doigt le paquet de vêtements. On en prend chacun un. Ce sont des habits réduits à leur plus simple expression : des tuniques grises consistant en un simple rectangle de tissus avec un trou pour la tête et qui arrivent en haut des cuisses. Il y a aussi un paquet de longues lanières de cuir. Une des filles l'enroule autour de sa taille, en faisant deux tours. De cette façon, le vêtement ne vole plus autour de nous. Ils ont déjà été portés et ils sentent la sueur. Même avec la ceinture, il y a si peu de tissus que les côtés de nos corps ne sont pas couverts. La fille vient vers nous et nous fait signe de la suivre.
On va dans une pièce de la ferme qui ressemble vaguement à une salle de classe. Il y a deux grandes tables et des chaises. La fille nous montre le sol en disant :
— Quand professeur entre, saluez.
On attend quelques minutes et on voit arriver un moine ! Il doit avoir 50 ans, il porte un vêtement orange et sa tête est rasée. On refait toutes le coup du front sur le sol et des fesses en l'air. Il nous dit en anglais :
— Relevez-vous et asseyez-vous.
On s'assied à six par table. Il y a des feuilles de papier, un porte-plume et de l'encre. Le moine a un long et mince bambou en main... Aïe ! Il commence par nous dire des mots simples qu'on doit toutes répéter : bonjour, merci (celui-là, on le connaît), pardon, je ne comprends pas, un balai, du savon, un torchon. Des mots utiles pour une servante... Il écrit ces mots sur un grand tableau noir et on doit les dessiner sur le papier qu'on a reçu. Je dis "dessiner", car les idéogrammes japonais ou chinois ressemblent plus à des dessins qu'à des lettres. De temps en temps, une fille reçoit un petit coup de bambou dans le dos. Il ne cherche pas vraiment à punir, mais à ce qu'on reste attentives.
En fait, je retiens facilement, les autres filles aussi. Je ne sais pas ce qu'ils ont trafiqué dans notre cerveau pour qu'on mémorise tout cela aussi facilement... ou alors c'est la peur du fouet qui est accroché à un mur ! Après deux heures de cours, une fille lève la main. Il lui dit :
— Parle.
— Je dois faire pipi, Monsieur.
Il répond :
— Alors tu dis : Oshikko shinakya, Sensei.
Elle répète la phrase. On est plusieurs à lever la main et à dire :
— Oshikko shinakya, Sensei.
— Allez-y toutes, mais pas plus de cinq minutes.
Ouf ! On pisse toutes dans la cour de la ferme. 



  
La chef nous dit :
— J'ai l'impression de retenir les mots très facilement.
Plusieurs filles répondent "moi aussi". On n'en dit pas plus, par peur de la Voix, mais on pense toutes la même chose. Après avoir fait « oshiko », le cours reprend. Deux heures plus tard, on peut aller boire, puis on a encore deux heures de cours. À 14 h, il nous dit :
— C'est fini pour aujourd'hui... répétez les mots et essayez de faire des phrases. Allez avertir vos maîtres que le cours est terminé.
J'entends la Voix qui me dit "Saluez". On se met toutes à genoux et on salue. C'est dingue cette Voix qui nous parle. Le moine ajoute :
— Laissez vos vêtements ici. Vous les remettrez demain.
On l'enlève, puis, on va dans la cour. La chef va s'incliner devant un des jeunes et lui dit en japonais. :
— Manger, s'il vous plaît.
Ce sont des mots qu'on a appris. Il est surpris et répond en japonais :
— Venez.
Ça, on ne l'a pas appris, mais c’est facile à deviner. On va à la cuisine. Il nous désigne des casseroles et nous montre la cour. OK, on doit aller manger dehors.
On prend les casseroles et on va dans notre salle à manger, la grange. Le repas est copieux et pas trop mauvais... Il y a même des restes de poissons. Leurs restes, sans doute... et puis du riz, des haricots, des pommes, des bananes et des mandarines comme hier soir. Le tout arrosé de l'eau du puits.
On a à peine fini que la fille qui parle un peu anglais arrive... J'ai entendu qu'elle s'appelait Keiko. On est presque intimes, elle et moi, puisque je connais son odeur et son goût. Keiko, donc, arrive avec les deux garçons, ils portent un grand baquet en bois. Ils le mettent près du puits et Keiko le désigne en disant :
— Eau. Lavez-vous.
Alors là, c'est pas de refus, on n'est pas fraîches du tout. Elle nous donne deux morceaux de savon. On remplit le baquet avec le seau, ensuite on se lave à trois. On se frotte le dos l'une l'autre. Keiko montre du doigt nos cheveux et nos chattes en disant :
— Tout.
Oui, oui, d'accord. Dès que des filles sont lavées, elles sortent du baquet et on leur verse un seau d'eau froide sur la tête pour les rincer. C’est très froid, mais on est toutes contentes de se laver. Quand on est propres, on doit s'habiller. Enfin, c'est une façon de parler, on met des sandales et les chapeaux coniques en paille. On se ressemble plus que jamais. Keiko nous fait signe de la suivre. On va dans l'écurie. Les jeunes sont là : les deux autres filles et les deux garçons. Ils nous montrent de curieux sièges qui se composent d'une partie pour s'asseoir, entre deux longs et très solides bambous. La chef dit :
— Ce sont des chaises à porteurs.
Keiko répond :
— Oui : kagos. Vous, porter invités.
Ouch ! Ça ne doit pas être évident, surtout si ce sont des gros. On ne peut même pas se réjouir de ce qu'ils n'aient pas de fouets, car ils ont tous les cinq de minces badines en bambou. Je suppose que c'est plus facile à utiliser entre les armatures du kago...
Deux par deux, on soulève le gros bambou et on le met sur notre épaule. Il y a une épaisseur de tissus pour amortir... À vide, ce n'est pas trop lourd. On se met toutes en dessous d'un kago et on sort de la ferme. 
  
  


  
On prend le chemin qui monte vers le mur. Ce sont tous, hélas, des maniaques de la vitesse. On reçoit chacune des coups de bambou sur les fesses, les cuisses et les mollets. Ils nous disent :
— Motto hayaku !
Keiko traduit :
— PLUS VITE !
Oh ! On va l'entendre, ça... On finit par courir sur le sentier qui monte légèrement... Mais même en courant, on reçoit encore des coups de bambou ! On arrive enfin devant la porte qui donne vers l'extérieur. On est essoufflée et en sueur... J'ai envie de me plaindre à la Voix, mais je n'ose pas... On attend... Les jeunes parlent entre eux. Ils ne s'occupent pas plus de nous que si on était des animaux et d’ailleurs, c'est ce qu'on est : des bêtes de trait. On reste sous nos kagos. Je dois reconnaître que les jeunes sont des experts dans l'art de manier la badine de bambou : on a toutes de nombreuses marques rouges, mais aucune de nous n'est blessée et les marques ne sont même pas "boursouflées". N'empêche, un coup de badine sur les mollets, ça fait vraiment mal... Il fait chaud et j'ai soif. Heureusement qu'avec notre peau brune, on ne craint pas les coups de soleil, je pense.
Enfin, des gens arrivent, ils sont nombreux... Il y a des hommes d'une cinquantaine d'années habillés de vêtements traditionnels ornés de dragons et d'autres symboles. Ils sont accompagnés de jolies femmes beaucoup plus jeunes. Il y a deux Occidentales et des geishas, des vraies. Elles sont vêtues de très beaux kimonos. Ils ne nous regardent pas, à part une jolie rousse qui nous regarde en souriant.
À ce moment, la Voix me dit :
— Vous ne pouvez pas regarder vos Maîtres, baissez les yeux !
Je les baisse aussitôt, les autres aussi sans doute. Une femme qui a une voix de gamine haut perchée demande :
— Alors, c'est ça les servantes malaises ?
Je suis sûre que c'est la rousse qui nous regardait. Un homme lui répond :
— Oui, elles sont arrivées, il y a deux jours...
— Je voudrais les voir l'une près de l'autre.
L'homme nous dit :
— Toutes sur un rang devant la Mademoiselle.
On se prend une série de coups de badines et quelques secondes plus tard, nous sommes rangées devant la fille. Cette jeune rousse nous regarde avec une grimace de dégoût et d'amusement à la fois... Elle nous examine, pince un sein, donne une claque sur une hanche en disant :
— J'adore l'idée, elles sont totalement dépersonnalisées, comme des fourmis dans une fourmilière... toutes au service de la Reine.
Et la Reine, c'est elle ? On n'est plus des moules, on est des fourmis... À entendre son accent snob, je la situe aristocrate ou d'une très bonne famille anglaise. Donc elle est snob, arrogante et méprisante. Elle nous dit :
— Montrez vos dents :
On retrousse nos lèvres.
— Ah, vous avez bien fait de ne pas leur blanchir les dents...
Mais j'ai les dents blanches !
— Et pour la taille, elles sont toutes à peu près les mêmes, c’est très bien.
Un homme répond :
— Comme la taille nous pose un problème, on a demandé à nos membres de nous envoyer des filles de 1 m 67 à 1 m 69.
La rousse demande à l’une d’entre nous :
— D’où viens-tu et pourquoi es-tu ici ?
— Je viens d'Australie et j'ai fait un blog pour dénoncer le braconnage et la chasse d'animaux rares et...
La snobinarde rousse crie :
— C'est quoi ces conneries ! Je chasse depuis que j'ai 14 ans ! Dites, Monsieur Taisuke, je peux la fouetter ?
— Bien sûr...
Ayant compris, Keiko lui tend sa badine. La rousse dit à l'Australienne :
— Retourne-toi et tends tes fesses !
La fille obéit et elle reçoit immédiatement cinq méchants coups de badine en travers des fesses. Elle pousse un cri à chaque coup. Je jette un coup d'œil et je vois le sourire cruel de la rousse. Elle prend son pied, là ! Elle va mouiller sa belle robe en soie ! Voilà que je deviens aussi vulgaire que les autres, sauf notre chef !
 La rousse passe à la fille suivante. Oh non, c'est moi ! Elle me dit :
— Même question.
— Je suis française et j'étais baby-sitter à Chichibu, près de Tokyo. Le garçon dont je m'occupais m'a craché à la figure et je l'ai giflé.
Elle va me fouetter ? Non, elle me dit :
— Regarde-moi.
Je lève les yeux. La fille est jolie mais elle a l'air aussi sympa qu'une vipère à cornes. Elle se racle la gorge et me crache à la figure... Son crachat dégouline de mon front à mon nez et ma bouche... Elle me demande :
— On ne t'a pas appris la politesse, servante ? Qu'est-ce que tu dois dire quand je te fais l'honneur de te cracher dessus ?
— Merci Maîtresse.
À ce moment, l'homme qu'elle a appelé Taisuke lui dit :
— Dites-moi Mademoiselle Abigaïl, vous mesurez combien, vous ?
Elle se retourne vers lui l'air mauvais et répond :
— En quoi ça vous regarde ?
— Je vous demande simplement votre taille, répondez-moi.
— Si c'est une plaisanterie, je la trouve de très mauvais goût et je vous préviens que...
L'homme la coupe en disant :
— À vue de nez, je dirais que vous mesurez 1 m 68.
À suivre.
Un grand merci à Bruce Morgan, pour les supers dessin.

Nos 7 livres illustrés sont ici : 

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