On prend le sentier qui serpente entre des arbustes et des fleurs, pour arriver dans la clairière où Monsieur Sam mange avec deux Chinois. Je leur dis :
— Bonjour Monsieur Sam,
bonjour Messieurs.
Les Chinois ouvrent des grands
yeux en me voyant, ce qui est un exploit pour un Chinois. Ils ont l'air de
beaucoup apprécier mon anatomie. Monsieur Sam me dit :
— Tu n'embrasses plus...
— Si si..
Je l'embrasse sur la bouche,
puis j'embrasse les deux Chinois, très surpris. J'ai pris une enveloppe et j'en
sors deux photos et deux dessins faits par Johnny à Atlanta, en disant :
— Je voudrais le faire venir
pour faire des photos et me dessiner.
Il répond :
— C'est pas mal du tout et
puis tu as beaucoup de crédit pour le moment. D'accord, on lui trouvera quelque
chose.
— Merci Monsieur, c'est très
gentil... Une dernière petite chose, si on a besoin de figurantes, j'ai
rencontré deux jolies filles, une métisse et une hispanique.
Il prend le papier avec les
numéros de téléphone en disant :
— D'accord, j'ai vu la scène
où tu pisses sur une esclave, c'était très joli... Continue comme ça. Tu saais
que tu peux compter sur moi. Bon, tes cinq minutes sont passées.
— Merci Monsieur Sam.
Un des Chinois dit quelque
chose... en chinois. Monsieur Sam me dit :
— Ah Ashley, avant de partir,
danse pour mes amis chinois.
— À poil, M'sieur ?
— De préférence...
J'enlève mes voiles et je
danse... comme sur une table pour des clients... Mieux, je vais près d'eux, je
prends leurs mains et je les colle sur mes seins et mes fesses...
Je crois que les Chinois n'ont pas
compris que j'étais une future star de cinéma, car ils sortent des billets de
leurs portefeuilles et ils me collent des billets de 100 $ entre les fesses.
Ils sont bourrés de savoir-vivre, ces Chinetoques... Pour les remercier, je
m'assois sur leurs genoux, au risque de mouiller leurs pantalons... Oui... ça
m'excite quand on me met des billets entre les fesses. Sam me dit :
— Merci ma belle, tu peux y
aller maintenant.
Je remets mes voiles. Les
Chinois me disent au revoir en agitant leurs bras à toute allure. J'envoie des
baisers. Ils sont mignons... et surtout généreux. Il y a beaucoup de Chinois
autour de Monsieur Sam et aussi au "Slave Paradise". Je l'imagine
bien exporter des esclaves en Chine. Je repars avec Kim à travers la forêt
vierge. Elle me dit :
— Vous êtes trop belle quand
vous dansez, Mademoiselle.
— Merci, tu es gentille.
Je l'aime bien, mon
assistante. On reprend l'ascenseur de la peur. Je me colle à elle. Le vide sous
mes pieds, je ne m'y habituerai jamais.
***
L'après-midi, tout se passe
bien... Je connais mon texte, je joue bien... Quand on a fini, Monsieur Lee me
dit :
— Demain, on a ajouté une
scène qui va te plaire : la reine s'ennuie et pour se distraire, elle fouette
des esclaves.
— Sérieux ?
— Oui... Dis, demain matin...
est-ce que...
Je comprends ce qu'il veut.
Vous voyez que je suis moins conne que j'ai en ai l'air. Je réponds :
— Je vous apporterai à boire.
Il me fait un grand sourire.
Ce soir, Summer a du travail et j'ai rendez-vous avec le Texan à Venice. J'en
mouille d'avance... Au moment où je m'apprête à appeler un taxi, j'ai un
message de Summer : "Attends-moi, j'arrive".
Pas de chance, je ne vois pas
son message, enfin, c'est ce que je lui dirai. Je prends mon téléphone pour
appeler un taxi et Summer arrive. Elle descend de voiture, accompagnée d'une
jolie brune d'une trentaine d'années. Elle me dit :
— Tu as eu mon message ?
— ...Euh oui... mais j'ai
rendez-vous, désolée.
— Tu le remets. Sandra Mae va
t'interviewer et faire quelques photos.
— Je suis désolée, mais ce
soir, ce ne sera pas possible, je ne peux pas le remettre. J'ai vu Monsieur Sam
ce midi et il sait que...
Elle me prend par une oreille.
Je crie :
— Aïe ! Tu me fais mal....
Elle est grande et je suis
petite, alors, elle me tire vers le haut jusqu'à ce que je sois sur la pointe
des pieds. Mon visage est à
— Tu mens et tu discutes...
— Tu me fais maaaaal. S'il te
plaaaaît... lâche mon oreille... Je ferai ce que tu veux... aïïïe !
Elle me lâche et je frotte mon
oreille qui doit être toute rouge. La fille nous dit :
— J'ai fait une photo, ça ne
te dérange pas Summer ?
— Non, pas du tout.
Moi, ça me dérange... mais
j'ai une oreille rouge, ça me suffit ! Je lui dis :
— S'il te plaît Summer, je
voudrais juste prévenir...
— Qui ?
— Mais... euh... Ted.
— Je vais l'appeler. Toi, tu
vas dans le studio avec Sandra. Je vous rejoins plus tard.
Elle s'en va. Sandra me dit :
— Viens, on va près de la
fontaine.
Je ne connais même pas la
fontaine. En chemin, elle me dit :
— Tu sais, Summer sait bien
que tu n'as pas parlé de ce rendez-vous avec Monsieur Sam. Tu ne dois pas
mentir, surtout pas à elle et encore moins à Monsieur Sam.
Je deviens toute rouge et...
je ne sais pas quoi lui répondre. Elle ajoute :
— Ne te mets pas à bouder, je
dis ça pour toi.
— Non... je ne boude pas...
mais je lui ai menti, car elle est vraiment très autoritaire et...
Et... je ne continue pas, car
derrière un hangar studio, on arrive dans un joli jardin. Il y a une fontaine
vraiment hyper réaliste. Au-dessus d'un bassin, une plantureuse sirène presse
ses seins et envoie des jets d'eau. On a vraiment l'impression que c'est une
vraie femme. Sandra sort un appareil photo en disant :
— On va profiter de cette
belle lumière pour faire quelques photos.
— Il y a une photo qui
pourrait être marrante.
J'enlève ma robe, mes sandales
et je vais dans le bassin aussi nue que la sirène... mais, moi, je n'ai pas de
queue ! Je me mets en dessous du jet qui sort de son sein et je bois. Sandra me
dit :
— Bravo, super idée.
Ensuite, je fais le même geste
que la sirène : je presse mes seins de façon à ce qu'un jet d'eau tombe sur le
bout d'un de mes seins.
Il fait chaud même en ce début
de soirée, alors je joue un peu dans l'eau. Ravie, Sandra me dit :
— Tu as vraiment beaucoup de
charisme.
Je ne sais pas bien ce que ça veut dire, mais ça doit être gentil... Je continue à faire le singe dans la fontaine. Je me mets même à cheval sur la sirène. Sandra dit :
— Je voudrais faire quelques
photos au sommet de l'immeuble. On pourra parler en buvant une bière
— Vous pouvez y aller ?
— Bien sûr...
Elle doit être une amie de
Monsieur Sam ou une petite cousine. Je tiens ma robe en main pour me sécher...
Elle me dit :
— Tu peux rester nue si tu
veux.
— Volontiers...
J'aime être nue... On arrive
devant le building. Je connais le garde qui est dehors, mais il s'adresse
d'abord à Sandra :
— Bonsoir Mademoiselle Sandra.
— Bonsoir Tom. On monte....
— Très bien, Mademoiselle.
Il ajoute :
— Et, bonsoir Mademoiselle
Ashley, le plus beau cul de Californie.
Je l'embrasse. Sandra est un
peu surprise. Je lui dis :
— On a mangé ensemble à
Venice.
Avant de monter dans mon
ennemi... Je lui dis :
— J'ai peur quand je vois le
vide sous mes pieds, je peux me mettre contre vous ?
— Oui, bien sûr.
Je me colle à elle et elle
absorbe ma peur... Oui, je suis bizarre. On arrive dans la petite forêt du
sommet de l'immeuble. Elle me dit :
— On va encore faire quelques
photos dans la lumière du soleil couchant... Tu peux remettre ta
robe, il fait un peu frais ici.
Je me rhabille. On fait des
photos, normale et puis style pin up...
C'est vite fait. Ensuite, on
va s'asseoir sur la petite terrasse. Sandra prend deux bières qu'on boit au
goulot comme des "red necks" de Georgie. On commence l'interview,
elle l'enregistre :
— Tu as été choisie pour
interpréter Cléopâtre, raconte-nous ton parcours pour arriver à ça...
—... Euh...
— Tu viens d'où ?
Je lui raconte. Quand j'ai
fini, elle me dit :
— Parfait... sauf deux ou
trois petites choses. On préfère que tu dises qu'à la mort de tes parents, dans
un accident de voiture, tu as été recueillie par un oncle et une tante, pauvres
mais honnêtes. À tes 18 ans, tu es partie à Atlanta. Un routier t'a prise en
stop et tu as trouvé un travail de serveuse au restaurant "Jonathn's
roof". C'est là que Johnny Heyssen t'a remarquée. Il est devenu ton agent
et t'a fait passer un casting pour Cléopâtre. Tu es d'accord ?
Je la regarde très étonnée.
Summer me dirait "ferme la bouche". Je réponds :
— ... Euh, oui... donc plus de
"House of Pussies", ni de Monsieur Sam ?
— Voilà... N'oublie pas...
— Non, non... Dites, je peux
avoir une autre bière ?
— Le frigo est là. Prends-en
une pour moi.
Je vais chercher les bières et
je les ouvre. On boit... au goulot... Et là, Summer arrive. Je me lève
bêtement... Elle prend ma place et dit à Sandra :
— Elle a tout compris ?
— Oui, j'ai l'impression.
Je veux me rasseoir, mais
Summer me dit :
— Reste debout, on va
partir... mais avant, apporte-moi une bière.
Je vais la chercher et je
reste debout devant elle. Les filles parlent de moi, comme si je n'étais pas
là. J'ai l'habitude...
À suivre.
Un grand merci à Bruce Morgan,
pour les super dessins.
Les tomes 1 à 5 de "Mia sans dessous" sont ici :
http://www.lamusardine.com/P31501-mia-sans-dessous-4-morgan-bruce-michael-mia.html
Mes livres non illustrés, ici :
https://www.amazon.fr/Mia-Michael/e/B01MRVYT44/ref=ntt_dp_epwbk_0 …
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