Je vais embrasser Summer et, pendant que le dingo glousse à une de ses plaisanteries, elle me dit à l'oreille en articulant bien :
— On - a - quelqu'un - sur - place.
J'veux pas y aller ! Hélas, on part... à Vegas.
On arrive dans le parking où une grosse voiture avec chauffeur nous attend. Il est costaud, viril, séduisant. C'est peut-être la taupe de Summer et Monsieur Sam. Je me sens un peu mieux... On s'assied et Donald me demande :
— Tu es heureuse de m'épouser ?
— Oui, mais je suis un peu stressée, Monsieur... j'ai même peur.
— De la nuit de noces ? Pourtant tu n'es plus pucelle, hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii.
Quel con ! On va à l'aéroport, non pas pour prendre un vol normal, mais son jet privé. Deux hôtesses font le service d'une façon tellement servile que je comprends tout de suite que ce sont des esclaves. Elles ouvrent une bouteille de champagne. Ooh... Ça fait du bien... Lui, boit aussi... beaucoup. On vide trois bouteilles. Bientôt, je plane...
On atterrit à l'aéroport Mc Carran. Les formalités sont limitées puisque c'est un vol intérieur. Un homme nous attend, il salue Donald, puis moi. Je ne sais pas si je dois lui donner la main. Je lui dis bonsoir avec un grand sourire, c'est peut-être la taupe... On monte dans la voiture et je demande au dingo :
— Dans quel hôtel va-t-on ?
— Celui de Monsieur Sam, mais d'abord on va se marier.
Oh ?!! Alors, tout cela est vrai ? On dirait. On va dans une grande chapelle et on est marié par un sosie d'Elvis, voilà qui est confondant d'originalité.
Ensuite on se rend à l'hôtel casino de Monsieur Sam... Une chance sur mille pour que je croise Madame Stone. Elle doit être dans sa cuisine, comme une araignée venimeuse dans sa toile. Ayant beaucoup bu, je continue de planer. Je ris aux plaisanteries stupides... de mon mari.
On va au restaurant de l'hôtel. Je ne bois plus mais je mange du caviar, un T-bone steak et pour finir, une délicieuse pâtisserie au chocolat. Les deux costauds mangent à une autre table... Donald continue à boire et à glousser. Il m’annonce :
— Je t'ai préparé une nuit de noces spéciale. Pas avec moi, ce serait banal, mais avec deux SDF...
Il attend une réaction de ma part, genre "quelle horreur !", mais je réponds seulement :
— Je ferais ce que vous dites, Monsieur.
— C'est bien... j'ai envie de voir la Première Dame sucer des sans-abri.
Toujours, pas de réaction de ma part. Il ajoute :
— Je les ai fait laver... leur odeur me dérangeait.
Je préfère des SDF propres à ce clown glapissant. Pour le moment, je bois de l’eau minérale, je mange... jusque là, ça va. Quand on a fini notre repas, on prend l'ascenseur pour aller au dernier étage. Les riches aiment les chambres du dernier étage, surtout quand les balcons se transforment en terrasse. Il toque à une porte et c'est son garde du corps – la taupe – qui vient ouvrir. J'entre dans la chambre et je vois mes amoureux. Comment les décrire ? Par le commencement. D'abord, ils ne sentent pas mauvais... ouf ! Leurs vêtements sont rapiécés mais propres, Donald a dû les faire laver. Les types peuvent avoir une cinquantaine d'années, plutôt maigres, visages abîmés et ridés, des nez de poivrots... Ils me sourient, je peux ajouter : plus beaucoup de dents. Donald leur annonce :
— Messieurs, vous allez pouvoir baiser la Première Dame des États-Unis d'Amérique, mais avant ça, elle va vous sucer la bite.
Quel con ! Il se tourne vers moi en disant :
— C'est le devoir de tout citoyen de venir en aide aux sans-abri. Je leur offre ma nuit de noces !
Con et... quel est le mot déjà ? Ah oui, "grandiloquent". Il ajoute :
— C'est vrai que la Première Dame est devenue une pute avant que je l'épouse, hiiiiiiiii. Ashley, voici Tooth (il n'a plus que quelques dents) et Beard (lui, il a des longs cheveux et une barbe grise de 30 centimètres.
Beard me prend dans ses bras et m'embrasse... Oui, c'est un mauvais moment à passer. Heureusement que j'ai bien picolé. Tooth se colle à mes fesses. Oh ! Il bande ! Je pense qu'ils ont dû recevoir des petites pilules magiques. Il me retourne pour m'embrasser aussi tandis que l'autre se colle à son tour à mes fesses. Embrasser un homme qui n'a plus que 2 ou 3 dents... c'est spécial. Ils commencent à me déshabiller, plutôt gentiment. Trop gentiment ? Oui, d'après Donald le dingo, car il leur dit :
— Un peu de nerf, Messieurs, c'est une pute maintenant, hiiiiiiiiiii.
Évidemment, il a un téléphone en main pour filmer la scène. Il ajoute :
— Première position.
Oh ! Il a tout organisé. Les types se déshabillent... euh... c'était pas nécessaire ! Ils ont des maigres jambes mais un peu de ventre et leur peau est blafarde... Beard a beaucoup de poils gris, des tatouages et des cicatrices, Tooth a le même genre de corps, mais sans poils. Ils bandent tous les deux ! Ils me font mettre à quatre pattes sur un lit, Beard se met à genoux devant moi et se couche son torse sur le lit. Son maigre cul est contre mon visage, tandis que Tooth s'installe derrière moi. Sa bite vient flairer ma chatte... Eh oui, elle est propre. Surprenant, hein ? Donald me dit :
— Lèche son trou du cul, hiiiiiiiiiiiiiiii, hoooouuuuuuuu !
Merci, Summer... Non, c'est ma maîtresse, elle dispose de moi comme elle veut. J'enfonce le bout de ma langue dans l'anus de Tooth qui pousse un petit cri. C'est sûrement la première fois que ça lui arrive. Donald vient filmer de près... Tooth va et vient langoureusement dans ma chatte. Ça, ça va... même bien... si je n'avais pas ma langue dans le trou du cul d'un SDF, ce serait parfait. Entendons-nous, avant que ma lectrice éventuelle pince les ailes de son nez délicat, il est propre.
Donald le dingo parle tout seul entre deux gloussements :
— Hiiiiiiiiiii, la présidente des États-Unis (ce que je n'ai jamais été) qui lèche le cul d'un SDF, hououououou !
Vous savez, ma chatte a sa vie propre, elle s'en fout que ma langue fasse un sale boulot, elle se préoccupe juste de cette bite qui est en elle. Impossible de réprimer cet orgasme qui pointe le bout de son nez. Alors... je jouis. S'en suivent des cris et des commentaires de Donald.
— Hiiiooouuu, elle jouit avec un SDF, la salope !!!
Ta gueule ! Enfin, je le pense mais sans le dire.... Les types changent de place, une autre bite plonge... dans ma chatte inondée. Le deuxième vient s'asseoir devant moi pour me présenter sa bite. Elle a l'odeur et le goût de ma chatte, ce qui me convient parfaitement...
Je ne sais pas ce que le dingo leur a donné comme pilule, mais c'est efficace ! De plus, ils ne jouissent pas vite. Dingo filme toujours, tout en buvant du bourbon... et pour finir... il s'endort dans un fauteuil. J'enlève une bite de ma bouche pour murmurer à mes partenaires :
— Soyez chic les gars, jouissez, je suis vraiment fatiguée.
Celui que je suçais répond :
— Serre mes couilles.
OK... L'autre qui est en moi me demande :
— Je peux t'enculer ?
— Oui, vas-y.
Il a une bite moyenne, ce qui ne me fait pas peur. Je malaxe les couilles de celui que je suce, tandis que je me contracte sur la bite de celui qui est dans mon cul... et ça marche, ils jouissent tous les deux. Mon conditionnement est tel que j'essaie de tout avaler, mais ouch ! Je crois que ça fait 10 ans qu'il n'a pas joui. J'avale ce que je peux, le reste arrose le lit...
Donald dort toujours ! Il y a un moment de flottement... Je dis aux deux hommes :
— Je vais demander ce qu'il faut faire.
Le garde est dans la chambre, je sors à poils... au point où j'en suis et je vais toquer à la porte de la chambre qui est à côté de la nôtre. Le garde vient ouvrir, je lui dis :
— Monsieur dort... qu'est-ce que je dois faire ?
— Oui, ça lui arrive souvent, je m'en occupe.
Il entre et remet une enveloppe à chacun des hommes, qui remercient. Tooth me caresse les fesses en disant :
— Je recommence quand vous voulez.
Ils s'en vont. Le garde me dit :
— Il ne va pas se réveiller. Va te laver.
Il est gentil... est-ce lui, la taupe ? Il faut qu'il me défende contre le fou. Là, j'ai une vision, enfin pas vraiment, mais j'imagine... Donald à moitié endormi qui veut aller pisser et qui se dirige vers la terrasse, il monte sur une chaise, pisse, se rendort et tombe du sixième étage ! C'est peut-être prémonitoire.
Une fois lavée, je vais dans le lit conjugal, le plus loin possible du dingo.
***
Le lendemain, Donald se lève avec la gueule de bois... Il ne retrouve ses gloussements habituels qu'après le petit déjeuner quand il regarde la vidéo de la veille. Il me dit :
— Tu es maintenant la femme d'un homme riche. Tu dois te conduire comme la Première Dame.
— Oui mon chéri.
En couchant avec des sdf ? Pourquoi il n'irait pas faire un tour sur le bord de la terrasse ? Je lui dirais "Eh Donald, envole-toi.... hiiiiiiiii !"
Après avoir refait les bagages, on reprend l'avion pour atterrir à San Diego. Là, le chauffeur nous attend. Le garde qui a fait le voyage s'assied à côté de lui. Donald parle de lui-même, de sa réussite, de ses goûts... m'en fous ! Il m'explique aussi la façon dont je dois me conduire :
— Pas de familiarités, je veux une épouse qui écrase les autres par sa classe.
Ben voyons ! C'est tout moi qui suis née à Notasulga et qui ai été esclave et pute. D'ailleurs, je le suis toujours, puisque j'appartiens à Summer et qu'être avec ce dingue qui m'oblige à me taper des SDF, c'est vraiment être une pute.
On arrive dans le comté d'Orange, puis dans la ville côtière de San Clemente. Sa maison est une grosse villa dans les dunes, au bord de la mer. Je déteste être avec ce type, mais je dois reconnaître que sa villa est belle.
Le chauffeur ouvre la grille à l'aide d'une commande et il va se garer le long de la maison. Aussitôt descendus de la voiture, une jolie femme nue vient se mettre à genoux devant Donald en disant :
— Quelle joie de vous revoir, Maître !
Il lui caresse la tête comme on fait à un chien et répond :
— Tu as été sage ?
— Oui Maître.
— Voici ta nouvelle maîtresse.
La fille se déplace sur les genoux pour se mettre devant moi. Elle me dit :
— Bienvenue Maîtresse, je m'appelle Nancy et je suis à votre service.
C'est la phrase que toutes les esclaves apprennent, qu'est-ce que je dois répondre ? Je finis par dire :
— Sois obéissante et tout ira bien.
Donald me regarde d'un drôle d'air. Ce n'est pas ce que j'aurais dû dire ? Il fait un geste et Nancy se relève. Je la détaille un peu... En fait, on se ressemble, en taille et en poids et même le visage. Sans glousser, il me dit :
— Tu peux circuler dans le jardin et la maison, sauf dans mon bureau. Nancy va te montrer ta chambre.
Chouette, on ne partage pas la même chambre. Il ajoute :
— Ce soir, on reçoit des amis... tu t'habilleras classe, Nancy t'aidera. Répétition à 15 heures.
À suivre.
Un grand merci à Bruce Morgan pour les super dessins.
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