Mon personnel est parfait, trop parfait !
Les servantes nettoient impeccablement et Luisa fait tout bien. Ça
m’agace ! Demain, j’en punis une !
En attendant, ce soir, il y a une petite
réception. Quelques amis de Juan : notables, politiciens et surtout un homme
d’affaires qui envisage de construire une très grande usine de textile chez
nous. Nous sommes devenus plus compétitifs que les Asiatiques et les Africains,
étant donné que nous ne payons pas nos petits singes. Je veux dire nos
esclaves.
Avant que les premiers invités arrivent, mon
mari me dit :
— Mr Snow a suivi ton élection de Miss
Univers. Il m’a dit qu’il rêvait de te rencontrer.
C'est plutôt sympa, mais je sens qu'il a une
idée derrière la tête.
— J'ai l'impression que tu as envie d'en
apprendre davantage sur la façon de punir les esclaves. Si tu arrives à
convaincre Mr Snow de choisir notre province pour son usine, mon père te
nomme responsable des punitions dans la sienne. De plus tu pourras choisir le
bijou que tu veux.
Ça y est, je rougis à nouveau. Je lui
demande :
— Il y a beaucoup de filles punies dans son
usine ?
— Une vingtaine tous les vendredis.
Ouch ! Mon bas ventre se serre.
Il continue :
Le contremaître note le travail des femmes
durant la semaine. Celles qui sont paresseuses ou maladroites ou pas assez
souriantes sont fouettées devant leurs collègues. Il faut juste qu’une
responsable de la direction y assiste. Il y a en général une vingtaine de
filles à fouetter. Tu peux organiser la punition à ta guise. Il faut que ce ne
soit pas trop rapide, c’est un bon moment pour tout le monde.
Il rit en ajoutant :
— Enfin, pour presque tout le monde.
Hypocritement, je lui réponds :
— Si ça peut aider ton père, j’accepte.
— C’est gentil à toi.
Ça le fait sourire… Il sait que je suis très
intéressée par les punitions. Il ajoute :
— Encore faut-il arriver à convaincre
Mr Snow.
Qu’est-ce que les Sœurs m’auraient
conseillé ? Je les imagine et c’est Sœur Helena qui me répond :
« C’est pour la patrie, Miriam. »
— Oui, Sœur Helena.
— Comment ?
— Euh… non chéri, je pensais aux Sœurs.
Dis, et si ce Monsieur Snow me fait des avances précises… Tu sais comment sont
les hommes…
— C’est très important pour la province,
pour le pays et pour nous. Quoiqu’il te demande, si c’est possible, fais-le.
Pour la patrie !
Oui, je sais.
Bien, j’ai l’accord de Sœur Helena en
imagination et puis, je vais vous dire, les ouvrières paresseuses ou
insolentes, c’est normal qu’elles soient punies.
Je réponds à mon mari :
— Le « Snow », j’en fais mon
affaire.
Vous ai-je dit que j’étais séduisante ?
Oui, je pense. Aucun homme digne de ce nom ne me résiste.
Mon mari m’embrasse la main, en disant :
— Tu es une héroïne !
Tandis que de son côté, Sœur Helena me chuchote
« Si tu y arrives, tu es une sainte ». Oui, Sœur Helena est parfois un
peu excessive.
*
En fin d’après-midi, je m’habille classe et…
sexy pour le repas du soir : tailleur noir, jupe collante pour mettre en
valeur mes fesses et veste courte pour ne pas les couvrir. Chemisier blanc,
slip et soutien-gorge noirs, bas autoportants et puis des chaussures à hauts
talons. Je me regarde dans un miroir en pensant : « Pardon Seigneur,
mais c’est pour une bonne cause. »
Je me regarde dans un miroir et je dois me
rendre à l’évidence : je suis trop belle, aucun homme ne pourra me résister.
Je parle des vrais hommes.
J’accueille les invités avec mon mari. J’ai
l’impression que tout le monde est au courant de ma mission : me sacrifier
pour mon pays. C’est un peu gênant, mais gratifiant. En tout cas, ce n’est pas
un péché, puisque c’est pour la patrie.
Je bois quand même plusieurs coupes de
champagne. À jeun, cela me semble inimaginable d’avoir des… rapports sexuels
avec un inconnu. Avec personne d’ailleurs, à part mon mari !
Enfin, voici ma proie : un gros Américain.
On se regarde et je le vois succomber instantanément à mon charme. Trop
facile !
Il louche dans mon décolleté, reluque mes fesses
et mes longues jambes.
Ça m’oblige à me répéter « Je fais ça pour
la patrie… et pour aider mon beau-père à punir les ouvrières et un peu pour le
collier que j’ai repéré chez Cartier... »
Il vaut beaucoup mieux que je me focalise
là-dessus, car Mr Snow pèse bien 120 kg et il a ramené de longues mèches de
cheveux blonds sur le dessus de son crâne chauve.
Je discute avec lui, on parle des charmes de son
pays et du mien. Il trouve qu’on a bien fait de régler les problèmes de
l’esclavage une fois pour toutes ! Ah, vous voyez !
Je propose à Mr Snow de visiter notre
jardin, car je voudrais son avis au sujet d’une plante qui me semble originaire
de l’Arizona, sans en être sûre.
J’embarque une demi-bouteille de champagne et
deux coupes. Ce sera sûrement nécessaire.
Dans le jardin, je pense soudain à quelque
chose : je veux bien me laisser faire mais s’il me demande de lui faire
une… fellation, là, je refuse ! C’est une chose que je ne veux pas faire
et personne ne me fera changer d’avis. Mettre en bouche ce truc par où ils font
pipi, c’est hors de question ! Et en plus… Ouch ! Il a posé sa main
sur mes fesses en disant :
— Vous me plaisez beaucoup, Señora Delora.
Je remue le derrière en répondant :
— Oh !
Mr Snow ! Votre main ! Vous me troublez.
Il continue de me caresser en ajoutant :
— Cartes sur table, vous me cédez et je
construis une usine dans votre pays.
Pense à ta patrie Miriam et au reste !
Heureusement que je me suis enfilé plusieurs coupes de champagne… Cependant,
comme ça n’a pas suffi à me procurer une certaine ivresse, je remplis une autre
coupe à ras bord et je la bois d’un trait. C’est malin ! Il s’ensuit un
tout petit renvoi qui fait rire Monsieur Snow.
Qui ne dit mot consent, dit-on. Du coup, il se
penche vers moi et m’embrasse. Ouf ! il a un goût de whisky. Je suis très
dégoûtée par les bouches. Ça, les claviers d’ordinateur, les commandes à
distance de télé et les peanuts dans les cafés. Ce sont des choses pleines de
bactéries et germes divers. Heureusement, le whisky est un bon désinfectant.
Quand il quitte ma bouche, je lui dis :
— Vous me faites fondre, Mr Snow
(neige).
Il rit. C’est gentil, parce que s’il s’appelle
vraiment Snow, on doit lui faire souvent des plaisanteries sur son nom. Il
répond :
— Vous avez les plus belles fesses du
monde, Miriam !
Ah oui, ça, c’est exact.
Il a mis cartes sur table. À mon tour de faire
la même chose. Je lui dis :
— Cher Mr Snow…
— Appelez-moi Harold.
— Cher Harold, je vais être franche avec
vous. Mon mari m’a dit d’essayer de vous convaincre au sujet de cette usine et
en plus, vous me plaisez. Mais je dois vous avouer que je n’ai encore connu
qu’un homme, mon mari et que… qu’il y a des choses que je ne fais pas.
Il continue à me caresser les fesses et
dit :
— Je veux simplement lécher votre minou et
puis vous prendre en levrette.
Je rougis… Oui, j’ai été élevée chez les Sœurs,
comme vous le savez.
Pour le Santa Roja (et le reste), je
réponds :
— Vous me gênez beaucoup, Harold, mais
puisque c’est vous...
*
Il y a un grand lit de plage derrière un
buisson. Mon mari a bien fait les choses. Je remonte ma jupe, j’enlève le plus
discrètement possible ma culotte et je me couche. Mr Snow, enfin, Harold,
se met à genoux sur des coussins — l’arthrose — et il disparaît entre mes
cuisses.
Oh… il fait ça bien ! Je dirais même mieux
que mon mari. Il relève mes jambes et pour me lécher encore mieux, je ne peux
pas vous dire de où à où, mais vous imaginez bien. Jusqu’à présent, ça va. Même
bien. Il me lèche encore un moment, puis il me dit :
— Mettez-vous à quatre pattes sur le lit,
Miriam.
Je me lève en lui disant :
— Vous ferez doucement, n’est-ce pas ?
— Oui, oui, je vous traiterai comme une
pucelle.
Je me mets à quatre pattes. Seigneur, quelle
position indécente ! Si Sœur Helena me voyait, elle dirait… Oh ! Il
écarte mes fesses et lèche… Comment peut-on embrasser « ça » ?
Quoique… c’est loin d’être désagréable.
Ensuite il se redresse et pose quelque chose sur
mon sexe. C’est gros, chaud et humide. Il s’enfonce un tout petit peu en moi en
me tenant par les hanches… Je gémis :
— Doucement, doucement !!
Il rit et dit :
— Mais c’est vrai que tu es serrée comme
une pucelle ! Attends, on va arranger ça.
Il me pénètre d’un coup. Je crie :
— Aaaaiiiiieeeeee !
J’ai l’impression qu’il me fend en deux, son
sexe doit être énorme.
Il va et vient en moi, ça fait maaaalll… et puis
soudain, il y a d’autres sensations plus agréables. Nettement plus agréables…
Je gémis, mais je ne fais plus « aaaiee ». C’est plutôt :
— Aaaahhhh… ooooh Harold, c’est bon, oh
ouiiii…
Les sensations que je ressens sont incroyables.
J’ai l’impression que quelque chose se prépare dans mon bas ventre, c’est…
— Oooohhhh ouiiii…. je jouiiiissss…
C’est comme si on tirait un feu d’artifice dans
mon bas-ventre, des sensations inouïes me secouent… Je reste là, pantelante, le
sexe de Mr Snow fiché en moi… et il continue d’aller et venir… Assez, je
dois récupérer ! Heureusement, il jouit aussi. Je sens du liquide m’inonder.
Rien à voir avec mon mari, ni pour la taille, ni pour la quantité de liquide.
J’ai voulu aider mon pays et j’en suis bien récompensée. Je n’ai jamais eu un
orgasme de cette intensité. Et pourtant avec Sœur Helena… Non, rien.
Il se retire et me donne une bonne claque sur
les fesses en disant :
— Alors, tu as bien pris ton pied, petite
salope ?
Quel plouc mal élevé, aucune classe ! Bon,
j’ai joui, c’est vrai, mais s’il y en a un qui s’est fait avoir, ce n’est
peut-être pas celui qu’on pense. Il n’a pas besoin de le savoir. Alors je me
colle à lui en disant :
— Tu m’as fait mal, mais c’était si bon.
Air fat de Mr Snow quand il répond :
— Oui, je sais.
Bien sûr, tu sais… Enfin, ce que tu ignores,
c’est qu’il y a des caméras planquées et que, s’il y a un pays où ça fait
mauvais genre d’enfiler les femmes en levrette et en public, c’est bien les
USA.
Je m’accroche encore à lui en disant :
— Sois gentil de dire à mon mari que je
t’ai convaincu…
— Je n’ai pas encore pris ma décision, ma
belle.
Oh, le salaud !! Bah… On a un petit film
qui ferait sensation sur le Net.
Je prends mon air de victime pour
répondre :
— Même si tu ne le fais pas, j’ai passé un
très bon moment.
Quand il ne me regarde pas, je fais un grand
sourire vers un endroit où il doit y avoir une caméra. On coupera au montage,
comme on dit.
On rejoint les autres. Je boite un peu et je me
frotte les fesses : j’ai quasi été violée ! Et surtout, je veux en
donner l’impression.
Ma première mission est un succès : soit il
donnera son accord pour l’usine, soit on le fait chanter et ce projet se
réalisera quand même.
Les amis de mon mari me font discrètement signe
« bravo » en levant le pouce. Je fais un tout petit sourire :
c’est quand même ma réputation et ma vertu qui ont été sacrifiées !
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