Je
le chante entièrement. J'ai une voix aiguë et je chante juste.
Bientôt, il y a un cercle de festivaliers autour de nous... Des
flashs crépitent. Le curé et la religieuse ont l'air satisfaits.
Quand je termine le cantique, on m'applaudit. Ça me rappelle
l'époque de Cléopâtre. Cela se passait il y a des siècles. La
religieuse me dit :
—
Tu chantes bien.
Le
curé est d'accord et il me dit :
—
On va aller boire un verre
On
se dirige vers un stand. Merci, mon Dieu, d'avoir exaucé ma prière.
Sur la grande scène, il y a un groupe de "neo rap
alternatif"... J'aime pas trop, mais je ne suis pas dans le coup
en musique. On s'installe autour d'une petite table. La religieuse et
moi, on va chercher des boissons, elle doit payer avec sa tablette.
On s'assied, eux en soutane et robe, moi nue. C'est spécial. On
boit. C'est bon, à la fois frais, fruité et très alcoolisé. Elle
me demande :
—
Où as-tu appris à chanter des cantiques ?
—
À Notasulga, dans mon village de Georgie. Je faisais partie de la
chorale.
J'étais
obligée, mais ça je ne le dis pas. On boit, je les remercie encore.
Elle se fait un joint. Bizarre, non ? Je tirerais bien sur le
joint, mais ça m'endort, surtout dans l'état de fatigue où je
suis. Quelques verres de plus et on se dirige vers le village de
tentes et de mobile homes. Ils ont une tente. On entre et ils se
déshabillent. Je les trouve très spéciaux pour des ecclésiastiques
et puis ils ont des tatouages... Ils se servent de moi comme un
couple le fait avec une esclave. Je dois me mettre à quatre pattes,
lécher la chatte de la religieuse, pendant que le curé me prend par
derrière. Il me sodomise... C'est peut-être bien un curé après
tout.
Je me
concentre pour faire jouir la religieuse, tandis que le curé
m'inonde le cul un moment plus tard. Ouf... je ne me suis pas
endormie. Maintenant une bonne nuit de sommeil... ou pas, car la
religieuse me dit :
—
On ne te garde pas pour la nuit.
Ouch !
C'est ça, la charité chrétienne ??
Je
les remercie (!) et je sors de la tente. La nuit, la température
s'est bien rafraîchie. Si je m'endors sur le sable, je vais me faire
attaquer par plein de bestioles et je risque l'hypothermie... Je
marche vers le bureau en frissonnant et là, je croise un autre
couple spécial : un homme de 80 et des printemps déguisé en pirate
et une toute jeune esclave vêtue de quelques voiles. Ils marchent
enlacés.
Je demande au pirate :
—
Pardon Monsieur, je suis arrivée aujourd'hui et je cherche un
endroit pour dormir cette nuit.
La
fille se tourne vers son arrière-grand-père en disant :
—
On la prend, minou ?
Le
tout vieux minou répond :
—
Si tu veux.
Je
vais aussitôt près d'elle et je lui prends la main en disant :
—
Vous me sauvez la vie.
Elle
répond en riant :
—
T'exagères... Tu devras m'aider à faire jouir minou. Tu dois
pisser ?
—
Oui !!
—
Parfait, ça va servir.
Du
moment qu'elle est propre, sucer une bite de 18 ou de 88 ans, c'est
un peu la même chose. Une bite ne vieillit pas beaucoup.
On
entre dans leur mobile home qui est grand et luxueux. Tandis que
"vieux minou" enlève son déguisement et la fille ses
voiles, je lui demande :
—
Tu es aussi esclave ici ?
—
Non, moi j'appartiens à Minou et je m'appelle Mae. Regarde...
Elle
se tourne en se penchant, pour me montrer ses fesses. Sur le bord de
sa fesse droite, elle a un petit pirate... brûlé au fer rouge.
Quelle horreur ! Pas le pirate, il est très bien fait et petit,
mais être brûlée au fer rouge. Je lui dis :
—
C'est beau, mais la brûlure, ça doit être trop douloureux.
—
Exact, c'est un mauvais moment à passer.
Le
vieux minou est nu et il dit à Mae, donc son esclave :
—
Vous voulez vous asseoir sur mon visage, Maîtresse ?
Là,
je suis cueillie ! Son esclave est en même temps sa Maîtresse ?
Enfin, quand ça l'arrange, je suppose. Après le curé et la
religieuse, maintenant le pirate et son esclave/maîtresse. Je suis
peut-être passée dans un univers parallèle... Elle lui demande :
—
Tu sais que deux jeunes gens m'ont baisée, tu vas tout avaler ?
—
Oui Maîtresse.
Erk
! Enfin, chacun ses goûts. Elle pose un tout grand plastique sur le
lit en lui disant :
—
Enlève tes dents et couche-toi !
Le
vieux minou enlève son appareil dentaire. Aussitôt, ses joues se
creusent et il a l'air d'avoir cent ans. Quand il est couché, elle
va s'accroupir au-dessus de son visage en positionnant bien son vagin
au-dessus de la bouche ouverte et édentée du pirate. Elle enlève
un morceau de plastique collant qu'elle avait sur la chatte. Aussitôt
un flot de sperme coule dans la bouche au minou. Il avale goulûment
puis il colle sa bouche sur la chatte de sa toute jeune maîtresse et
s'abreuve à sa source. C'est joli dit comme ça, mais en vrai, c'est
dégoûtant !
À
moins que... je rêve tout ça ? Si c'est le cas : bravo à mon
subconscient, il a fait fort, cette fois-ci. Tout en regardant avec
de grands yeux, je récapitule : je suis en plein désert Mojave au
bord de Salton Sea, un grand lac salé qui se trouve sur la faille de
San Andrea. C'est pas tout : sous mes yeux, un tout vieux pirate sans
dents qui s'appelle minou tète le vagin plein de sperme de sa jeune
maîtresse qui est aussi son esclave. Est-ce que je vais voir
apparaître le sourire du chat de Cheshire, comme Alice ? Non,
quand elle a vidé son vagin, elle se frotte sur le visage du minou,
puis elle se lève, avant de me dire :
—
Tu te mets dans la même position que moi et tu pisses.
Je
vais m'accroupir, tandis que vieux minou sourit de toutes ses
gencives. Mae prend les bords du plastique et les relève. Bon, moi
je pousse et sorry, je commence par faire un bruit... euh... dans son
nez, vu ma position, et puis je pisse dru. Minou avale et comme mon
visage est vers ses pieds, je vois qu'il bande, mais, bien !! Quand
j'ai vidé ma vessie, Mae l’engueule :
—
Eh bien, tu n'as pas tout bu ! Tu sais ce qui va arriver ?
—
Pardon Maîtresse.
La
quatrième dimension, je disais ! Mae me dit :
—
Viens m'aider à relever le plastique et toi, minou, lève-toi
délicatement. On va mettre ce qui reste dans un seau et il le boira
plus tard.
Minou
se lève, tandis qu'on replie la feuille de plastique qui contient un
peu de pisse pour son petit déjeuner. Il a presque tout bu, le
glouton. Comme il est quand même mouillé, Mae lui dit :
—
Va prendre une douche, cochon.
Ça
lui va mieux que minou ou pirate. Il fait ça vite et revient se
coucher sur le lit. Mae me dit :
—
Suce-le.
Je suce son vieux sexe mou qui a tout de même un goût de pisse, la mienne, heureusement. Mae va s'asseoir sur son visage. Oh, putain ! Elle va l'étouffer ! Non, elle a des grosses fesses, mais elle le laisse respirer par moment. En même temps, elle lui pince les tétons. Il bande ! Je le suce, tandis que Mae fait du trot sur son visage, tout en le pinçant. On joue comme ça un moment et il jouit. Oh, pas de quoi coller un timbre, mais il jouit. Après cet effort, il décède... Ou alors, il s'endort car je l'entends ronfler. Je vais près de Mae pour lui demander :
—
Je peux dormir près de toi ?
—
Oui...
Ouf.
***
Aïe !
Le
lendemain matin, je suis réveillée par une douleur dans le bas de
la jambe. Il y a aussi une voix qui sort de mon bracelet de cheville
qui dit "bureau". Je sors... le soleil est haut et il y a
déjà des gens qui circulent. Je vais vite vers le bureau. Madame
Jones m'attend dehors, elle me donne un grand sac noir en disant :
—
Toutes les merdes qui traînent.
—
Oui Madame.
Et le
petit déjeuner ? J'ai faim... Je vais vite boire à une petite
fontaine. Il y a tellement de "merdes" que c'est encore
moins fatigant de marcher à quatre pattes pour remplir le sac. Les
gens qui passent font des photos... et puis, il y en a un qui me
donne un coup de pied dans les fesses. En tournant la tête, je vois
Valdès et son sourire d'androïde. À côté de lui, il y a Madame
Jones... Je lui demande :
—
Bonjour Monsieur, vous venez me chercher ?
C'est
Madame Jones qui répond, mais pas à moi. Elle lui dit :
—
Tu vois, aucune éducation !
Et
puis, à moi :
—
Embrasse les chevilles de ton Maître.
Mais
c'est pas mon Maître ! Je les embrasse. Je n'ose plus rien dire et
je reste comme ça, les fesses en l'air, la chatte au soleil. Elle
lui demande :
—
Tu ne la prends pas maintenant ?
—
Pas trop envie. J'ai des choses à régler et je ne suis pas doué
pour faire le baby-sitter !
Ça
la fait rire... comme si c'était drôle ! Il ajoute :
—
Je le prendrai ce soir ou demain, tu peux en faire quelque chose ?
—
Oui, il y a du boulot.
Nouveau
coup de pied dans les fesses, tandis qu'elle me dit :
—
Continue à travailler, toi !
—
Oui, Madame.
Je
recommence à remplir mon sac de détritus. C'est mon sauveur, ce
Valdès ? Non, c'est un enculé de première classe !
J'ai
faim ! Je remplis et rapporte des sacs, jusqu'à ce que mon
bracelet de cheville me dise "réfectoire". Je vais manger
et recommence la chasse aux ordures juste après.
En
fin d'après midi, je suis de nouveau épuisée et j'ai peu mangé...
Je vois arriver Valdès. Qu'est-ce qu'il me veut encore, ce sale
rat ? Il me dit :
—
Rapplique.
Avec le
sourire, bien sûr. Il échange quelques mots avec un des gardes.
Celui-ci enlève mon bracelet de cheville et on se dirige vers le
même rocher qu'à l'aller. Là, avec un instrument qui ressemble à
une pince coupante, il m'étrangle à moitié pour enlever mon
collier. Aussi simple que ça ! Je suis libre ??? Toujours ce
sourire et ces yeux d'androïde !! Il me donne un jean, un
tee-shirt et un casque. Je n'ai pas quitté les bottes que j'avais en
arrivant. Il monte sur la moto, moi derrière, et on démarre. On
suit un moment la mer, enfin, on dirait la mer. Puis, on s'arrête
sur la plage de Salton City. Il y a quelques petits restaurants sur
la plage même, et des gens qui y sont attablés. Il va s'asseoir à
une table, je m'installe devant lui...
Le
mec qui tient le restaurant a l'air d'un pécheur, il s'approche de
nous en annonçant :
—
Ce soir, y a des tilapias.
Valdès
répond :
— Deux
tilapias et de l'eau.
Il
ne va pas m'engueuler en public, alors je demande au pécheur :
—
Il n'y a que du tilapia ?
—
Eh oui, ils ont éliminé tous les poissons indigènes.
—
Mais c'est bon ?
—
Délicieux, péché de cette nuit.
—
D'accord. Et je voudrais du vin. Blanc, si vous avez.
—
Bien sûr.
Voilà...
advienne que pourra. Je n'ose quand même pas le regarder. Son
téléphone sonne et il décroche sans rien dire, sauf à la fin
"d'accord". Il sourit toujours, mais un peu moins et il me
parle en secouant la tête :
—
Cette dingue est prête à tout pour te récupérer. On mange et on
fonce.
Qu'est-ce
que je peux dire ? Peut-être :
—
Merci beaucoup de m'aider, Monsieur.
Il
grogne :
— C'est
un commercial.
On
mange du tilapia et franchement, ce n'est pas mauvais. Je bois trois
verres de vin, avant qu'il ne me dise :
—
Stop le vin.
Je me
sens quand même mieux.
Dès
qu'on a fini, il paye et on reprend la route. Il fait frais et le vin
aidant, je me colle à lui. De dos, je ne vois pas son sale
sourire !
On
roule certainement deux bonnes heures. Le GPS de son téléphone lui
indique le chemin. On s'arrête près d'un bâtiment sombre.
J'entends le bruit des vagues. Je lui dis :
—
Je dois faire pipi.
—
Pisse et attends ici. Tu ne bouges pas, quoi qu'il arrive.
—
Oui Monsieur.
Je
fais pipi et je m'appuie contre le bâtiment. Valdès est parti. Il
fait froid et j'ai peur.
À
suivre.
Un grand merci à Bruce Morgan pour les super dessins.
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