dimanche 17 octobre 2021

Ashley - 53 L'odeur de Summer

J'ai fait un gros effort pour raconter mon après-midi avec le chien...

Les lumières se rallument et les spectateurs applaudissent, Dolorès me dit :
— Lève-toi et salue.
Je salue... Qu'est-ce qu'ils applaudissent, moi ou tout ce qui m'est arrivé ?
Après le film, quelques amis du señor de la Cruz prennent congé. On va dans une grande pièce où il y a des divans. Pas besoin de faire un dessin, c’est parti pour la partouze. Je suce des Messieurs, je lèche des Dames... tout en pensant : plus que deux fois dormir et je quitte cette île.
***
Comme tous les matins, je descends à la cuisine. Lucinda me dit :
— Enlève ton uniforme pour ne pas le salir et file sous la table... J'ai envie de sentir ta langue dans ma chatte. Allez !!
Mais pourquoi moi ? Il y a une dizaine d'esclaves ici et elles me regardent en souriant. Bon, pas d'histoires la veille de ma libération... Lucinda est plutôt une belle femme, mais une chatte avant de déjeuner, c'est pas vraiment ce que j'aime. Elle a dû faire un rêve érotique et résultat, sa chatte est toute collante. J'entends la porte qui s'ouvre, sûrement un garde. Lucinda me maintient par la nuque en disant :
— Toi, tu ne bouges pas et tu continues. Sinon, tu iras à genoux sur le maïs.
Pas besoin de me menacer ! J'entends un bruit de baiser puis la voix de Sumer :
— Bonjour ma belle. Elle n'est pas là, Ashley ?
— Si, entre mes cuisses. Je me suis réveillée toute excitée...
— Pas de problème.
Summer est là et moi, je suis le visage dans une chatte ! Mais le principal, c'est qu'elle soit là. Je lèche... Summer lui demande :
— Tout s'est bien passé avec Mademoiselle Dolorès ?
— Oui, je pense... Tu pars demain ?
— On file vers le Sud... Dis, il fait chaud sur votre île.
— M'en parle pas, il fait étouffant la nuit.
— L'airco est en panne ?
— On est obligés de l'éteindre la nuit, nouvelle loi écologique.
Pendant que je lèche, elles continuent de parler de choses et d'autres et cette garce de Lucinda qui se retient de jouir ! Elle demande à Summer :
— Tu déjeunes avec Monsieur et Mademoiselle ?
— Je crois... J'y vais... À tout à l'heure.
— Oui...
Puis, elle s'adresse à moi:
— Toi, continue de lécher ! Tu es encore sa servante aujourd'hui... et tu traites Summer comme une invitée, ne lui saute pas dans les bras
Lucinda jouit en plaquant mon visage contre sa chatte. Garce ! Je n'ai même pas pu voir Summer. Je reste entre ses cuisses jusqu'à ce qu'elle me dise :
— Bouge ! Lave-toi le visage et rhabille-toi, ça va être l'heure.
— Oui, Madame.
Dernier jour ! Je monte dans la chambre de Dolorès et de son père. Quand j'ai fini d'être le nez sur les orteils de Dolorès et le reste du cérémonial, je descends m'occuper du petit déjeuner. Il y a déjà plusieurs invités qui sont assis autour d'une table. Une des femmes me dit :
— Dépêche-toi, on a faim.
— Oui Madame, que désirez-vous ?
— Lucinda le sait, idiote !
Je crois que je ne vais pas regretter la casa du señor de la Cruz...
Quand je reviens avec un plateau bien chargé, Summer est assise avec Dolorès et son père. Je sers la femme désagréable et ses amis, puis Summer. J'ai tellement envie de lui parler, mais je fais comme si elle était une étrangère. Elle est bronzée, elle est belle, courageuse et intelligente...
Quand ils ont fini, ils partent avec la femme désagréable et ses amis.
Je débarrasse et j'amène tout à la cuisine. Là, Lucinda me dit :
— Mademoiselle Dolorès a besoin d'une séquence pour son film, alors c'est toi qui vas ranger le salon où a lieu la soirée d'hier et tu seras aux ordres de Crystal.
Oh non ! J'ai fouetté Crystal avant quelle ne devienne "première fille", c'est-à-dire chef des esclaves... Je dis :
— Mais, vous savez que....
— Arrête de pleurnicher, les filles peuvent te donner des claques pour te stimuler, mais pas te fouetter.
Je vais dans le grand salon. Les esclaves ont toutes un grand sourire. C'est mon dernier jour et c'est rien, quelques claques. Crystal me dit :
— Tu vas un peu travailler, Cléopâtre, pour changer. Pour commencer, enlève ton uniforme.


 
Il y a des caméras dans la pièce, plus le drone qui ne va pas perdre une miette de la scène. Dès que j'ai enlevé mon uniforme, les ordres fusent :

— Va porter la vaisselle dans la cuisine !
— Vide les cendriers !
— Regarde sous les fauteuils !
Les filles prennent leur revanche, alors que ce n'est pas de ma faute si elles ont été condamnées à l'esclavage.
Quand j'ai tout rangé, tout nettoyé, j'ai les fesses aussi rouges qu'un soleil couchant par une journée venteuse. Je vais à la cuisine. Lucinda me dit :
— Tu peux remettre ton uniforme et tu ne dois pas servir le repas de midi.
Super ! Je sors de la maison et, en faisant un détour, comme chaque fois, je vais sur la plage. Je m'assieds et je mets le visage entre mes mains. Pas pour pleurer... enfin si, un peu. Et là, je reçois un petit coup dans le dos. Merde, c'est quoi ça ? Je me retourne, c'est Summer ! Aussitôt, j'enlace ses jambes et j'embrasse ses genoux. Elle me dit :
— Ah là, là... Ashley, toujours en train de pleurnicher.
— Mais non... Enfin, si un peu... Mais je m'arrête de pleurer.
— Bon, on s'en va....
— Pour de vrai ?
Summer lève les yeux au ciel. On marche sur la plage. Je prends sa main et elle me laisse faire. La connaissant, je lui demande :
— Ça n'a pas marché comme tu voulais ?
Pas de réponse, je n'insiste pas. Elle me dit :
— Tu n'as rien à prendre ici ?
— Je n'ai rien... à part une brosse à dents usagée.
— Bon. Tiens, porte mon sac.
Il est lourd, mais c'est celui de Summer.
Je fais au revoir au drone qui est toujours là. On va à l'embarcadère et on attend quelques minutes en silence. Je vois bien qu'elle réfléchit. Un petit bateau de pêche arrive et on monte à bord. Summer parle en espagnol avec les deux pécheurs. J'ai du mal à suivre... Je suis libre ! Je sais que je devrai obéir à Summer, mais sans elle, qu'est ce que je ferais dans ce pays dont je parle mal la langue ? Oui, pute. Je l'ai déjà fait, mais c'était à Atlanta, pas au Mexique. On navigue peu de temps, j'entends un des pêcheurs dire :
— Voilà Puenta Fueca.
C'est un village. Le bateau s'arrête le long d'une plage déserte. Un des hommes montre une petite construction au-dessus de la plage. On les salue et on saute dans l'eau pour rejoindre la plage. Summer a enlevé ses sandales et moi je suis pieds nus. On se dirige vers la maison. C'est un petit café restaurant qui se trouve proche d'une route. Il y a une famille mexicaine autour d'une table. On entre... Quelques hommes boivent de la bière en nous regardant, ravis de voir des jolies filles. Le patron derrière le bar est un gros Mexicain en maillot de corps, Summer lui parle. Je comprends plus ou moins qu'elle lui demande une chambre et un repas pour le soir. Ils font affaire. Le patron appelle sa fille et elle nous conduit dans la chambre. C'est sommaire, mais je suis libre et avec Summer, elle me dit :
— Tu ne vas pas rester avec cet uniforme.
Elle ouvre son sac, fouille un peu et elle me donne un short et un tee-shirt en disant :
— C'est à laver, mais tu seras mieux avec ça.
J'imagine la mine dégoûtée de ma lectrice imaginaire, mais Summer me plaît et j'aime son odeur. J'enlève l'uniforme et mets ses vêtements. Son tee-shirt est mouillé sous les bras et ma chatte reconnaît les traces de la sienne dans le short.
Elle me donne 10 $ en disant :
— Je dois téléphoner, va jouer sur la plage ou boire un verre.
— Merci Summer.
— Bois à la bouteille et jamais de glaçons.
Je vais dans le café et je demande à la fille de la maison :
— Je pourrais avoir une bière ?
— No comprendo.
— Una birra, por favor
— Si.
Elle me donne une bouteille de bière XX, c'est la marque sur l’étiquette. Elle  sort du frigo, elle est fraîche. Je lui tends le billet mais elle me dit quelque chose avec la "cuenta", je comprends que ce sera sur la note. Je vais sur la terrasse boire ma bière à l'ombre d'un parasol. Je suis en vacances et pour la première fois depuis longtemps, je suis excitée...


Je termine ma troisième bière quand Summer arrive sur la terrasse. Je lui dis :

— Je suis sûre que les choses se sont arrangées.
— Pourquoi ?
— Je le sens.
Une serveuse lui apporte une Tequila qu'elle a demandée en passant. Elle me répond :
— Oui, les choses s'arrangent. Ce que tu dois savoir, c'est que Monsieur Sam va financer mon projet.
— Le Monsieur Sam de LA ?
Elle lève les yeux au ciel, comme s'il ne pouvait pas y avoir d'autres Sam. Elle continue :
— Tu as un choix. Le compte des îles Cayman est épuisé depuis longtemps, mais si tu veux ta liberté, je te donne 1000 $ et un passeport. Tu es toujours une esclave aux Etats-Unis, tant que tu n'es pas "affranchie" par ton propriétaire, mais ici tu es libre, il n'y a pas d'accord entre les deux pays.
— NON ! Je veux rester avec toi.
Comme j'ai un peu crié le NON, elle me dit :
— Combien tu as bu de bière ?
— Deux... euh... Trois, mais...
Elle me coupe :
— C'est fini jusqu'à ce soir. L'autre option, tu restes avec moi mais tu deviens une employée de Monsieur Sam. S'il avance l'argent, il veut que tous les gens que je vais engager soient ses employés, tu sauras pourquoi plus tard.
— Je reste avec toi.
Elle regarde sa montre et ajoute :
— J'ai un coup de fil à donner à cinq heures, tu peux revenir dans un quart d'heure.
J'ai encore soif. Si je bois encore une bière Summer ne s'en rendra pas compte. Je vais dans le café, il y a une dizaine de clients, je sors mon meilleur espagnol pour demander à la serveuse :
— Una otra birra, por favor.
En souriant, elle me répond :
— No, ya has bebido lo suficiente. Eres demasiado joven para la cerveza (tu as bu suffisamment, tu es trop jeune pour boire de la bière).
Ça fait rire les clients. Comme je la regarde sans comprendre, elle ajoute :
— Toi, petite, pas de bière. Aqui esta para ti (ça c'est pour toi)
Elle me donne une sucette. Grosse marrade dans le café.
Je retourne m'asseoir sur la terrasse, les joues rouges de honte, mais Summer a raison, je ne dois pas trop boire.
 

À suivre.

 
Un grand merci à Bruce Morgan pour les super dessins.

 Nos livres sont ici : https://lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
 
 
Bruce Morgan a aussi illustré les 5 tomes de "Mia sans dessous" et les 2 tomes de « Samia, fille du voyage. »
  



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