mercredi 17 août 2022

Maid in Japan 5 - Une servante de plus.

 Elle le regarde, pas contente du tout. Il poursuit :
— Un mètre soixante-huit, ça tombe bien, parce que votre belle mère en a assez de votre insolence et de vos demandes d'argent. Elle a décidé de vous donner une petite leçon qui...
La fille l'interrompt en criant :
— Vous êtes devenu fou ou vous êtes ivre, Taisuke ?
— Ni l'un ni l'autre Abigaïl de mes fesses.
Rire des gens qui assistent à cette scène... Il poursuit :
— Vous allez rejoindre ces filles... On va vous dresser, sale gamine !
— Je vous ferai arrêter, non, je vous ferai descendre ! Je connais un tueur qui...
Il termine sa phrase :
— Et dans deux jours, vous serez une servante malaise, une fourmi dans la fourmilière....
L'homme dit quelque chose en japonais et les deux jeunes de la ferme empoignent la fille et la couchent par terre, sur le ventre. Elle hurle, menace... fera intervenir son oncle qui... On ne saura jamais ce qu'il aurait fait, car les jeunes ont déjà relevé sa belle robe longue. Comme elle ne porte pas de culotte, les garçons lui donnent tout de suite des claques sur les fesses, en riant. Elle s'étrangle de rage, tandis que Keiko arrive avec une seringue et l'enfonce dans une de ses fesses blanches. Les hurlements cessent rapidement... Oooh ! Ça fait du bien. Si on pouvait, on aurait toutes un grand sourire, du style "dents blanches". Les garçons installent la fille inconsciente dans une chaise et l'attachent solidement pour qu'elle ne bascule pas. Keiko nous dit :
— Toi et toi.
Geste du doigt vers la chaise. Ça ne s’adresse pas à moi, mais à deux autres filles. Elles  vont se placer sous le gros bambou. Je vois qu'elles ont du mal à se relever, mais il suffit de quelques coups de badine sur les fesses pour qu'elles y parviennent et courent vers la petite porte de sortie. Une des femmes dit :
— J'ai adoré la scène avec la nouvelle servante.
Taisuke répond :
— Ça va plaire, c’est clair.
À qui ? Est-ce que tout est filmé ? Taisuke dit aux geishas et à l'Occidentale :
— Vous avez envie d'essayer les chaises ?
Les geishas ont envie... Cinq filles viennent s'asseoir sur les sièges. La sixième va marcher avec les hommes, la pauvre !! Et aussi, pauvre de nous... On se glisse sous les bambous et on soulève. Ouch ! C'est lourd ! On porte toutes 50 kg au moins ! C'est très, très lourd. Taisuke nous dit :
— Allez lentement, les servantes. Votre cargaison est précieuse.
Et nous pas, évidemment.
On ne reçoit pas de coups de badine, heureusement. On souffre assez en portant les geishas. La fille que je porte dit :
— Les filles font des à-coups, c'est pénible... Peut-être que quelques coups de badine les aideraient à marcher convenablement.
Une autre garce ! Il faudrait marcher sans "à-coups" ! Taisuke donne un ordre et les jeunes donnent leurs badines aux filles qu'on porte.
— Aaaaïïïïeee ! Aaaaaïeeee !
On crie toutes, ce qui fait rigoler les geishas. Seigneur, faites qu'on envoie ces cinq garces avec l'autre. Je suis à l'avant, hélas, et la fille vise mes fesses et mes cuisses.
— Aaaaaïïïe !
Elle me dit :
— Marche sans me secouer !
— Oui, Maîtresse.
J'essaie de glisser sur le sol. Heureusement, à mi-chemin, Taisuke nous dit :
— Déposez délicatement les kagos et changez de place.
Je change de place avec celle qui est derrière. A elle de se prendre des coups de badine sur les fesses. Les geishas se mettent à parler en japonais avec Taisuke. C'est très dur, chaque pas est un effort. On arrive enfin dans le village, le corps luisant de sueur. Keiko nous dit :
— Auberge.
On s'arrête et les hommes aident les geishas à se relever. Ils discutent devant l'entrée... On voit arriver les deux filles qui ont porté la garce rousse vers son destin de moule dans un banc de moule. Monsieur K s'adresse à Keiko et elle nous dit :
— Ferme.
On va vers la ferme sans porter de filles. Ça, ça va... On dépose les kagos dans l'écurie et les jeunes vaquent à leurs occupations. On va vite autour du puits pour boire. Quand on a bu, on se plaint toutes d’avoir mal aux épaules, au dos, aux jambes... Porter ces geishas, les filles disent « porter ces putes qui pèsent une tonne » et recevoir des coups de badine, ça a été l'horreur ! Ensuite on parle de l'incident avec la rousse. Toutes les filles sont ravies de ce qui lui est arrivé... On imagine l'arrivée de cette sale garce arrogante ici... On rejoue même la scène. Une fille prend un air pincé et dit :
— Alors, c'est ça les servantes malaises ? Aussi semblables que des grains de sable sur une plage immmmmmense !
La chef imite Monsieur Taisuke :
— À propos chèèère Abigaïl, quelle est votre taille ?
— Co... comment osez-vous ?!!
— Vous allez devenir un grain de sable et rejoindre la plage.
On se marre... et c'est bien la première fois.
Les filles qui l'ont portée de l'autre côté de l'enceinte n'ont pas grand-chose à raconter. Un des jeunes l'a chargée dans une camionnette. On a mis les bagages des nouveaux venus sur le kago et elles sont revenues ici.
On arrête de rigoler parce que la famille Adams rapplique avec des casseroles et des lampes à pétrole. C'est nous qui allons d'abord passer à la casserole. Je pensais que Keiko allait me choisir, mais elle ne  pourrait même pas me différencier des autres. C'est un des hommes plus âgés qui me donne un ordre. Keiko traduit :
— Toi, comme un chien.
D'accord, je me mets à quatre pattes. L'homme s'agenouille derrière moi. Il écarte mes fesses et il me crache sur l'anus. Décidément, tout le monde me crache dessus, aujourd'hui. Par-derrière, je ne l'ai jamais fait ! Pourvu qu'il soit....
— Aaaaaïïïïeeee !!! 
  



 
Il me viole ! Mon anus me fait un mal terrible... j'ai même un moment de flottement, comme si j'allais m'évanouir... J'ai l'impression que son sexe me transperce de part en part. Je pousse un cri à chacun de ses coups de reins. Ça fait rire le reste de la famille ! Deux autres hommes l'imitent car j'entends deux autres filles crier. Il donne quelques claques sur mes fesses meurtries... Mon anus doit serrer particulièrement fort son sexe, car il ne tarde pas à jouir. Il me balance son poison dans les entrailles !! Un peu grandiloquent, peut-être, mais c'est ce qui me vient en tête. Il se retire lentement et je crie à nouveau quand son gland étire complètement mon anus, au passage.
Ce n'est pas fini. Il parle et Keiko qui se fait lécher par une des filles traduit :
— Servante nettoyer.
L'homme s'est mis debout et il a son sexe devant mon visage. Je le prends en bouche et le nettoie... Il a un goût de sperme et d'autre chose. Quelle horreur !!.. Autour de moi, c'est à nouveau le film porno... Les deux filles qui ont été sodomisées doivent aussi nettoyer les sexes qu'elles ont souillés. Père et fille jouent avec deux filles... Quand tout le monde a joui – sauf nous, bien sûr – ils repartent avec les lampes à pétrole et comme hier, une faible lueur apparaît et nous permet de manger. Je ne crois pas que la Voix fait ça pour nous faire plaisir mais parce qu'il faut nourrir les animaux de traits. D'ailleurs, on mange à notre faim... On parle un peu, puis on va se coucher entre deux sacs de jute, aussi semblables et aussi serrées l'une contre l'autre que des sardines dans une boîte.
***
Le lendemain, on déjeune, puis c’est école. On progresse toutes et on arrive même à faire des phrases simples. Le moine nous dit :
— Connaître 400 mots suffit pour une servante. Dans une semaine, vous saurez parler et comprendre pour peu qu'on emploie des mots simples.
Comme à des enfants ?
Aujourd'hui, on a fini à 13 h, ce qui fait quand même 5 h de cours. On enlève nos tuniques et on va chercher à manger à la cuisine. Plus exactement, on va mendier notre repas. On se met à genoux devant la cuisine. Après un petit moment, les jeunes laissent entrer trois filles pour prendre des casseroles.
Dans la grange, dès qu'on a fini de manger, les jeunes arrivent. Keiko nous dit :
— Kagos.
Compris. On va à l'écurie et on se met sous les kagos. On sort de la ferme pour attendre devant l'auberge. On a toutes compris qu'il allait falloir conduire les gens d'hier au château. On attend.... Ils arrivent en parlant en anglais. Ils sont très contents de l'auberge et du repas. Un gros Japonais, que je vois pour la première fois, leur souhaite bonne route. Les cinq roulures, je veux dire les cinq geishas, montent dans les kagos. Elles ne demandent pas de badine aux jeunes. Enfin, pour le moment... On a toujours mal au dos et aux épaules et on démarre vers le château. Ils ont dû faire la fête car les filles somnolent. Fidèle à leurs méchantes habitudes, les jeunes nous donnent régulièrement des coups de badine.
En approchant du château,  on se rend compte à quel point il est grand. Il ressemble un peu à un gâteau de mariage à plusieurs étages. Il y a même des douves et un pont-levis. On peine sous le soleil... en sueur et le corps douloureux. Je dois avoir un peu ralenti, car un coup de badine m'atteint juste sous le pli des fesses. Je pousse un cri très aigu :
— Aïïïïeeee!
Ça fait rire les geishas. J'accélère. On passe le pont-levis et elles se lèvent de leurs sièges. Oh, ça fait du bien ! La porte du château s'ouvre et ils entrent. Venant d'une petite porte latérale, on voit arriver plusieurs servantes. Elles n'ont rien à voir avec nous : ce sont des Japonaises vêtues d'un pantalon rouge qui s'arrête juste sous les genoux et d'une petite chemise sans manche, rouge aussi. Elles portent d'énormes ballots de draps et de vêtements. Elles nous regardent en plissant les nez, c'est sûr qu'on a beaucoup transpiré.
Elles s'inclinent toutes devant les jeunes. Une de filles leur parle en japonais. Les jeunes leur donnent les badines qu'ils ont en main. Ensuite les servantes japonaises nous donnent des ordres assortis de nombreux coups de badines. C'est la folie, ici. On aurait de toute façon fait ce qu'elles veulent. Mais c'est vrai qu'avec les coups de badines, on obéit beaucoup plus vite... On charge les paquets de linge sur les kagos en poussant toutes des cris. Les servantes ont l'air de beaucoup s'amuser. Quand tout est chargé, les servantes saluent les jeunes et Keiko nous dit :
— Portez !
On va vite se glisser sous les gros bambous et on repart péniblement, car ces paquets de linge sont vraiment lourds, eux aussi. On prend une route qui nous conduit le long de la rivière. Il y a de grandes pierres plates, inclinées sur le bord de la rivière. On va faire la lessive à l'ancienne !
Les jeunes nous donnent des morceaux de savon brunâtres et des brosses dures. Aucune d'entre nous n'a jamais lavé de linge dans une rivière. Une des filles de notre groupe nous dit :
— On mouille le drap, avant de l'étendre sur une pierre et de mettre du savon sur les taches, puis on brosse, on rince et on met à sécher sur ces cordes.
À son accent, je crois que c'est la fille des Philippines, elle a peut-être fait ça dans son village. On travaille deux par deux, je ne sais pas avec qui je suis, car même pour nous, c'est très difficile de nous différencier. Je sais juste que la fille qui est devant moi, ce n'est pas moi, même si on se ressemble comme deux gouttes d'eau. 

  
Heureusement, les jeunes ne nous frappent plus pour le moment. Ils se sont déshabillés et jouent dans l'eau. Il nous faut bien trois heures, à douze, pour tout laver. On doit refaire des paquets de vêtements et de draps. Je suppose qu'on devra tout repasser. On repart vers la ferme. Sommairement essoré, c'est encore plus lourd... J'ai mal partout... On doit cependant aller vite et les jeunes ont leurs badines en main !
On arrive à la ferme, épuisées... On doit encore étendre le linge sur des cordes pour le faire sécher. Je suppose qu'on le repassera demain. On va boire au puits, puis on attend le repas en parlant un peu, on est toutes crevées...
Soudain, devant la grange, on voir arriver une de nous, enfin exactement semblable à nous. Est-ce une nouvelle ? C'est la chef qui comprend la première, elle dit :
— Ça doit être cette garce d'Abigaïl.

À suivre.

Un grand merci à Bruce Morgan, pour le super dessin.

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