Ils boivent. Summer me laisse terminer sa bière.
Dans
le courant de l'après-midi, des clients viennent chercher des pièces
détachées de voitures et des objets divers. Le père va prendre ça
dans une sorte de hangar bricolé. Ils sont tous Noirs et très
intéressés par la servante blanche. Quelques amis viennent boire
une bière. Ils mangent peu mais boivent beaucoup. Les parents et les
enfants ont tout de suite retenu mon nom, les amis aussi. Sans arrêt,
j'entends "Ashley, va chercher..." à boire ou même, la
fille me dit :
— Ashley,
passe-moi ma bière.
Alors
qu'elle n'a qu'à tendre le bras pour la prendre ! Je suis leur
nouveau jouet.
***
Le
soir, ils sont plusieurs à manger ici. Tous, ils me demandent
quelque chose et ils sont ravis quand je leur fais une révérence.
Il faut dire que les épouses et les filles travaillent comme bonnes
chez des riches propriétaires blancs. Quant aux hommes, ceux qui
travaillent, c'est souvent dans leurs plantations. À la fin du
repas, je reçois les restes... Ils ont une grosse revanche à
prendre et, manque de pot, ça tombe sur moi. Quand j'ai fini, je
demande à la fille :
— Vous
pourriez me dire où je peux faire pipi, Mademoiselle ?
— Dehors.
Le
fils prend une lampe de poche en disant :
— Je
vais te montrer.
On
sort et il éclaire un coin de terre herbeux en
disant :
— Fais-la.
Oh
putain, ils n'ont pas de w.c. ! Je retrousse ma jupe et je pisse,
tandis qu'il éclaire ma chatte.
Quand
j'ai fini, il pose la main sur mon épaule en disant :
— Reste
comme ça.
Il
éclaire mon visage puis le bout de son sexe. Mais, j'ai pas envie du
tout, moi !! Il me dit sèchement :
— Obéis !!
J'ai
tellement l'habitude d'être docile que j'ouvre la bouche et il
s'enfonce entre mes lèvres en grognant de satisfaction. Il braque
toujours sa lampe sur moi, tandis que mon visage va et vient sur son
sexe. Il me dit :
— J'aime
ça, voir une Blanche me sucer la bite.
Mais
qu'est-ce qu'ils ont tous avec les Blancs ?
Tu
le sais, lectrice imaginaire, quand on suce un homme à l'improviste,
ce n'est pas toujours agréable. D'autant plus quand c'est un garçon
qui vit dans une cabane où il n'y a pas de sanitaires... Tandis que
je tiens la base de son sexe de la main droite, je presse ses
couilles de la main gauche. Il aime et me le dit :
— Oh,
putain de Blanche, qu'est-ce que tu suces bien !
Encore
quelques allers et retours de ma bouche sur son sexe et il jouit. Là
aussi, j’ai l’habitude d’être obligée d’avaler. Il me
regarde déglutir son sperme dans le faisceau de sa lampe et il
redit :
— Oh,
putain de putain !
Ça
va, j'ai compris... Je me relève et on retourne dans la maison. Ils
ont tous bien picolé. Dès que je suis de retour, je dois continuer
à servir un alcool du coin qui a l'air hyper fort. Le jeune homme me
regarde beaucoup et il me caresse la jambe quand je suis près de
lui.
Vers
minuit, j'ai du mal à me retenir de bâiller. Heureusement, c'est
l'heure où les invités s'en vont. Il y a deux petites chambres, une
pour les parents, l'autre pour les enfants... Le père amène un
vieux matelas dans la pièce qui sert de living. Mouais... Summer et
moi, on se couche toutes habillées et je me colle à elle.
***
Le
lendemain, les parents se lèvent vers 8 h. J'ai heureusement passé
une bonne nuit, surtout parce que j'étais contre Summer. Le fils,
vient m'embrasser, tandis que sa sœur, continue à me donner
des ordres, les parents aussi... Connaissant bien Summer, je
vois qu'elle a l'air stressée. Je lui demande :
— Il
y a un problème ?
— Oui,
il va y en avoir un... tu te souviens du 1 % de plus que les bébés
Gomez ont obtenu... Monsieur Sam n'a pas aimé du tout. Tu vas voir
que...
Elle
s'interrompt parce qu'on entend un bruit de moteur. C'est un taxi qui
dépose Monsieur Sam. Je vois qu'il est avec quelqu'un. Oh !
C'est Sarah, sa nièce. C'est une vraie garce. Il ne lui a fallu que
24 h pour arriver. Je suppose qu'il a pris un jet jusqu'à Nassau,
puis un petit avion jusqu'ici. Summer va le saluer et elle embrasse
Sarah. Moi, on m'ignore ou plus exactement, avec mon uniforme, je
passe complètement inaperçue. Monsieur Sam, Summer et Sarah vont
discuter avec Ruppert dans l'atelier. La mère et Melinda n'ont pas
l'air très concernées. Au bout d'une vingtaine de minutes, ils
reviennent devant la maison. tout à l'air d'aller... à part quand
Monsieur Sam dit :
— J'ai
quelque chose à mettre au point avec les filles et puis on peut y
aller.
— Pas
de problème.
Il
se tourne vers Summer en disant :
— Je
sais que tu n'as pas peur de grand-chose, mais me faire chanter,
c'est prendre un très gros risque.
— Je
n'ai pas fait ça, je...
— Tu
te tais et tu écoutes.
On
écoute tous, moi pas du tout à l'aise. Monsieur Sam poursuit :
— Tu
as doublé ce que je voulais te donner, à un moment où je ne
pouvais plus changer mes plans. Tu seras punie.
Ouch !
Personne n'ose parler comme ça à Summer. Monsieur Sam
continue :
— Tu
auras tes 2 %, mais... toi et ta copine, vous devrez travailler
trois mois pour moi. Après ces fouilles, vous viendrez au nouveau
casino et tu seras traitée comme une esclave.
Summer
répond :
— Merci
Monsieur.
Ah,
mince ! Elle sera traitée comme une esclave et elle remercie...
sans doute parce qu'elle craignait pire. Qu'est-ce qu'il y a de pire
qu'être traitée comme une esclave ? Oui, plein de choses.
Monsieur Sam se tourne vers le père et lui dit :
— On
peut y aller.
On
monte dans un vieux pick up. Ruppert conduit, Monsieur Sam et Sarah
sont à côté de lui.... Summer et moi, on est dans la benne du pick
up. Je prends la main de Summer et je caresse sa paume avec mon
pouce, ce geste signifiant : « Je t'en prie Summer, explique ».
Elle me dit à l'oreille :
— Qu'est-ce
que tu veux que je te dise... Je l'ai baisé et ça lui fait mal au
cul. Esclave pendant deux mois pour 1 % de plusieurs trésors, je
prenais le risque.
— Et
moi, je serai esclave avec toi ?
— Toutes
les chances... mais Monsieur Sam va te garder. Dans deux bons mois,
on partira ensemble... Je t'expliquerai.
— Et
pour le trésor ou les trésors ?
— Ruppert
est le jardinier et l'homme à tout faire d'un riche Blanc, dont la
famille est ici là depuis des siècles. Leur fille est leur bonne.
Quand ils sont absents, c'est-à-dire neuf mois par an, c'est lui qui
s'occupe des chiens, de la maison et du jardin. La propriété est
entourée d'un haut mur électrifié. Là où on cherchait, on a
aperçu le mur. Les trésors sont juste derrière.
J'ai
bu ses paroles et je la regarde avec de grands yeux. Elle
ajoute :
— Ça
te plaît comme histoire, hein ?
— Oh
oui ! Par contre la présence de Sarah....
Je
ne continue pas, car on est arrivées devant la propriété. Tout
autour, il y a le mur électrifié. Le portail s'ouvre puis se
referme derrière nous. Deux chiens courent autour de la voiture.
Ruppert arrête le pick up et descend. Les chiens lui font une fête.
Ils sont grands et impressionnants, je ne connais pas leur marque, je
veux dire leur race, peut-être des danois. Il dit aux chiens qu'on
est des amis... Oui, ça vaut mieux. On descend tous...
J'admire
la maison... très grande, très moderne. Elle est entourée d'une
belle végétation tropicale. Plus loin, c'est la forêt et les
marais qui recommencent jusqu'à la mer. En contrebas de la maison,
il y a une très grande piscine. Ruppert nous dit :
— Suivez-moi,
c'est à une petite demi-heure.
Sarah
me montre un grand sac qui est à l'arrière du pick up ainsi qu'un
frigo portable en disant :
— Toi
tu portes ça, il faut que tu serves à quelque chose.
Mais
pourquoi moi ? Elle me regarde, alors je réponds :
— Oui
mademoiselle Sarah.
Toujours
aussi garce ! On prend un petit sentier entouré de buissons
d'hibiscus et d'autres arbustes à fleurs. Ruppert est devant, suivi
par Sarah, Monsieur Sam, Summer, moi et mon gros sac et puis les
chiens qui me collent autant que si j'étais une entrecôte sur
pattes. En quittant les buissons de fleurs, on entre dans la forêt.
Je regarde bien autour de moi, au cas où il y aurait des araignées.
Après une marche épuisante, surtout pour moi, on arrive pas loin du
haut mur qui clôt la propriété. Ruppert dit :
— C'est
ici, devant nous.
Je
pose enfin le sac et le frigo. Il va dans une zone un peu dégagée
entre des arbres en disant :
— Les
chiens suivaient un animal, ils ont creusé et des monnaies sont
apparues.
Sarah me
dit :
— Donne-moi
le sac.
Je vais le
mettre à ses pieds.
— Ouvre
et sors le détecteur.
Elle
est devenue paralysée ? Je lui donne le détecteur, elle l'allume
et met des écouteurs. Ensuite, elle le passe au-dessus de la zone
que Ruppert a indiquée en faisant des mouvements de va-et-vient très
près du sol. Elle s'arrête et nous regarde en disant :
— Ça
sonne partout !
Elle
prend une pelle pliable dans le sac et me
dit :
— Creuse.
Heureusement,
le sol est sableux, donc assez meuble. Je creuse environ un mètre et
je cogne quelque chose. Je dégage un peu et je vois apparaître des
débris de bois et l'éclat doré des monnaies. Ils viennent tous
voir. Grand sourire de Monsieur Sam, qui dit à Ruppert :
— On
commence demain si ça vous convient.
— Tout
à fait.
Puis
il me dit :
— Rebouche
le trou...
Pendant
que je remets de la terre dans la cavité, Summer sort des bouteilles
de champagne du frigo en disant :
— On
va arroser ça.
C'est
pour ça que c'était si lourd : il y a plusieurs bouteilles de
champagne. Elle l'ouvre et remplit des gobelets en plastique. Je
demande à Monsieur Sam :
— Je
peux en avoir, Monsieur ? J'ai très soif...
— Oui.
Ouf !
Comme eux, je bois plusieurs verres... On est tous euphoriques.
À
suivre.
Un grand merci à Bruce Morgan pour le super dessin.
Nos livres sont ici :
https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
Bruce Morgan a aussi illustré les 5 tomes de "Mia sans dessous".
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