lundi 12 juin 2017

3 ans de pénitence - 1


 Les environs d'Auxerre - juin 1962.
 
   Mon père est le comte de Clairgival et je suis sa 3e fille. Mon père se croit encore au temps de ses ancêtres, quand les Seigneurs avaient droit de haute et basse justice sur ses terres et sur sa famille.
   Je m'appelle Aurore plus sept autres prénoms, comme ça se fait dans les familles royales! Ma mère, qui était une fille du peuple, a vite compris qu'elle n'avait pas eu la main heureuse en épousant le comte: elle est partie avec un commerçant. Je pourrais dire que je la comprends, sauf qu'elle m'a abandonnée aux mains de ce père autoritaire et maniaque. Il s'est remarié avec une baronne ou une connerie du genre. Comme lui, elle vit encore à l'époque où on battait ses servantes et ses enfants pour un rien.
   J'ai 18 ans et, assurément, je pourrais partir vivre ma vie. Sauf que mon grand-père m'a permis d’hériter d'une très grosse somme d'argent, mais je ne le toucherai qu'à ma majorité, donc à 21 ans. Encore 3 ans à supporter ces maniaques de la particule, de l'étiquette et de la discipline. Ensuite, à moi la belle vie.
   À 18 ans, on n'est pas majeure pour toucher un héritage, mais sexuellement, on fait ce qu'on veut. Ce sont les lois de la république, on n’est plus sous Louis XI.
   Alors, je me suis envoyée en l'air avec le fils d'une des servantes et j'ai adoré ça. On a recommencé, souvent...
   Comment ma belle mère l'a appris, mystère, je ne le saurai sans doute jamais. Une jeune servante amoureuse et déçue que le jeune homme choisisse la fille du comte plutôt qu'elle?
   J'attends ma belle mère, enfermée dans ma chambre. Je râle parce qu'elle se mêle de ma vie sexuelle, mais je suis aussi très angoissée. Qu'est ce que cette sorcière va me faire?
   Je monte sur une chaise pour faire pipi dans le lavabo: je suis enfermée à clé et ma vessie va déclarer forfait.



Elle arrive enfin, je veux dire l'attente va prendre fin.
   Elle entre avec le chauffeur et un des paysans qui cultivent les terres de mon père. L'ancien régime je vous dis!
   Ma belle mère m’annonce:
   — Aurore, pour avoir commis un acte honteux que votre naissance et la morale réprouvent, j'ai décidé de vous punir: vous allez être fouettée comme nos arrières grands-mères savaient si bien le faire, afin de punir les enfants insupportables.
   Révoltée, je crie:
   — Mais... vous n'avez pas le droit. C'est illégal, je déposerai plainte!
   Elle fait signe aux deux hommes. Le paysan, un grand rougeaud qui me reluque toujours d'un air vicelard, m'immobilise les mains, le chauffeur me pince violemment le bras et, quand j'ouvre la bouche pour crier, il y enfonce un gros morceau de tissus.
   Ma belle-mère me fait un grand sourire en disant:
   — Ça fait vraiment du bien quand on arrive à vous faire taire. Je continue ce que je disais, vous allez être fouettée en public, ça vous fera le plus grand bien!
   Les deux hommes m'entraînent au rez-de-chaussée jusqu'à la bibliothèque. Là, il y a foule. D'abord, à tout "seigneur" tout honneur, mon père est assis sur une des chaises de la salle à manger, comme Charlemagne sur son trône. À côté, une chaise vide: celle de mon horrible belle-mère. Elle va s'y asseoir d'ailleurs...
   Ensuite, il y a le petit peuple: servantes, jardiniers: «tous" les paysans qui travaillent sous les ordres de mon père, avec leur famille et même les saisonniers. Il y a même mon jeune amant. Il est le seul à ne pas avoir un grand sourire. Les autres ont tous l'air d'être ravis d'assister ma prochaine punition.
   Je crie à mon père:
   — Elle n'a pas le droit....
   Hélas, tout ce qui sort de ma bouche pleine de tissus, c'est "Mmmmffff".
   Les deux hommes me tiennent toujours par les bras, je me débats, j'arrive même à leur donner des coups de pieds. Ma belle mère leur dit calmement:
   — Attachez-la.
   Ils me couchent à plat ventre sur une table. La cuisinière et une servante viennent leur prêter main-forte, ils m'attachent par les poignets et les chevilles aux pieds de la table... Je me tortille autant que possible, jusqu'à ce qu'un homme me soulève par les hanches et qu’on glisse un gros coussin sous mon pubis. Je me retrouve les fesses en l'air, dans l'incapacité de vraiment remuer.
   J’essaie de crier "Au secours!" mais à nouveau, ça fait "Mmmmffff"
   Ma belle mère veut commencer par me "gronder":
   — Aurore, vous serez comtesse à 21 ans, donc vous devez vous comporter en conséquence. Mais au lieu de ça, vous vous faites culbuter par un domestique dans une meule de foin, comme une fille de ferme. Puisque votre derrière a l’air de vous démanger, nous allons lui rappeler la bienséance.
   Cette femme est folle: elle tient un discours ridicule à mon derrière! Je lui dirais bien ce qu'il a envie de lui faire, mon cul!
   Elle ajoute:
   — Allez-y Alphonse.
   Le gros paysan lubrique s'appelle en effet Alphonse et il a la réputation d'être très dur avec sa famille ou son personnel. Du coin de l'œil, je le vois se diriger derrière moi. Il relève complètement ma jupe, en ayant un peu de mal à la faire remonter sur mes hanches, à cause du gros coussin. Il dit:
   — C'est-y qui faut lui laisse sa culotte, Ma'ame la comtesse?
   — Non, l'humiliation de montrer son gros derrière à tout le monde lui fera sans doute du bien.
   Rires parmi les spectateurs…
   Le paysan glisse se grosses mains sous moi, pour attraper l'élastique de ma culotte et la fait descendre très lentement.



   Il y a un moment de silence et puis j'entends:
   — Nom di diou, el beau cul!
   — Tu risques pas ed'manquer la cible, Fons!
   Mon Dieu, c'est un cauchemar…
   Je sens mon derrière projeté vers le haut et, comme ils m'ont attachée les jambes assez écartées, tout le monde doit voir ma chatte.
   Le paysan demande:
   — Combien qu'cet-y que j'y en donne, Ma'me la comtesse?
   — Allez-y, Alphonse. Je vous dirai quand il faudra arrêter, mais montrez-lui d'abord avec quoi vous allez lui dépoussiérer les fesses.
   Les spectateurs se marrent encore. Qu'est-ce qu'on s'amuse!
   Alphonse vient me brandir un martinet sous le nez. Un manche et 6 ou 7 lanières de cuir, aie, aie!!
   Ensuite il pose sa large main sur mes fesses, en demandant:
   — C'est-y qu’vous ête prête, mamzelle Aurore?
   — Mmmmfffff (NON!)
   Shlllaaa!
   Le martinet siffle dans les airs et les lanières brûlantes s'éparpillent sur mes fesses. Ouch! Qu’est-ce que ça fait mal!
   Ma belle mère lui dit:
   — Pour commencer, laissez passer une minute entre chaque coup, c'est comme ça qu'on apprécie le mieux le fouet.
   Elle ajoute:
   — Je vous dirai quand ce sera le moment... Allez-y.
   Shlllaaa!
   — Mmmmfff!
   Ça fait trop maaal!
   Les spectateurs doivent regarder leur montre, parce que presque tous disent:
   — Allez...
   Shllaaa!
   Alors moi:
   — Mmmfffffff!
   Et ça recommence:
   — Allez...
   Shllaaa!
   — Mmmfffffff!
   — Allez...
   Shllaaa!
   — Mmmfffffff!
 
 
 
   Oh! putain mon derrière est en enfer, Satan enfonce sa fourche dans mes pauvres petites fesses.
   Non, Satan est ici, dans le corps de ma belle mère! D’ailleurs elle dit:
   — Mon brave Alphonse, à présent, vous pouvez accélérer. Mais frappez aussi ses cuisses.
   Alors les coups pleuvent, depuis le haut de mes fesses jusqu'à la pliure de mes genoux. Je prends bien une cinquantaine de coups de martinet. Cinquante fois sept, ça fait quelque chose comme trois cent cinquante traces rouges sur mes cuisses et mes fesses… C'est terriblement douloureux.
   Enfin, elle dit:
   — Vous pouvez arrêter Alphonse.
   Les spectateurs applaudissent!
   Comme je continue de me tortiller sur la table, sans le vouloir, mes fesses s'ouvrent et se ferment.
   Ma belle mère ordonne:
   — Détachez-la et enlevez son bâillon.
   Ils me remettent debout, je tremble sur mes jambes, je gémis:
   — Ça fait maaaaallll…
   Ma belle mère répond:
   — Vous êtes punies par là où vous avez péché. Venez ici, vilaine fille, avec votre jupe relevée.
   Mon père la félicite:
   — Vous avez eu une très bonne idée, chère amie, on aurait dû faire ça depuis longtemps, elle serait mieux élevée.
   — Avec votre accord, on recommencera à la moindre incartade.
   Je suis là devant elle, à écouter leur infâme conversation.
   Elle se tourne vers moi pour demander:
   — Vous avez quelque chose à dire, Aurore?
   — Pardon belle maman... snif...
   — Remerciez aussi Alphonse, il vous a très bien fouettée.
   — Merci Monsieur Alphonse.
   Il me sourit de presque toutes ses dents, en disant:
   — Tout le plaisir a été pour moi, vingt djiu!
   Ma belle mère lui dit:
   — Comme on va lui serrer la vis, à cette vicieuse, à mon avis, on aura régulièrement recours à vos services.
   Puis elle se tourne vers moi:
   — Allez vous mettre au piquet contre le mur et tenez votre jupe relevée jusqu’à la taille, pour que tout le monde puisse voir votre gros derrière tout rouge.
   Je le fais immédiatement.
   Elle crie:
   — Et que votre nez touche le mur, sinon on recommence.
   Je me colle contre la paroi. Mes fesses et mes cuisses me font un mal de chien.
   Ma belle mère dit :
   — Martin, allez chercher quelques bouteilles de vin pour remercier ces brave gens d'avoir participé à la fête... je veux dire à la punition.
   Moi, je pleure à genoux, en exhibant mes fesses meurtries, avec le nez contre le mur, mais j'échafaude tout de même des plans pour me venger. Oh, ça, elle va me le payer cher, la salope!
   Ils viennent tous  me voir de plus près. J'entends une paysanne dire:
   — Al mangera debout pendant quèque jours, la jeune comtesse.
   Une autre:
   — Sûr que ça lui servira ed'leçon, al est pas prête à r'commencer!
    
 

    A suivre.
   
 

   Un tout grand merci à Bruce Morgan pour les supers dessins.
 

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