L'esclave nous précède et je mate ses fesses. Elle a quelques marques rouges laissées par un fouet. Ça, c'est normal. Mais elle a aussi, au milieu de la fesse gauche, une marque au fer rouge qui représente une feuille de marijuana, entourée des lettres A D L C, et en dessous, 121. La marque fine a sans doute été faite avec un fer électrique, mais je préfère sur sa fesse que sur la mienne. Je donne un coup de coude à Summer pour lui montrer cette marque. Elle lève les yeux au ciel. Oui, j'ai l'habitude.
On
arrive devant une très grande maison à deux étages. On doit être
à l'arrière et on contourne la maison en suivant les fesses de
l'esclave qui remuent devant nous. On est entourées de fleurs et de
plantes tropicales. On arrive sur le devant de la maison... Une
grande terrasse surplombe une piscine, puis la plage et la mer. Cette
maison me fait penser à "ma" maison de Malibu, en plus
grand. On monte quelques marches. Un couple est assis dans un grand
fauteuil, il y a une esclave à genoux tenant un plateau à côté de
chacun d'eux. À portée de main, ils ont un verre. Quatre esclaves
sont "aux ordres", c'est-à-dire qu'elles sont immobiles,
têtes baissées, les mains croisées sur les reins. L'homme a une
quarantaine d'années, il n'est pas mal dans le genre buriné. Sa
femme ou sa compagne doit avoir 20 ans de moins, elle est vêtue d'un
chemisier qui laisse voir ses seins en poires. Summer me présente
:
— Bonjour Monsieur, Bonjour Dolorès, voici Ashley.
Puis
à moi :
— C'est grâce à Monsieur de la Cruz qu'on a pu te
faire évader.
Je lui prends la main en disant :
— Je
vous remercie infiniment, Monsieur.
Ils sont tous les trois
étonnés de mon geste et la gamine murmure :
— Elle est bien
familière, pour une esclave.
Je jette un coup d'œil affolé à
Summer, je ne suis plus une esclave ! Enfin, si. Je sais bien qu'on
ne m'a pas affranchie, mais ici on est au Mexique, pas aux
Etats-Unis. L'homme dit à Summer :
— Comment ça s'est passé
avec Valdès ?
— Très bien, Monsieur.
Moi, je fais
vigoureusement non de la tête. Il demande :
— Ashley n'a pas
l'air d'accord. Il n'a pas été gentil ?
— En fait, il a
été aussi méchant que souriant.
Ils se mettent à rire tous
les deux. Elle dit à Monsieur de la Cruz :
— Je la prendrais
bien à mon service !
Mais non, je ne veux pas, moi !! Il
répond :
— D'accord, mais le soir, tu t'occuperas des invités
avec elle.
— Bien sûr.
Elle vient vers moi. Elle n'a pas
d'autres vêtements que ce chemisier et je vois la broussaille noire
de son bas-ventre. Elle se penche et embrasse l'homme sur la bouche,
tandis qu'il met sa grande main sur les fesses de... sa fille, si
j'ai bien compris. La fille lui dit :
— Je te laisse jouer
avec elle. Viens Sum, j'ai à te parler.
Elles se dirigent vers
l'intérieur de la maison. L'homme me dit :
— Maintenant que
ma fille n'est plus là, assieds-toi. Tu veux boire quelque chose ?
—
Oh oui, volontiers, une Margarita.
Un regard de son maître et
une des esclaves part en courant. Vachement bien éduquées, les
esclaves, ici. Quelques minutes plus tard, elle revient avec mon
verre. Je le lève en disant :
— Merci encore, Monsieur
—
À tu salud.
On boit, puis je lui dis :
— Pardon, mais
Summer m'avait promis que je ne serais plus esclave.
— Tu
seras sa servante, avant qu'elle en choisisse une autre. Ce n'est pas
esclave.
— Elle va me faire fouetter ?
— Non, pas de
fouet. Obéis et ça ira.
— Il y a plein d'esclaves ici,
pourquoi moi ?
— Ça l'amuse que l'ex Première Dame des
États-Unis devienne sa servante. Tu obéissais à Summer, n’est-ce
pas ?
— Oui.
— Fais la même chose avec ma fille.
Elle se lassera vite de toi, elle aime changer. On a un projet pour
Summer et toi. Il faut encore un moment pour tout préparer, mais tu
partiras dans les Caraïbes avec elle.
— Pour de vrai ?
Ça
le fait tire et il répond :
— Pour de vrai. Maintenant,
raconte comment ça s'est passé à ce festival.
Je comprends
que je l'amuse. Je lui raconte le bureau, les sacs à remplir de
canettes et de mégots et le fait de ne jamais pouvoir s'arrêter, de
l'aube au crépuscule, quand il faut distraire les festivaliers. Je
sais ce qui va l'amuser :
— Un soir, comme j'étais épuisée,
j'ai prié Dieu pour qu’il m'aide. L'instant suivant, un curé et
une religieuse apparaissaient devant moi.
— Et alors ?
—
Je leur ai demandé de me louer et pour les convaincre, je leur ai
chanté un cantique.
— Chante !
Je
l'amuse ! Je me lève pour chanter : "Swing on sweet chariot -
Coming for to carry me home".
À
la fin, il applaudit. Je vais être le chouchou du patron, un rêve
pour une fille aussi insécurisée que moi. Je vais me rasseoir et je
reprends mon histoire :
— Ils ont payé ma location. On a été
dans leur tente et j'ai léché la religieuse pendant que le curé me
sodomisait... Sans doute un vrai curé, non ?
Il rit à
nouveau. Yes !! Je continue :
— Ensuite, je leur ai demandé
si je pouvais dormir là, mais ils ont refusé. Donc je suis repartie
dans la nuit, tristement, mais j'ai fait une autre rencontre.
Je
lui raconte le tout vieux minou déguisé en pirate et sa jeune
esclave et maîtresse. Quand j'ai fini, il me dit :
— J'aime
bien ta façon de raconter... Je te ferai peut-être écrire tout
ça... Maintenant, va te mettre à la disposition de ma fille.
—
Je ne peux pas rester avec vous, Monsieur ?
— Passe d'abord
une semaine au service de ma fille, et ensuite, je ferai quelque
chose pour toi. Allez, va...
J'embrasse sa main et je rentre
dans la maison. Je dis à une esclave :
— Conduis-moi à
l'endroit où se trouve Mademoiselle Dolorès.
— Oui
Maîtresse.
Facile quand on a des esclaves et moi, je n'en suis
plus une. Enfin, ici, au Mexique. Elle me conduit devant une porte
avant de me dire :
— Mademoiselle Dolorès est là,
Maîtresse.
Je toque... pas de réponse. J'ouvre et j'entre dans
une grande pièce. Summer et Dolorès sont occupées de regarder des
papiers. Sur les murs, il y a plusieurs grandes photos de Dolorès
aussi nue qu'une esclave. Ce sont de très belles photos, de son
visage, ses seins, ses fesses et même sa chatte. Je m'approche pour
les regarde. Elle me dit :
— Fais comme chez toi !
—
C'est que... je ne sais pas...
J'ai à nouveau les larmes aux
yeux. Summer lui dit :
— C'est une gamine...
— C'est,
ta petite sœur ?
— Sois chic.
— Mouais... Bon, je la
traiterai comme une gamine. Pas de fouet, mais une fessée, si elle
n'obéit pas.
Ça y est, je pleure ! Il y a eu trop de choses
et puis j'ai trop espéré être enfin libre, avec Summer. Dolorès
dit :
— Je ne supporte pas les pleurnicheuses.
Elle me
prend par une oreille et elle me met dans un coin de la pièce en
disant :
— À genoux, mains croisées dans le dos.
Je me
retrouve contre le mur, pleurant de plus belle Elle dit à Summer :
—
C'est comme ça que mon père me traitait quand j'étais
capricieuse.
Je pleure dans mon coin. Je reste à genoux, ce qui
me semble durer des heures. Elles parlent suffisamment bas pour que
je n'entende pas ce qu'elles se disent. J'ai mal aux genoux. J'ai mis
tellement d'espoir dans cette libération... Et puis je repense à la
conversation avec le père de cette garce. Il a bien dit que dans
deux ou trois semaines, je partirai avec Summer. Je dois m'accrocher.
Dolorès finit par me dire :
— Tu es calmée, tu as fini de
pleurer ?
— Oui Maîtresse.
— Dis mademoiselle, pas
Maîtresse, tu n'es pas une esclave. Viens ici.
Quand je suis
devant la table, elle me dit :
— Va à la cuisine. La
cuisinière enverra une fille te montrer ta chambre. Tu mets
l'uniforme qui est sur le lit. Ensuite tu peux visiter la maison.
J'enverrai une esclave te chercher quand j'aurai besoin de toi.
Allez !
Je sors de la pièce. Je ne veux retenir de tout ça
que deux choses : je vais bientôt partir avec Summer et Dolorès va
s'amuser avec moi pendant une semaine.
Summer m'a sauvée des
griffes des marchands de cochons et de Madame Stone... et on a un
projet. Je demande à une esclave de me conduire à la cuisine. Je la
suis en regardant la marque au fer rouge sur sa fesse. Je n'ai pas
ça, moi, et même si je dois être une sorte de femme de chambre
pour Dolorès, c'est seulement pendant une semaine. Le temps qu'elle
se lasse d'avoir une ex Première Dame comme servante. La fille me
conduit jusqu'à la cuisine. La porte est ouverte et je vois la
cuisinière. C'est une belle Black d'une trentaine d'années, assise
derrière une grande table entourée d'esclaves, occupées à
préparer divers aliments. Il y a aussi deux esclaves à genoux
contre un mur, les mains croisées sur la nuque. Deux choses attirent
spécialement mon regard : des marques de fouet sur leurs fesses et
le fait qu'elles soient à genoux sur des grains de maïs. Ouch !
Ça doit être vraiment pénible. J'ai connu le fouet et je devrais
les plaindre, mais... je suis juste... intéressée. Je me présente
à la cuisinière :
— Bonjour Madame. Je m'appelle Ashley et
Mademoiselle Dolorès m'a dit de venir ici pour...
Elle tend le
bras en disant :
— Viens m'embrasser, petite.
C'est
gentil... Je me penche, elle m'attrape par le cou et m'embrasse sur
la bouche.
Quand
ses lèvres quittent les miennes, elle dit :
— Ashley
Stirland... J'ai vu Cléopâtre, tu es super belle dans ce film et en
vrai aussi.
Elle me caresse les fesses. Je réponds :
—
C'est vraiment gentil...
— On va bien s'entendre. Tu devras
m'obéir, tu le sais.
Non, je n'en sais rien, mais je réponds
:
— Oui Madame.
— Une fille va te montrer ta chambre.
—
D'accord, merci Madame.
Elle s'adresse à une des filles assises
autour de la table en disant :
— Shirley !
Aussitôt,
une fille se lève en disant
— Oui Maîtresse.
— Montre
sa chambre à Mademoiselle Ashley
— Oui Maîtresse.
Les
esclaves sont toutes Blanches, je veux dire Américaines ou
Européennes blanches.
Et voilà, je sers de nouveau de
servante. Il y a un grand escalier et un ascenseur pour accéder aux
étages, mais la vraie esclave et moi, nous prenons le petit escalier
de service. Elle a aussi la marque du Señor de la Cruz au milieu
d'une fesse. Moi pas, c'est la preuve que je ne suis pas une esclave.
On monte trois étages jusqu'à une toute petite chambre sous le
toit. Il y a un lit et un lavabo. Je n'avais pas ça à Vegas et
encore moins le long de la Salton Sea. L'esclave me demande :
—
Puis-je retourner à la cuisine, Maîtresse ?
— Oui,
oui...
Sur le lit, il y a une jupe noire qui arrive un peu
au-dessous du genou, un chemisier à manches courtes et fine rayure
rose et blanc, un petit tablier et des chaussures plates. Ce n'est
pas vraiment un uniforme de bonne... mais avec le tablier, on sait
tout de suite ce que je suis, ici.
Moi qui aimais être nue, je
suis ravie de mettre ces vêtements. J'ai été nue trop longtemps et
puis ça me différencie des authentiques esclaves.
A
suivre.
Un grand merci à Bruce Morgan pour les super
dessins.
Nos livres sont ici :
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