dimanche 25 juin 2017

3 ans de pénitence - 2




Le nez bien appuyé contre le mur, je continue à pleurer... de mal, parce que mes fesses sont en feu, et d'humiliation parce que j'ai été dénudée et fouettée en public.
On n'a pas fini d'en parler de la fessée de la jeune comtesse, dans les cuisines et dans les campagnes.
Je ne portais pas ma belle mère dans mon coeur, maintenant je la hais. Et, je me vengerai !
Bien sûr, je pourrais quitter la maison, mais, j'abandonnerais alors l'héritage de mon grand père. Mon père avait l'air de trouver très amusant de me voir fouetter, je connais ses goûts. Cependant, c'est un homme de parole et il a promis à son père de me verser l'héritage à mes 21 ans. Il n'y a pas d'écrits et, si je pars, je perds tout.
Bah, je me tiendrai tranquille jusqu'à mes 21 ans. Ensuite à moi la grande vie. Ça, c'est réglé. Par contre, ce qui ne l'est pas, c'est le sort de ma belle mère.
Je gémis contre mon mur, je voudrais tant passer les mains sur mes fesses ou mieux, les enduire de crème Nivea.
Bon revenons à nos moutons, je veux dire à cette sale garce ! Je vais l'éliminer et j'ai une idée...

Quelques semaines plus tard.
***********************
Ma belle mère est à l'hôpital, malade comme un chien! Pauvre... Non, je rigole,
C'est bien fait pour sa gueule. Il parait qu'elle aurait mangé quelque chose d'avarié.
Ce matin, une femme de chambre vient me dire :
— Mademoiselle Aurore, votre père vous demande d'aller dans son bureau.
Ouch! J'aime jamais ça.
J'y vais. Il me dit :
— Ta belle mère est sortie d'affaire. Ça doit t'attrister.
Je rougis et répond :
— Non, pas du tout, je ne lui en veux plus.
— Tu m'étonnes !
Je suis de plus en plus mal à l'aise. Il continue :
— Elle a failli mourir. Heureusement, on a pu la sauver en lui faisant un lavage d'estomac. Et on a trouvé des restes de cortinaires, un champignon très vénéneux.
— Mais... euh... comment...
— Comment elle a pu en manger? Je l'ignore. D'autant plus qu'elle est la seule à avoir été malade. Quelqu'un qui lui veut du mal sans doute.
Mon ventre se serre !
Mon père attend, tandis que je me tortille devant lui une main sur mon bas ventre, je dois faire terriblement pipi tout à coup. Enfin, il reprend :
— Je ne suis pas le genre à écouter les racontars d'un garde chasse, parlant des gens qui sont allés aux champignons. Pas besoin, de prévenir les gendarmes, non plus, je n'aimerais pas que quelqu'un du château soit accusé de tentative de meurtre. Qu'est ce que tu en penses ?
— C'est peut être la cuisinière qui...
Il me coupe :
— Non, ce n'est pas la cuisinière... Ta belle mère va avoir besoin de repos pour se remettre. Alors j'ai pensé qu'il valait mieux que tu t'éloignes pendant quelque temps... En fait jusqu'à tes 21 ans. Tu es d'accord ?
Aïe, aïe, aïe...
— Si vous pensez que c'est mieux... Et, à mes 21 ans... pour l'héritage...
— Tu toucheras la part d'héritage que te laisse ton grand père. Appelons ça une petite retraite de 3 ans dans un couvent. Une pénitence en quelque sorte. Tu as tout compris, tout est clair?
— Oui, père.
***
Je serai mieux dans un couvent qu'avec cette femme. Enfin, c'est ce que je me dis. Ma belle mère et moi, on ne s'entends pas et un accident est si vite arrivé.
Le soir, je mange seule avec mon père. Je lui dis :
— Et si je me réconcilie avec elle ?
Il me regarde droit dans les yeux.
Je balbutie :
— J'irai au couvent.
— Oui. Les Soeurs de la Miséricorde sont très habiles pour remettre les jeunes filles dans le droit chemin. Bien sûr, elles emploient la manière forte, mais parfois 3 ans de pénitence, ça peut faire beaucoup de bien.
J'ai arrêté de manger et je lui ai demandé la permission de faire mes bagages.
Demain, le chauffeur me conduit... au couvent.
***
Il me dépose devant l'entrée d'un couvent qui ressemble à une prison. Je sonne, une soeur vient ouvrir... Je lui dis :
— Je suis Aurore de Clergival, ma soeur.
— Suivez moi, ma fille.
On entre et elle referme l'énorme porte à clef derrière moi. Ça y est je suis en prison !
Je la suis dans des couloirs et des escaliers. Je vois une grande pancarte sur laquelle il est écrit "Le silence est de rigueur" et en dessous il y le dessin d'un martinet. Oh putain ! Je me souviens de celui qu'on a utilisé sur moi!
Elle m'amène chez le directeur de la prison, je veux dire chez la mère supérieure. C'est une grosse femme, qui est assise dans un fauteuil derrière un bureau surchargé de paperasses. Elle est habillée en religieuse mais n'a pas de coiffe, ses cheveux gris sont tirés vers l'arrière en chignon. Je lui dis :
— Bonjour, ma...
Elle me coupe :
— Vous n'avez pas lu ce qui est écrit sur le panneau,ma fille ?
— ... euh si, mais...
— Alors, taisez-vous. Vous parlerez lorsque je vous le dirai.
Elle continue à lire des papiers. Au bout d'un moment, elle me regarde à nouveau et me dis :
— Tenez vous droite, les mains croisés derrière le dos, la tête inclinée vers l'avant et les yeux posés à 20 cm du bout de vos pieds, sauf quand je vous pose une question. Vous avez compris?
— Oui, ma mère.
Je suis chez les fous ! Elle a un entonnoir sur la tête ? Non, elle a du l'enlever ! N'empêche, je me mets dans la position qu'elle demande.
Elle me dit :
— Alors on essayé d'empoisonner sa belle mère ?
Comment, elle... non, rien. Je la regarde et je réponds :
— Non, je vous jure que...
Elle me coupe :
— Ah ma chère enfant si vous saviez comme, je déteste le mensonge. Car vous mentez. On va vous conduire dans un coin où vous pourrez méditer... Demain, à la même heure, je vous reposerai la question.
— Mais...
— Ah non pas de "mais" !
Elle crie :
— Bastien.
Un jeune homme avec des lunettes en fer entre dans la pièce. Il a l'air ahuri. Il dit :
— Oui ma mère:
— Bastien, voici une jeune fille qui vient de faire un gros mensonge. Elle a besoin de méditer dans une bassine.
Il a un grand sourire. Il lui manque deux dents. Il répond :
— Je m'en occupe, ma mère.
Il me prend solidement pas le bras et m'entraîne en me disant :
— Les filles qui... qui mentent, elles sont punies, ici. Moi, j'aime bien quand les... les filles sont punies...
Je crie :
— Vous me faites mal...
J'essaye de me débattre, mais il me tient solidement. On descend dans une cave. Je lui dis :
— Qu'est ce que vous allez me faire,
— Il faut que tu mé... médites comme a dit la mère... Tu verras, après tu n'auras plus envie de men... mentir. Et, même tu seras gentille avec mmmm...moi.
Il est vraiment débile. Au secours !
Dans un coin de la cave, il y a une grande bassine. Il me dit :
— Grimpe là dedans,
— Mais pourquoi? Je ne veux pas....
Il me prend par la taille, me soulève et me met de force dans la bassine. J'essaye de résister, mais il est trop fort. Une fois que je suis dans la bassine, il prend mon poignet droit, lève mon bras et l'attache à une menotte qui pend du plafond. Oh mon Dieu ! Je suis dans une cave, dans une bassine, le bras levé et attaché à la merci d'un cinglé.
Ce n'est pas tout. Il enlève mes chaussures. Puis il glisse ses mains sous ma robe et Fait descendre ma culotte. J'attrape son bras en criant :
— NON !
Impossible de l'empêcher. Il me montre ma culotte, puis la porte à son nez et la hume en disant :
— Elle sent bon ta... ta foufouf.. ta foufoune, j'aime bien ça. Regarde.
Il me montre la grosse bosse que fait son sexe dans son pantalon,
— Je vais jouer avec mon zizi en pensant à toi.
Je suis aux mains d'un débile pervers.
— Au revoir, pense bien qui... qu'il ne faut pas mentir ici.

Il éteint la lumière et sort, me laissant dans le noir complet. J'ai froid et j'ai peur. J'entends de vagues bruits, peut être des rats ou des araignées ? Bon, ils veulent juste me faire peur. Le débile va revenir et demain mon père me fera chercher, j'ai bien compris la leçon.
Ils vont revenir...
Et si le débile oublie de dire que je suis ici. Je me mets à respirer de plus en plus vite. Je vais faire de l'hyper ventilations. Je crie :
— Au secours!
Bon, pas de panique. Mon père sait que je suis ici et il ne veut pas ma mort. J'attrape de plus en plus mal au poignet... Je me tiens avec l'autre main à la chaîne des menottes. Ça fait sûrement 1 heure que je suis ici ou alors 10 minutes...
Je me répète, ils vont venir, ils vont venir... Et puis, je dois faire pipi. De plus en plus fort. Ah, c'est la raison de la bassine. Je me dis très vite, "Donc ils ne veulent pas me tuer". Je pisse le long de mes jambes... Mes pieds sont d'abord au chaud et puis dans de la pisse glacée. J'ai de plus en plus froid... Je vais tomber malade.
Depuis combien de temps suis-je ici ? 1 heure, 10 heures, 2 jours... J'ai de plus en plus mal au poignet... et à l'épaule.
Et puis j'ai faim et surtout soif...
Je crie encore et puis, je me résigne... Je suis un peu dans un état second...
Au bout d'une éternité...
Une clé tourne dans la serrure et puis la lumière m'éblouit. Je cligne des yeux... Je vois le débile et une jeune religieuse qui me regarde en souriant.

A suivre.
Dessin : Bruce Morgan.

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