Personne ne répond. Je suis dans une armoire métallique, dans laquelle je peux à peine bouger de quelques centimètres.
Elle veut juste me donner une leçon, c'est tout. On va venir me délivrer dans un quart d'heure. Oh ! Mon Dieu... Je prie. Oui, je suis croyante. Bon, je ne dois pas paniquer. Lucia va me chercher. Je peux compter sur elle, pas de panique. PAS DE PANIQUE ! Je suis ici parce que je n'ai pas voulu qu'elle fasse pipi devant moi... mais j'ai bu plusieurs tasses de café et ma vessie se rappelle à mon bon souvenir. Je crie :
— Je dois faire pipi !
Je n'ai d'autres réponses que le vrombissement des machines.
Je me dis, ils vont venir, ils vont venir... Je crie, je pleure et puis... je suis tellement à l'étroit dans ce placard en métal que je ne sais même pas enlever ma culotte... Je mets la main en conque sur mon pubis, je serre les dents... et puis je fais pipi. Ça coule le long de mes jambes. Ce sont des voies de fait, ça! Pire c'est une séquestration. Dès qu'on arrive dans un port, je porte plainte. L'intérieur de ms jambes et mes pieds sont mouillés. L'odeur du pipi se mélange à celle du mazout.
Depuis combien de temps suis-je ici ? 1 heure, 4 heures ? J'ai faim, je n'ai rien mangé depuis hier soir...
Je crie encore et puis, je me résigne... Je suis un peu dans un état second...
Au bout d'une éternité... la porte du placard s'ouvre. La lumière m'éblouit.
Carole est devant moi.
Je vais la... gifler... ou alors, lui dire :
— Pardon, Mademoiselle.
— Tu viendras t'excuser devant tout le monde tout à l'heure, parce qu'il n'y avait que Lucia pour servir l'apéritif et le déjeuner. D'un autre côt,é je ne pouvais pas laisser ton insolence et ta désobéissance.
— Non, Mademoiselle. Pardon.
— Bon... Nettoie tes saletés et change d'uniforme, tu pues.
— Oui, Mademoiselle.
— Quand tu seras propre, tu viendras t'excuser
Comment dire ? Je suis honteusement matée. Je vais vite me laver dans notre petit lavabo et puis je vais nettoyer le placard, comme un chien à qui on met le nez dans sa pisse. Je veux dire, c'est ce que je ressens. Lucia me l'a assez répété et, non, j'ai voulu donner une leçon de savoir vivre à Carole, genre "on ne pisse sous le nez de quelqu'un". J'ai ce que je mérite.
Lucia vient me rejoindre dans la salle des machines. Je lui dis :
— J'aurais du t'écouter, pardon.
— Ça va ?
— Oui, oui... Je dois aller m'excuser devant tout le monde. J'ai terriblement honte.
Elle rit... puis me dit :
— Honte de quoi ? Du fait que c'est une garce. Viens, on va y aller.
Comme le vent est tombé, tout le monde est à l'arrière du bateau.
Il est 3 heure de l'après midi. Je lui demande :
— Tu crois qu'on aura la pose ?
— C'est ce que je vais lui demander.
Je m'accroche à elle, j'ai les jambes qui tremblent. Je suis restée 3 h debout, enfermée dans le noir.
On arrive à l'arrière, ils sont tous au soleil... Je pensais que tout le monde allait me dévisager, mais, non, on enferme une fille, enfin, une... servante dans une armoire, tout le monde s'en fout.
On va devant Carole, moi, les yeux baisés. Je lui dis :
— Pardon, Mademoiselle.
Elle répond :
— Met toi à genoux, sinon, je dois trop lever la tête.
J'obéis, bien sûr.
Je ne suis plus transparente tout à coup. Tout le monde me regarde.
Elle me dit :
— Approche.
Sur les genoux, j'avance et me met près d'elle. Je sais qu'elle va amuser tout le monde, elle adore faire ça. Elle pose sa main sur mon épaule et joue avec mon oreille en disant :
— Pendant que je buvais un verre au soleil en discutant, je pensais à toi, enfermée dans une armoire dans le noir et j'avais des remords...
Elle attend un moment, puis elle rit et poursuis :
— Mais non, je rigole, je trouvais ça amusant et même excitant. On en a parlé et tout le monde était d'accord, on trouvait très amusant de t'imaginer dans cette armoire dans le noir. Donc... puisque ça amuse tout le monde de t'imaginer occupée de pisser dans ta culotte enfermée dans une armoire, méfie toi à la moindre bêtise, tu y retourne.
Sa mère, finit quand même par lui dire :
— Tu es quand même une peste, Carole.
Elle ajoute :
— Mais tu as des idées amusantes.
C'est la peste et le choléra, la mère et la fille !
Voilà, elle a fait son petit numéro de sale garce, enfin presque, puisqu'elle me dit, encore :
— Comme tu es restée à ne rien faire, ce serait juste de te faire travailler cet après midi. Qu'est ce que tu en penses ?
— Je pense que vous avez raison, Mademoiselle.
— C'est bien. Tu commences à comprendre. Vous pouvez prendre votre pose.
Lucia me pince le bras et on dit presque ensemble :
— Merci, Mademoiselle.
On va vers l'avant du bateau et bien sûr, je me mets à pleurer bruyamment.
Lucia me prend dans ses bras et je mouille son épaule de mes pleurs. Elle me console. Quand je me calme un peu, elle me donne un kleenex en disant :
— Mouche-toi convenablement et viens, on va se changer les idées.
On passe d'abord à la cuisine. Heureusement Madame Simone fait la sieste, sinon, elle nous aurait peut-être donné un truc à faire.
On va à l'avant du bateau. Il y a Sylvain, celui qui m'a enfermée dans l'armoire et Franck le garde. Sylvain me dit :
— Sorry, Mona, mais je dois faire ce qu'elle dit.
— Oui, je sais bien.
Lucia cherche de la musique sur la radio qui est là, puis elle dit à Franck :
— On a envie de se distraire, tu veux bien danser avec elle ?
— Avec plaisir.
Mais... euh...
Il me prend dans ses bras et me serre contre lui, tandis que Lucia danse avec John.
Mon partenaire inattendu, est bien sûr plus grand que moi, mais il ne dépasse pas 1 m 80, heureusement. Il est costaud. Il me serre contre lui et je sens bien ses muscles. C'est surréaliste ! Il y a 2 heures, j'étais enfermée dans une armoire métallique et maintenant, je suis entre les bras d'un homme en train de danser... Je sens son sexe qui s'appuie contre mon ventre. Il est fort et j'ai tellement besoin de... réconfort. Je lui demande :
— Vous êtes un garde privé ?
— Oui, de "Weapon Group".
Je veux un garde qui me protège de cette folle de Carole. Je lui dis :
— Vous savez que...
Il ne me laisse pas terminer, il m'embrasse... Et, non, je ne lui dis pas " dites donc vous je ne suis pas celle que vous croyez..." Je ne joue pas à la ville assiégée, qui ne se rendra à aucun prix. Je suis une ville qui a subit... l'enfermement et qui tend ses clefs au libérateur, en disant "Welcome strangers".
Sa langue est dans la ville, je veux dire dans ma bouche. Je fonds sous elle. Et ma bouche n'est pas la seule à s'offrir, à l'étage en dessous, ma chatte s'est réveillée et elle frémit en sentant juste sur mon ventre, à cause de la différence de taille, la barre dure d'un sexe d'homme..
Ne croyez pas que je sois le genre de fille qui se couche et écarte les cuisses quand un homme lui dit de s'assoir. Je n'ai eu que 2 amoureux, enfin je veux dire deux amants.
L'homme me dit :
— Tu me plais beaucoup. On va dans ma cabine.
Ma raison dit non, mais, je miaule :
— Oouiiii...
Je me tourne vers Lucia pour lui dire que... enfin que...
Mais, c'est inutile, car elle me dit :
— Moi aussi, je vais visiter une cabine.
On va dans la cabine de mon garde du corps et on se déshabille.
On s'enlace encore. Puisqu'on est quand même dans la 4ème dimension, autant céder à mes pulsions : je me mets à genoux et j'embrasse son sexe et les alentours, je veux dires ses poils, ses couilles, la hampe dure de son sexe. Je prends le gland humide dans ma bouche. Je suce un inconnu, enfin, je ne connais que son prénom. Je fais ça un moment, mais j'ai envie d'autre chose. Debout, je relève ma jupe et me couche sur son lit. En me tortillant, j'enlève ma culotte.
Il embrasse mon ventre, mais je lui dis :
— Viens sur moi.
Je veux sentir son corps sur le mien. J'ai une petite appréhension vu la dimension de son sexe, mais il entre très facilement, il faut dire que ma ville a ouvert ses portes à deux battants et même huilé les gonds....
Je l'ombrasse sur la bouche pendant qu'il me baise rapidement. Je relève même mes jambes et croise les pieds sur ses reins. Son sexe explore des régions où un sexe d'homme n'a jamais mis les pieds. C'est une image.
Vous avez peut être remarque que je parlais beaucoup ? Quand je fais l'amour, je manifeste beaucoup aussi. Dès que sa langue quitte ma bouche je dis :
— Oh ouiii, c'est boooon.... ouiiii... plus foooort... aaahhhhh....
Lui me dit :
— Ccchhhuuuttt.
Et il met sa main sur ma bouche. Bâillonnée, c'est encore meilleur.
Une petite tornade tropicale prend naissance du côté de mes ovaires ou de mes trompes de Phaloppes. Et puis elle tourne, grossit et puis elle balaie tout sur son passage. Des débris divers sont emportés parles vents violents. Et puis des objets plus grands comme des voitures des toits de maisons tournoient dans le siphon de la tornade. Je vous rassure toute de suite aucun animal et aucun humain ne sera blessé et les assurances dédommageront tout le monde honnêtement ! Bref, je jouis, mais bien, comme une servantes baisée par un mercenaire... en faisant :
— OOOOHHHHH
Voilà la tornade faiblit. Je redescends sur terre. Un inconnu me dit :
— Eh ben dis donc, tu fais pas semblant, toi !.
Vous croyez qu'on m'aura entendue.
L'inconnu rigole et répond :
— Je crois que même les cachalots qui sondent à 300 mètre de profondeur t'ont entendue.
Il m'aide à me relever et me donne une claque sur les fesses en disant :
— Rhabille toi vite et va rejoindre Lucia à la cuisine.
Ouch ! Oui, je ne sais pas pendant combien de temps on a baisé. Qu'est ce que vous voulez, on m'enferme, puis on me baise, j'en perds la notion du temps.
A suivre.
Il y a deux possibilités.
1 - L'éditeur qui l'a reçu, accepte mon livre. Parce que c'est une histoire extraordinaire, vraiment différente de ce qu'on lit d'habitude.
D'accord, ce livre c'est comme mon enfant et je l'aime.
2 - L'éditeur le refuse... Découragée, j'apprends à faire des origamis ou à composer des haikus ou encore à l'Ikebana, art du bouquet...
De toutes façons, je vous dirai quoi... et je continuerai à publier des histoires, ici...
Están interesantes como no se francés los tengo que traducir no hay problema. Gracias
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