vendredi 24 février 2017

La fille qui voulait voir la mer - 4

Personne ne répond. Je suis dans une armoire métallique, dans laquelle je peux à peine bouger de quelques centimètres.
Elle veut juste me donner une leçon, c'est tout. On va venir me délivrer dans un quart d'heure. Oh ! Mon Dieu... Je prie. Oui, je suis croyante. Bon, je ne dois pas paniquer. Lucia va me chercher. Je peux compter sur elle, pas de panique. PAS DE PANIQUE ! Je suis ici parce que je n'ai pas voulu qu'elle fasse pipi devant moi... mais j'ai bu plusieurs tasses de café et ma vessie se rappelle à mon bon souvenir. Je crie :
— Je dois faire pipi !
Je n'ai d'autres réponses que le vrombissement des machines.
Je me dis, ils vont venir, ils vont venir... Je crie, je pleure et puis... je suis tellement à l'étroit dans ce placard en métal que je ne sais même pas enlever ma culotte... Je mets la main en conque sur mon pubis, je serre les dents... et puis je fais pipi. Ça coule le long de mes jambes. Ce sont des voies de fait, ça! Pire c'est une séquestration. Dès qu'on arrive dans un port, je porte plainte.  L'intérieur de ms jambes et mes pieds sont mouillés. L'odeur du pipi se mélange à celle du mazout.
Depuis combien de temps suis-je ici ? 1 heure, 4 heures ? J'ai faim, je n'ai rien mangé depuis hier soir...
Je crie encore et puis, je me résigne... Je suis un peu dans un état second...
Au bout d'une éternité... la porte du placard s'ouvre. La lumière m'éblouit.
Carole est devant moi.
Je vais la... gifler... ou alors, lui dire :
— Pardon, Mademoiselle.
— Tu viendras t'excuser devant tout le monde tout à l'heure, parce qu'il n'y avait que Lucia pour servir l'apéritif et le déjeuner. D'un autre côt,é je ne pouvais pas laisser ton insolence et ta désobéissance.
— Non, Mademoiselle. Pardon.
— Bon... Nettoie tes saletés et change d'uniforme, tu pues.
— Oui, Mademoiselle.
— Quand tu seras propre, tu viendras t'excuser
Comment dire ? Je suis honteusement matée. Je vais vite me laver dans notre petit lavabo et puis je vais nettoyer le placard, comme un chien à qui on met le nez dans sa pisse. Je veux dire, c'est ce que je ressens. Lucia me l'a assez répété et, non, j'ai voulu donner une leçon de savoir vivre à Carole, genre "on ne pisse sous le nez de quelqu'un". J'ai ce que je mérite.
Lucia vient me rejoindre dans la salle des machines. Je lui dis :
— J'aurais du t'écouter, pardon.
— Ça va ?
— Oui, oui... Je dois aller m'excuser devant tout le monde. J'ai terriblement honte.
Elle rit... puis me dit :
— Honte de quoi ? Du fait que c'est une garce. Viens, on va y aller.
Comme le vent est tombé, tout le monde  est à l'arrière du bateau.
Il est 3 heure de l'après midi. Je lui demande :
— Tu crois qu'on aura la pose ?
— C'est ce que je vais lui demander.
Je m'accroche à elle, j'ai les jambes qui tremblent. Je suis restée 3 h debout, enfermée dans le noir.
On arrive à l'arrière, ils sont tous au soleil... Je pensais que tout le monde allait me dévisager, mais, non, on enferme une fille, enfin, une... servante dans une armoire, tout le monde s'en fout.
On va devant Carole, moi, les yeux baisés. Je lui dis :
— Pardon, Mademoiselle.
Elle répond :
— Met toi à genoux, sinon, je dois trop lever la tête.
J'obéis, bien sûr.
Je ne suis plus transparente tout à coup. Tout le monde me regarde.
Elle me dit :
— Approche.
Sur les genoux, j'avance et me met près d'elle. Je sais qu'elle va amuser tout le monde, elle adore faire ça. Elle pose sa main sur mon épaule et joue avec mon oreille en disant :
— Pendant que je buvais un verre au soleil en discutant, je pensais à toi, enfermée dans une armoire dans le noir et j'avais des remords...
Elle attend un moment, puis elle rit et poursuis :
— Mais non, je rigole, je trouvais ça amusant et même excitant. On en a parlé et tout le monde était d'accord, on trouvait très amusant de t'imaginer dans cette armoire dans le noir. Donc... puisque ça amuse tout le monde de t'imaginer occupée de pisser dans ta culotte enfermée dans une armoire, méfie toi à la moindre bêtise, tu y retourne.
Sa mère, finit quand même par lui dire :
— Tu es quand même une peste, Carole.
Elle ajoute :
— Mais tu as des idées amusantes.
C'est la peste et le choléra, la mère et la fille !
Voilà, elle a fait son petit numéro de sale garce, enfin presque, puisqu'elle me dit, encore :
— Comme tu es restée à ne rien faire, ce serait juste de te faire travailler cet après midi. Qu'est ce que tu en penses ?
— Je pense que vous avez raison, Mademoiselle.
— C'est bien. Tu commences à comprendre. Vous pouvez prendre votre pose.
Lucia me pince le bras et on dit presque ensemble :
— Merci, Mademoiselle.
On va vers l'avant du bateau et bien sûr, je me mets à pleurer bruyamment.
Lucia me prend dans ses bras et je mouille son épaule de mes pleurs. Elle me console. Quand je me calme un peu, elle me donne un kleenex en disant :
— Mouche-toi convenablement et viens, on va se changer les idées.
On passe d'abord à la cuisine. Heureusement Madame Simone fait la sieste, sinon, elle nous aurait peut-être donné un truc à faire.
On va à l'avant du bateau. Il y a Sylvain, celui qui m'a enfermée dans l'armoire et Franck le garde. Sylvain me dit :
— Sorry, Mona, mais je dois faire ce qu'elle dit.
— Oui, je sais bien.
Lucia cherche de la musique sur la radio qui est là, puis elle dit à Franck :
— On a envie de se distraire, tu veux bien danser avec elle ?
— Avec plaisir.
Mais... euh...
Il me prend dans ses bras et me serre contre lui, tandis que Lucia danse avec John.
Mon partenaire inattendu, est bien sûr plus grand que moi, mais il ne dépasse pas 1 m 80, heureusement. Il est costaud. Il me serre contre lui et je sens bien ses muscles. C'est surréaliste ! Il y a 2 heures, j'étais enfermée dans une armoire métallique et maintenant, je suis entre les bras d'un homme en train de danser... Je sens son sexe qui s'appuie contre mon ventre. Il est fort et j'ai tellement besoin de... réconfort. Je lui demande :
— Vous êtes un garde privé ?
— Oui, de "Weapon Group".
Je veux un garde qui me protège de cette folle de Carole. Je lui dis :
— Vous savez que...
Il ne me laisse pas terminer, il m'embrasse... Et, non, je ne lui dis pas " dites donc vous je ne suis pas celle que vous croyez..." Je ne joue pas à la ville assiégée, qui ne se rendra à aucun prix. Je suis une ville qui a subit... l'enfermement et qui tend ses clefs au libérateur, en disant "Welcome strangers".
Sa langue est dans la ville, je veux dire dans ma bouche. Je fonds sous elle. Et ma bouche n'est pas la seule à s'offrir, à l'étage en dessous, ma chatte s'est réveillée et elle frémit en sentant juste sur mon ventre, à cause de la différence de taille, la barre dure d'un sexe d'homme..
Ne croyez pas que je sois le genre de fille qui se couche et écarte les cuisses quand un homme lui dit de s'assoir. Je n'ai eu que 2 amoureux, enfin je veux dire deux amants.
L'homme me dit :
— Tu me plais beaucoup. On va dans ma cabine.
Ma raison dit non, mais, je miaule :
— Oouiiii...
Je me tourne vers Lucia pour lui dire que... enfin que...
Mais, c'est inutile, car elle me dit :
— Moi aussi, je vais visiter une cabine.
On va dans la cabine de mon garde du corps et on se déshabille.
On s'enlace encore. Puisqu'on est quand même dans la 4ème dimension, autant céder à mes pulsions : je me mets à genoux et j'embrasse son sexe et les alentours, je veux dires ses poils, ses couilles, la hampe dure de son sexe. Je prends le gland humide dans ma bouche. Je suce un inconnu, enfin, je ne connais que son prénom. Je fais ça un moment, mais j'ai envie d'autre chose. Debout, je relève ma jupe et me couche sur son lit. En me tortillant, j'enlève ma culotte.
Il embrasse mon ventre, mais je lui dis :
— Viens sur moi.
Je veux sentir son corps sur le mien. J'ai une petite appréhension vu la dimension de son sexe, mais il entre très facilement, il faut dire que ma ville a ouvert ses portes à deux battants et même huilé les gonds....
Je l'ombrasse sur la bouche pendant qu'il me baise rapidement. Je relève même mes jambes et croise les pieds sur ses reins. Son sexe explore des régions où un sexe d'homme n'a jamais mis les pieds. C'est une image.
Vous avez peut être remarque que je parlais beaucoup ? Quand je fais l'amour, je manifeste beaucoup aussi. Dès que sa langue quitte ma bouche je dis :
— Oh ouiii, c'est boooon.... ouiiii... plus foooort... aaahhhhh....
Lui me dit :
— Ccchhhuuuttt.
Et il met sa main sur ma bouche. Bâillonnée, c'est encore meilleur.
Une petite tornade tropicale prend naissance du côté de mes ovaires ou de mes trompes de Phaloppes.  Et puis elle tourne, grossit et puis elle balaie tout sur son passage. Des débris divers sont emportés parles vents violents. Et puis des objets plus grands comme des voitures des toits de maisons tournoient dans le siphon de la tornade. Je vous rassure toute de suite aucun animal et aucun humain ne sera blessé et les assurances dédommageront tout le monde honnêtement ! Bref, je jouis, mais bien, comme une servantes baisée par un mercenaire... en faisant :
— OOOOHHHHH
Voilà la tornade faiblit. Je redescends sur terre. Un inconnu me dit :
— Eh ben dis donc, tu fais pas semblant, toi !.
Vous croyez qu'on m'aura entendue.
L'inconnu rigole et répond :
— Je crois que même les cachalots qui sondent à 300 mètre de profondeur t'ont entendue.
Il m'aide à me relever et me donne une claque sur les fesses en disant :
— Rhabille toi vite et va rejoindre Lucia à la cuisine.
Ouch ! Oui, je ne sais pas pendant combien de temps on a baisé. Qu'est ce que vous voulez, on m'enferme, puis on me baise, j'en perds la notion du temps.
A suivre.
Il y a deux possibilités.
1 - L'éditeur qui l'a reçu, accepte mon livre. Parce que c'est une histoire extraordinaire, vraiment différente de ce qu'on lit d'habitude.
D'accord, ce livre c'est comme mon enfant et je l'aime.
2 - L'éditeur le refuse... Découragée, j'apprends à faire des origamis ou à composer des haikus ou encore à l'Ikebana, art du bouquet...
De toutes façons, je vous dirai quoi... et je continuerai à publier des histoires, ici...

Au bois de Boulogne...

Mais non, je n'ai pas travaillé au Bois de Boulogne... ou alors, j'ai oublié :o)
Tout sur mes livres, c'est ici :
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lundi 20 février 2017

Il fait chaud...

... dans les bois la nuit et puis il y a cette allergie aux vêtements :o)


J'en parle dans mes livres à partir de 2,99 e.
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bisous, mia

vendredi 17 février 2017

Ben, il est passé où...

... le satyre ??


Et, puis, comme d'habitude, je vous parle un peu de mes livres.
Un hommes d'affaires riche et puissant se réveille dans la peau d'une jeune esclave qui n'a plus qu'un seul droit : obéir.
Que va-t'il devenir ? Vous le saurez pour 2,99 e.
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jeudi 16 février 2017

La fille qui voulait voir la mer - 3


On va à l'arrière du bateau. Il y a des gens assis, d'autres qui arrivent.
Lucia me souffle :
— Présente-toi.
Je fais une révérence et je répète ce que la grosse blonde m'a dit de dire :
— Bonjour, je m'appelle Mona, je suis la nouvelle bonne et je suis à votre service.
Les gens me jettent un coup d'œil indifférent. Madame me fait signe de venir près d'elle. Elle me dit :
— Regardez bien comment fait, Lucia.
— Oui Madame.
Je vais près de Lucia qui demande aux gens, ce qu'ils veulent boire. Elle ne note rien. On retourne à la cuisine. Madame Simone cuisine et ne fait pas attention à nous.
On prépare les boissons sur deux plateaux : coca, daiquris, scotch, jus de pamplemousse, chips...
Ensuite on va à l'arrière et Lucia sert tout le monde, tandis que je suis derrière elle avec un plateau. Comment on fait quand la mer est agitée?
Quand tout le monde est servi, j'entends Carole qui dit :
— Lucia, mon petit singe préféré. J'ai chaud, viens me faire de l'air avec ton plateau.
Oooh! Je suis vraiment scandalisée qu'elle l'appelle petit singe. Lucia s'approche d'elle en souriant et balance son plateau de bas en haut, tandis que  Carole lève les bras pour s'aérer les aisselles.
Tout le monde a l'air de trouver la plaisanterie amusante. Sa mère lui dit en souriant :
— T'exagère, Carole.
— Ben, quoi, M'man, Lucia c'est ma petite esclave. Il faudrait qu'elle soit nue et qu'elle m'évente avec une feuille de palmier. Tu aimerais faire ça, Lucia ?
— Oh, oui, Maitwesse !
— C'est bien, tu es une bonne petite négresse.
Lucia vient près de moi, me donne un coup de coude,  on fait une révérence avant de retourner à la cuisine.
Je lui dis :
— Quelle garce !
— Mais, elle joue, je m'en fous, moi... Elle peut me traiter de singe ou d'esclave, qu'est ce que j'en ai à faire... D'ailleurs quand j'ai eu besoin d'un coup de main, j'ai pu compter sur elle. Les choses ne sont pas blanches ou noire, Mona.
— Oui, Maitwesse.
Elle rit, moi aussi, autant le prendre à la plaisanterie comme elle !
Madame Simone sort de la tête de la cuisine et nous engueule :
— Vous n'êtes pas là pour discuter. Tu as envie d'être punie Lucia ?
— Non pardon, Madame Simone, mais Mona est...
— Je m'en fous... Faites, votre service en silence, dernier avertissement Lucia.
— Oui, Madame Simone.
Comme, je fais une drôle de tête, genre le menton qui tremble comme un bébé qui va pleurer, elle me dit tout bas :
Elle va près de la cuisinière et lui dit :
— Pardon, Madame Simone, c'est son premier jour...
— Ouais...
On termine de servir l'apéritif, puis le repas... Ils mangent à l'arrière du bateau sous une toile qui se tend automatiquement au dessus d'eux. Lucia et moi on court pour les servir...
Ce n'est pas à 2 h qu'on a quartier libre, c'est à 3 h. Madame Simone fait la sieste, tant mieux. On peut enfin manger et c'est bon, c'est la même chose qu'eux... Lucia me dit :
— Tu vois on n'est pas obligée de manger les restes.
Elle rit en voyant ma tête. Manquerait plus qu'on doive manger leurs restes...
Enfin on mange quand même un peu leurs restes, car on se partage une petite boite de vrai caviar à peine entamée, c'est délicieux  Quand on a finit, elle me dit :
— Viens on va se balader.
Elle me dit qu'elle s'appelle Joséphine et qu'elle vient de Sainte Lucie dans les Antilles. Carole n'aimait pas Joséphine et l'a rebaptisée Lucia.
Elle me parle des gens qui sont sur le bateau. Il y a Monsieur et Madame Gomez avec leurs enfants, un garçon et une fille, qui ont environ mon âge. Un autre couple d'une cinquantaine d'années, Monsieur et Madame Jacquot . Ensuite, le capitaine, son second, John, qui est le mari de Madame Simone, deux matelots Marc et Sylvain et enfin, Franck chargé de la sécurité.
Je lui demande :
— Comme un mercenaire ?
— Oui, il est armé. On est très loin de la Somalie, mais il peut y avoir des pirates partout.
Charmant !
Tout en faisant le tour du bateau, enfin vers l'avant, j'ai pris sa main, ça me rassure. Devant un escalier qui va vers les ponts supérieurs, elle ma dit :
— Tu dois lâcher ma main maintenant, ma petite fille.
— Pardon, mais je suis stressée.
— Fais ce que te dis Carole, c'est le plus important. Elle veut juste qu'on lui obéisse.
De toutes façon, je n'ai plus le choix.
— Ils sont exigeants, mais, ils payent très bien. Surtout ne discute pas avec Carole. Même si tu as raison, tu t'excuses le plus platement possible et ça passera.
— On ne m'a même rien dit, de ce que je devrai faire...
— On est à leur disposition 24 h sur 24. Enfin, ça, c'est la théorie. Tu pourras dormir sauf 1 ou 2 fois par semaine, maximum... où ils te dérangeront la nuit. On est libres, l'après midi  de 2 à 4 h.
— On peut nager ?
— Ah non, pas de domestiques dans leur piscine. Tu penses, ils ne voudraient jamais d'une bonne ou d'une négresse dans leur piscine et comme je suis les deux.
Elle rit en disant ça.
On monte jusqu'à une petite cabine où se trouve le Capitaine. Elle me présente. Il m'embrasse et me dit :
— Madame sait choisir son personnel, tu es ravissante.
— Merci, capitaine, vous êtes gentil, vous.
— Tu sais les riches...
Oh, oui, je m'en rends compte... à mes dépens.
La vue qu'on a dessus est très belle. Je voulais voir la mer, je la vois.
En se baladant, Lucia m'explique ce qu'on devra faire le lendemain : servir le petit déjeuner, nettoyer les cabines, ranger, préparer le déjeuner, puis le servir après l'apéritif. 2 h de liberté, ensuite, préparer le repas du soir et le servir...
Bonjour l'esclavage !
***
Le soir, on sert le repas à l'intérieur car le vent s'est levé. J'imite tout ce que fait Lucia. A 10 h on doit faire la vaisselle, car Madame n'aime pas que la vaisselle sale traîne. Heureusement, il y a un lave-vaisselles. Vers 11 h on va se coucher. Dans notre petite cabine, il fait très chaud. Lucia me dit :
— Tu sais, je dors à poils.
— Euh... oui...
Moi, je garde ma culotte...
On se couche sur le côté, l'une derrière l'autres, elle devant, moi derrière. Mes seins frôlent son dos, elle rit et me dit :
— Tu me chatouilles, c'est encore mieux que tu t'appuies.
Je me laisse aller contre sa peau douce et moite. Je suis hétéro, mais, bon, c'est émouvant... On s'endort rapidement...
Chapitre 3 – Au cachot.
Le lendemain le réveil sonne à 7 h. C'est tôt, je suis crevée... Alicia me secoue :
— Allez, debout...
— Je suis crevée...
— Mais non, bouge...
Je me lève et lui demande
— On se lave
— On n'a pas la temps ma belle. Habille-toi.
Je remets mon uniforme et ma culotte de la veille, ce qui n'est pas du tout dans mes habitudes.
On va à la cuisine. Madame Simone se lève plus tard, mais, il y a déjà un des marins qui attend. Les hommes viennent manger dans la cuisine. Les 3 autres arrivent. Le capitaine viendra plus tard. Les hommes sont sympas, ils ont un peu les mains baladeuses, Lucia se dérobe en riant... C'est surprenant d'avoir une grosse patte qui vient se plaquer sur les fesses, je ne suis pas habituée.
On doit se dépêcher. Il y a des invités qui mangent dans la salle à manger, d'autres, sur le pont arrière, on court beaucoup. Il manque tout le temps quelque chose... Et, il ne faut surtout pas oublier les révérences. Ils ne font pas attention à nous, mais à la moindre chose qui ne va pas on se fait rappeler à l'ordre. Lucia me dit plusieurs fois :
— Fais surtout ce que te dis mademoiselle Carole.
Justement quand ils ont fini de manger, elle me dit :
— Viens avec moi.
Oh ! Je pensais qu'elle ne se lavait pas tous les jours. Ça me gêne vraiment de faire ça. Elle me dit :
— La toilette de la salle de bains est sale, nettoie-la. On se demande bien ce que vous foutez Lucia et toi !
Alors, là, je saurais bien lui dire, tout ce qu'on doit faire dans la journée... Je suppose que c'est juste pour m'humilier.
Je vais chercher une brosse, du savon... et surtout des gants.
Je retourne chez Carole. Elle est en string. Ça me met vraiment mal à l'aise. Je dois me mettre à genoux pour nettoyer l'arrière de la toilette. C'est ce moment là qu'elle choisit pour venir. Elle me dit :
— Pousse toi !
Elle descend sa culotte et s'assied sur la toilette. Je suis à genoux pratiquement entre ses cuisses. Je suis sûre quelle le fait exprès, pour voir ma réaction.
Moi, je veux bien faire des révérences mais je ne veux pas qu'une petite bêcheuse vienne me pisser sous le nez.. Je lui dis :
— Je vous laisse faire Mademoiselle, appelez-moi, quand vous avez fini.
Je sors de la cabine tandis qu'elle crie :
— Je t'ordonne de rester ici.
Mon cul ! Oui, bon, c'est trivial, mais il y a des limites. J'attends dans le couloir, quand même mal à l'aise. J'attends ou je rentre ? Je n'ai pas à me poser la question parce qu'elle sort de sa cabine, toujours en string et file vers l'avant du bateau.
Quelques minutes plus tarde elle revient avec Sylvain un des matelots, derrière elle. Il a l'air prodigieusement intéressé par le spectacle.
Elle lui dit :
— Mets cette fille au cachot.
Quoi? Quel cachot ? Je lui dis :
— Mais vous ne pouvez pas, vous...
L'homme me prend solidement par le bras. Je crie :
— Aie ! Vous me faites mal...
On marche un moment, lui me tirant. On descend un escalier et on se retrouve dans la salle des machines. Je crie :
— Au secours, vous n'avez pas le droit.
Mon cri couvre à peine le bruit des machines.
Il ouvre une armoire métallique, me pousse dedans et referme la porte.
Je crie :
— Je suis claustrophobe.
C'est vrai, en plus.

A suivre.

Si vous voulez me dire ce que vous pensez de cette histoire ou avoir des renseignements sur mes livres, je suis ici : mia.michael@hotmail.fr

mercredi 15 février 2017

La nuit de noce d'Eva...

Eva plus été séduite par la voiture et le compte en banque en banque de son petit mari.
La nuit de noce arrive et là, c'est la cata : non seulement, il a un tout petit pénis, mais il jouit en 2 minutes. Dépitée, Eva va chercher le beau barman qu'elle a repéré au bar de l'hôtel, il est ravi de lui rendre service et la baise sous les yeux du petit mari. D'accord, ce n'est pas convenable, mais, à la fin, c'est fun, même pour le mari... C'est dans mon livre "Les fesses d'Eva L." à 2,99 e
"
https://www.kobo.com/be/fr/ebook/les-fesses-d-eva-l

jeudi 9 février 2017

La flle qui voulait voir la mer - 2

 
L'homme me conduit vers l'arrière du bateau. Il y a une petite piscine. Tout autour, il y a des banquettes et une table et des chaises. Deux hommes sont assis à la table et consultent des papiers, tandis que les deux femmes sont allongées sur des chaises longues et prennent le soleil, les seins nus. C'est surprenant ! Il y a une femme d'environ 38 ans, un peu forte et une jolie fille de mon âge qui a une longue chevelure noire. Je leur dis :
— Bonjour...
C'est la femme qui répond :
— Bonjour vous êtes Mona, c'est ça ?
— Oui, Madame.
Je suis dans mes vêtements de Paris et je me mets à transpirer, debout en plein soleil.
— John va vous montrer votre cabine, pour que vous puissiez mettre votre uniforme, mais la première chose à faire quand vous entrez ou vous sortez d'une pièce où il a quelqu'un, c'est de faire une révérence. Allez y.
J'ai cherché sur le Net pour voir comment c'était une révérence. Je croise mes jambes, mes mains relevant mon jean, tête inclinée.
Elle dit :
— Ce sera mieux avec une jupe. Bon, John, montrez lui sa cabine.
— Oui, Madame.
Je me retourne, mais, il me murmure :
— Révérence.
Oh, c'est vrai. Je dis :
— Pardon Madame, je n'ai pas encore l'habitude.
Je fais la 2ème révérence de ma vie. Je sens que ce ne sera pas la dernière.
On prend des escaliers et on monte vers les ponts supérieurs. Il ouvre une porte et on entre dans une petite cabine. Il y a un hublot, heureusement, sinon, bonjour la claustrophobie. Il me dit :
— Tu partageras la cabine avec Lucia, l'autre bonne.
— Mais, c'est un lit d'une personne...
Il hausse mes épaules en disant :
— Vous n'êtes grosse ni l'une ni l'autre.
— Dites, elle n'a pas l'air facile, Madame.
— Fais ce qu'elle te dit et ça ira.
— C'est mère et fille ?
— Oui. Fais attention à la fille, c'est elle qui va s'occuper de toi et elle n'est pas commode.
Charmant ! Je veux rentrer chez moi ! Non, je n'ai plus de chez moi.
Il ajoute :
— Change-toi, puis va chez Madame. N'oublie pas la révérence.
— Oui, Monsieur.
Sur le lit il y a "mon" uniforme. Je me déshabille et je le mets. Je fais un bond d'un siècle dans le temps je passe de 2020 à 1920... Il se compose d'une robe noire avec des manches courte. L'encolure arrondie et les manches sont garnies d'un bord blanc. Il y a un tablier blanc qui se noue derrière le cou et autour de la taille. Enfin il y aune petite coiffe en dentelle à fixer dans les cheveux avec des épingles.
Les chaussures sont noires et plates.
Je sens que le bateau bouge, c'est moi qu'on attendait pour appareiller.
Quand je suis prête je refais tout le chemin en sens inverse. Ce bateau est immense. Je finis par me trouver à l'arrière. Je fais une révérence et je dois passer par la sale à manger. Ce bateau est immense. J'arrive à l'arrière. Je fais une révérence et je dis :
— Voilà je me suis changée, Madame.
— Bien, bien, ma fille. Allez à la cuisine et présentez vous à la cuisinière.
Sa fille qui est toujours à côté d'elle, lui dit :
— Je la prendrais bien pour me laver...
— C'est une excellente idée, Carole, tu sens la transpiration ! Tu devrais mettre du déodorant et te laver tous les jours.
— C'est les vacances, m'man...
Elle me regarde pas gênée du tout des réflexions de sa mère. Elle me dit :
— Viens avec moi, petite.
C'est surprenant de se faire appeler "petite" par une fille de mon âge et plus petite que moi. Et puis, elle ne sait pas faire sa toilette toute seule ?
Sa mère lui dit :
— Ne sois pas trop familière avec les domestiques, Carole.
— Mais non, M'man.
On va dans sa cabine, qui est 5 fois comme celle que je dois partager avec l'autre femme de chambre. Elle a même une salle de bains avec une douche. Elle enlève sa culotte de maillot. Je trouve, ça très gênant.
— Ouvre les robinets de douche. Tiède.
Quand l'eau coule, elle met sa main sous le jet et me dit :
— Tiède ! Ça, c'est froid.
J'augmente le chaud et ça lui convient.
— Prends un gant de toilette, du savon et lave moi.
Elle est complètement nue devant moi. Et, nue, c'est le mot qui convient, parce qu'elle est épilée. Elle n'a vraiment aucune pudeur. Je reste d'abord décontenancée. Elle me dit sèchement :
— Tu attends le dégel ?
— ... euh... je suis un peu surprise, parce que...
Elle me coupe, et en articulant bien, comme si j'étais débile, elle redit :
— Tu prends le gant de toilette, tu mets du savon et tu me laves.
— Oui, Mademoiselle.
Je la savonne entièrement... Moi, je ne voudrais jamais qu'on me fasse ça. J'ouvre la douche pour la rincer, ensuite, je dois la sécher, la coiffer, et enfin chercher un maillot dans le tiroir qu'elle me désigne.
Allez, Mona, tu serais dans un bureau avec un chef de service chiant, ce serait bien pire. Ici tu as lavé une fille, ce n'est pas un boulot tellement dérangeant. Un peu humiliant, peut être.
Ce qui est surprenant, c'est la désinvolture de cette fille. Tout à coup, elle s'assied sur la toilette et fais pipi.
Là, je deviens toute rouge. Pense aux 3000 e par moi, Mona.
J'essaie de comprendre la mentalité des patrons. S'il faut se cacher de sa femme de chambre, ça devient compliqué. Oui, mais de la à pisser devant elle!
Je suis quand même soulagée quand Carole met sa culotte, toute seule. Bravo.
Elle me dit :
— Range la salle de bains et la chambre. Quand, c'est fait va à la cuisine, on te dira ce que tu dois faire.
On avait dit femme de chambre pas bonne à tout faire. Je le pense, je ne le dis pas. Bah ! Ce n'est que ranger.
Elle n'est pas soigneuse, il y a des vêtements sales par terre, des bouteilles vides et même une assiette avec un reste de nourriture. Je viendrai chercher ça plus tard avec un plateau. Je retourne dans la salle à manger. Il y a un couple d'une cinquantaine d'années, assis dans des fauteuils, ils discutent. Je fais maladroitement, une révérence en disant :
— Bonjour Monsieur, bonjour Madame.
La femme est une grosse blonde décolorée avec beaucoup de bijoux. L'homme, un grand maigre avec une barbe noire. Elle me dit :
— Vous êtes la nouvelle bonne ?
— Oui, Madame.
— Vous vous appelez comment ?
— Mona, Madame.
— Alors, je vais vous donner une leçon de savoir vivre, Mona. D'abord vous deviez attendre qu'on ait finit de parler avant de nous adresser la parole. Lorsqu'un de nous vous regarde, vous devez faire une révérence et dire "Bonjour Monsieur, bonjour Madame, je suis Mona, la nouvelle bonne à votre service."
— Oui, Madame.
— Eh, bien allez-y ma fille, faites le!
Je fais une révérence et répète ce qu'elle a dit.
— Retenez la leçon.
— Oui, Madame. Mais si on m'a dit d'aller vite chercher quelque chose, je ne peux pas rester à attendre que vous me regardiez et...
Elle me coupe (c'est pas poli) :
— Dans ce cas, vous faites une révérence et vous continuez votre chemin sans nous parler. Mais, ce que vous venez de faire c'est "répondre" et c'est une chose que les domestiques ne doivent faire en aucuns cas. C'est compris ?
— Oui, Madame.
— C'est bien, ma fille, vous pouvez disposer.
MERDE ! Tombe à la mer, saloperie ! J'ai les joues brûlantes de honte et les larmes aux yeux. C'est de la folie ! Que suis-je venue faire dans cette galère ? Et, galère est le mot qui convient !
Bon... je respire calmement. Je cherche un peu et puis je trouve la cuisine. Assises autour d'une table, il y a une femme d'une trentaine d'années, assez jolie et bien en chair, elle lit un magazine. En face d'elle, il y a une jolie métisse qui épluche des légumes. Elle a un uniforme semblable au mien. Quand je dis jolie, je suis loin en dessous de la vérité : elle est ravissante. Elle a des grands yeux, un petit nez, une bouche trop belle... Je fais une révérence et je dis :
— Bonjour Madame, bonjour Mademoiselle, je suis Mona la nouvelle bonne, à votre service.
La métisse éclate de rire, tandis que la femme brune me dit.
— Enfin une bonne stylée, c'est pas comme toi, Lucia.
La métisse répond,
— Mais, je vous fais aussi des révérences, Madame.
— Pas aussi bien qu'elle.
La métisse se lève et vient m'embrasser. Ouf ! Pour elle, j'existe en tant que personne..
Je lui explique :
— Je n'ai pas l'habitude... et des gens dans la salle à manger m'ont engueulée...
Elle voit que j'ai les larmes aux yeux et dit :
— Tu es tombée sur Madame Gomez, c'est une emmerdeuse. ..
Ça ne plait pas à Madame Simone, qui lui dit :
— Ce n'est pas tes affaires Lucia. Tu as envie de nettoyer les ponts à la place des matelots ?
— Pardon, Madame, mais...
— Mais, rien. Tais-toi...
Oh, que j'en ai marre d'être ici. Elle se tourne vers moi. Elle me dit :
— Je suis Madame Simone, la cuisinière et cette petite malpolie (elle me désigne la métisse), c'est l'autre bonne.
— Oui Madame, c'est la première fois que je suis en service...
— On te dira ce que tu dois faire. C'est Mademoiselle Carole, la fille de Madame qui s'occupe des domestiques. Tu vas aller servir l'apéritif avec Lucia. Madame voudra te présenter aux autres.
Lucia se lève et lui dit :
— On y va, Madame Simone ?
— C'est ce que je viens de dire, non ?
— Oui, Madame Simone.
Elle vient près de moi, me pousse du coude. On fait une révérence et on sort.
Elle me dit :
— Fais pas attention, elle a ses règles et Carole lui a passé un savon. D'habitude, elle me fout la paix.
Au bord des larmes, je lui dit :
— A part vous tout le monde est vraiment désagréable.
— D'abord, tu peux me tutoyer, ensuite, les riches se croient tout permis, mais on s'en fout, ils payent en conséquence...
— Oui, mais...
Elle me coupe :
— On parlera plus tard, viens on ne peut pas traîner.

A suivre.

mercredi 8 février 2017

Je vous invite...

... à venir me rendre visite sur mon coin auteur d'Amazon.
Il y a du café frais et la serveuse (bibi !) n'a jamais de culote :o)
c'est ici :

https://www.amazon.fr/Mia-Michael/e/B01MRVYT44/ref=ntt_dp_epwbk_0

lundi 6 février 2017

Mais, non...

... je n'ai pas fait d'augmentions mammaire :o))

 
Je me sens très seule, ici. Si vous avez des idées sur la façon de faire connaître, ce super gentil de me le dire...

dimanche 5 février 2017

La fille qui voulait voir la mer - 1


Chapitre 1 – Une mauvaise passe

Il existe une loi des séries. En l'espace d'une semaine, j'ai appris que mon petit ami me trompait, que les parents de ma meilleure amie déménageaient à Aix en Provence où elle allait poursuivre ses études et enfin, que j'avais raté ma première année à l'université.
Un petit ami ça, se trouve, une meilleure amie c'est plus difficile, mais le pire c'est la poursuite de mes études. Il fallait absolument que je réussisse cette année. Je sais que j'allais avoir des problèmes avec ma mère et surtout avec mon beau-père.
J'ignore ce que je ferai de ce récit, rien sans doute, mais il faut que je commence par parler de moi. Physiquement, c'est plutôt agréable à faire. J'ai 19 ans, je mesure 1 m 70 et je suis jolie. Je suis très foncée de cheveux et j'ai de grands yeux noirs, comme ma grand mère espagnole. Je suis mince, tout en ayant 90 B de tour de poitrine et j'ai des fesses, enfin je veux dire, j'ai des fesses, bombées. J'ai un physique de starlette et il arrive que les hommes me sifflent dans la rue. Passons à un aspect beaucoup moins glamour de ma personnalité : je suis angoissée, bordélique, j'ai peur d'un tas de choses et j'ai très peu confiance en moi. Ah, oui et, comme mon beau-père et ma mère me le répète tous les jours, je suis une grosse paresseuse...
Quand j'apprends que j'ai raté mon année, je rentre chez moi, comme un écolier qui a des parents sévères et qui ramène un mauvais bulletin. Les deux sont vrais : j'ai des parents sévères et j'ai un mauvais bulletin.
Ma mère est dure avec elle-même et encore plus avec les autres. Après le départ de mon père, elle a épousé un homme qui lui ressemble : maniaque, autoritaire et radin, la totale, quoi.
Je n'ose pas rentrer tout de suite et je traîne ma détresse et ma trouille jusqu'au musée d'Orsay... Plus, exactement, je vais à l'Orangeraie voir les Nymphéas de Manet. Cet homme âgé et qui ne voyait plus bien, à cause de la cataracte a fait un ensemble de grandes toiles de toute beauté. Assise au milieu de la salle, je suis entourée des nymphéas de son jardin de Giverny. C'est tellement beau et je suis tellement angoissée que je me mets à pleurer. Pour vous situer, je pleure quand je regarde un film romantique ! La honte !
Je rentre à la maison avec les yeux et le nez rouges.
J'annonce tout de suite la mauvaise nouvelle, je dois recommencer cette première année. J'aimerais dire que ma mère me prend dans ses bras et me console. Hélas, non, mon beau-père et elle m'engueulent copieusement. Ils me traitent, de paresseuse, d'idiote, de parasite. Pour terminer, mon beau père me dit :
— Tu ne crois quand même pas qu'on va continuer à t'entretenir! Tu as 8 jours trouver du travail. Tu ne vas pas continuer à vivre à nos crochets, si tu veux rester ici, tu devras participer aux frais.
Je regarde ma mère. Elle est d'accord, bien sûr. Elle me dit :
— Tu étais prévenue, Mona. Si tu avais travaillé au lieu d'aller voir des expositions de peinture et de sortir, tu aurais peut-être réussi. Ton beau père est généreux de te donner 8 jours pour trouver du travail, tu peux le remercier.
Ça, jamais !
— Tu as entendu ?
Les larmes aux yeux, je lui dis :
— Merci beau-papa.
Je ne veux pas de conflits avec lui. Il me fait peur, je veux dire, physiquement.
Je ne m'attendais pas à autre chose...
Je souhaite ne plus jamais les voir. Mon beau père est dans son rôle, je ne suis pas la belle fille qu'il souhaite, mais ma mère, franchement... quelle sale garce.
Il faut que je trouve du travail et surtout que je ne dépende plus de ces... gens. Je remplis deux sacs avec mes affaires et, vers 21 h, tandis qu'ils regardent le télé, je quitte la maison. Je pense à une vieille chanson des Beatlles "She's leaving home.". Sauf qu'eux, ils seront ravis que je ne sois plus là !
Je prends le métro avec mes deux sacs et je vais chez une amie que j'ai prévenue plus tôt.
Elle me console, on mange de la glace, on fume un joint. Je dors dans son lit avec elle en lui tenant la main.
***
Le lendemain, je vais sur le Net, pour chercher du boulot. Hélas, en cette année 2020, le chômage est... florissant. Pour n'importe quel boulot, on demande des diplômes et moi je n'ai que le bac et encore, je l'ai réussi de justesse.
Je ne souhaite qu'une chose trouver un boulot "loin", genre, élever des kangourous ou des koalas en Australie.
Je trouve un site qui propose différents emplois sur des yachts de luxe et des bateaux de croisières. J'adore la mer, même si je ne connais que la mer du Nord et la Manche. Il y a de très beaux endroits dans le Nord, mais je voudrais voir une mer plus... exotique. Voilà, ce qu'il me faut partir en mer, loin, au soleil. Après tout, je parle Espagnol et Anglais. Disons, plutôt, que je me débrouille.
Le lendemain matin, mon amie me dit :
— Arrête de pleurnicher, agis. Vas à cette agence.
Oui, je vais faire ça ! A moi, les croisières au bout du monde, même si je dois travailler.
J'arrive à l'agence qui a mis l'annonce et je dis à l'employée :
— Je voudrais des renseignements au sujet du travail sur des bateaux et des yachts.
— Certainement, vous avez un CV, des références ?
— Non, mais... je parle Espagnol et Anglais... et... j'ai le bac.
— C'est tout ?
— Je suis motivée.
La fille me souris :
— Alors, je ne peux vous proposer qu'un travail de service et de nettoyage...
Elle est folle ! Je lui dis :
— Bonne ?
— Disons, femme de chambre. Que voulez vous faire d'autres, sans qualification et sans diplômes, Mademoiselle ? Cependant, vous êtes jolie. Vous pourriez convenir à des gens qui veulent du personnel ayant un physique très avenant.
— Merci, mais, je ne suis pas une bonne.
— Comme vous voulez. Je vous signale quand même que c'est payé 3000 e.
— Par mois ?
— Oui, bien sûr, par mois. Le directeur pourra vous en dire plus.
Elle prend son téléphone et dit :
— Monsieur le directeur, il y a une jeune fille très jolie qui pourrait convenir à Monsieur Falken.
— .....
— Oui, Monsieur le directeur.
Elle ouvre une porte qui se trouve derrière elle et me dit :
— C'est la troisième porte.
Je frappe, j'attends une réponse et j'entre.
Oh ! Ce bureau est immense. Il y a des reproductions de bateaux anciens sur des étagères, des aquariums avec des poissons multicolores et un gros Monsieur d'une cinquantaine d'année assis derrière un très grand bureau.
Je lui dis :
— Bonjour Monsieur, voilà...
Il me coupe :
— Oui, je sais. Enlevez votre manteau et faites quelques pas.
Derrière lui, il y a une reproduction de "La Grande Vague" d'Hokusai. J'adore cette gravure, ces pêcheurs qui...
— Vous avez entendu, Mademoiselle ?
— Oui, pardon, Monsieur, je regardais la gravure et....
Il redit :
— Enlevez votre manteau et faites quelques pas.
Je fais ce qu'il dit.
— Relevez votre pull et tournez-vous, Mademoiselle.
Oh ! Il veut voir mes fesses ou quoi ?
Je fais à nouveau ce qu'il demande et je marche devant lui.
Je ne me sens pas à l'aise du tout, c'est peut être un pervers qui va me sauter dessus ?
Il me dit :
— Bien. Physiquement vous convenez tout à fait. Il s'agit d'un travail de femme de chambre sur un yacht de grand luxe. Il y a une petite dizaine de personnes à bord.
Je me suis rapprochée de son bureau et je m'assieds sur une des chaises.
Il me dit :
— Restez debout, Mademoiselle.
Oh ! C'est choquant ! Je vais... l'écouter, d'abord et puis je m'en vais.
Il a l'air d'apprécier le fait que je ne me rebiffe pas. Il explique :
— Vous serez deux femmes de chambre. Le bateau va remonter toute la Méditerranée depuis Palerme. Ensuite, il naviguera le long de le long de la côte de l'Afrique de l'Ouest. La femme de chambre peut accompagnerez ses patrons lors des escales et des safaris... C'est un voyage de plusieurs mois. Comme vous n'avez aucun frais, c'est une façon de voyager, de voir du pays et de gagner beaucoup d'argent.
C'est vrai. Je lui demande :
— C'est payé 3.000 e par mois ?
— Oui, 3.000 e net. L'argent sera versé chaque mois sur votre compte en banque.
Je n'en ai pas, mais je peux m'occuper de ça.
Je lui demande encore :
— Il s'agit donc de servir à table et...
Il ma coupe et dit :
— Vous devrez servir à table et faire tout ce que vos patrons vous diront.
Le mot "patron" m'écorche un peu les oreilles, mais d'un autre côté, à la maison, ma mère et mon beau-père me traitent comme une bonne. Ça ne changera pas beaucoup, sauf que je gagnerai plein d'argent, je verrai la mer, des pays exotiques, des dauphins, des...
Le directeur interrompt mes pensées en disant :
— Cependant...
Aie !
— Cependant, ils veulent un service impeccable, à l'ancienne : uniforme, révérence, politesse, discipline...
Un uniforme... Je m'imagine en soubrette, je serais mignonne. Et puis, ici, il fait froid et triste et je n'ai que des problèmes.
Je lui dis :
— D'accord!
— Bien. Donnez moi votre carte d'identité. Je m'occupe de votre passeport. Vous devrez vous trouver le 3 juillet à Palerme. Tous les frais sont à notre charge, bien sûr.
Je fouille dans mon sac et lui tends ma carte d'identité.
Il la prend, en me disant :
— Merci. Vous pouvez vous asseoir, maintenant.
— Merci, Monsieur.
Il appelle une secrétaire et lui donne ma carte d'identité en disant :
— C'est pour faire un contrat pour Monsieur Falken. Cette jeune fille convient parfaitement, ma petite Evelyne.
— Merci, Monsieur le directeur.
Elle revient rapidement avec des papiers. Je vérifie que c'est bien 3000 e par mois. Le reste, je ne le lis pas. Je devrais être plus méfiante, mais il y a trop à lire.
Le directeur ajoute :
— On va faire quelques photos pour votre passeport. Il sera chez Monsieur Falken quand vous arriverez. Vous partez dans trois jours. D'ici là, ouvrez un compte en banque et communiquer le numéro à notre employée, c'est nous qui ferons les versements tous les mois.
Il ne bouge pas de son fauteuil, mais me dit :
— Bon voyage, vous serez une très jolie petite bonne.
Je rougis et répond :
— Merci, Monsieur.
L'employée fait quelques photos de moi, de visage et "en pieds". Tandis que la secrétaire vient me donner une enveloppe avec différents documents, billet d'avion, réservation à l'hôtel... Mon passeport m'attendra sur le bateau.
Je rentre chez mon amie. Je pars le surlendemain. Ma mère a du se rendre compte que je n'étais plus là. Elle doit être ravie d'être débarrassée de moi.
Le vendredi, j'embrasse mon amie et je prends à un taxi. Bientôt, je serai un peu riche, je peux me le permettre. C'est un peu une folie, parce que je n'ai pratiquement plus d'argent. Bah ! On verra bien. Le taxi me dépose à l'aéroport où je prends l'avion pour Palerme.
J'arrive le soir à Palerme et je dors dans un petit hôtel que l'agence a retenu.

Chapitre 2 – Les Mers du Sud, me voici.

Le lendemain, je suis devant le port de Palerme avec un plan pour trouver l'emplacement du bateau. Comme, je viens de Vénus, je ne sais pas lire un plan.
Je le montre à un vieux type, genre loup de mer. C'est compliqué, il va me conduire au bateau. L'italien et l'espagnol étant des langues très proches, on arrive à se comprendre.
On parle en marchant, il me demande :
— Tu pars en croisière ?
— J'ai été engagée comme femme de chambre
— C'est un bon boulot...
— Oui, enfin, c'est juste provisoire. Je suis bien payé, mais, je devrai porter un uniforme.
Il rit et me dit :
— Tu seras mignonne en uniforme.
On marche un bon moment et on arrive enfin devant un très grand bateau, très moderne. Il y a même des étages...
Mon loup de mer me dit :
— C'est un très beau bateau, tu seras bien, là.
— J'espère.
On s'embrasse, il me dit "bon voyage" et je monte sur la passerelle. Aussitôt un homme arrive à ma rencontre en disant :
— Tu es Mona, c'est ça ?
— Oui, Monsieur.
— On t'attend pour partir. Viens je vais te présenter à Madame.
Là, je sens mon ventre qui se serre et plus bas aussi. Je sais ce que c'est : la trouille. Qu'est ce je fais, là ? Je vais me retrouver sur un bateau avec des inconnus, peut être des psychopathes ? Je suis terriblement douée pour me faire peur.

A suivre.

Pour tous renseignements concernant mes livres : mia.michael@hotmail.fr et je ne mords pas, je mordille :o))

jeudi 2 février 2017

Mia en vélo...

 
Non seulement, je sais rouler à vélo, mais je sais écrire aussi :o)
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