On
se retrouve dans l'eau et on l'embrasse à tour de rôle. Il nous
demande :
—
Alors, vous êtes françaises ?
—
Oui Monsieur, toutes les deux.
—
Et comment vous êtes-vous retrouvées chez le Prince ?
Je
lui raconte... tout. Ensuite, Nouria lui raconte son histoire, plus
mouvementée que la mienne... On a faim, mais heureusement, lui
aussi. Il nous demande :
—
Et si on allait manger et boire, les filles ?
—
Oh oui Monsieur !
On
remonte l'escalier, menues comme deux moustiques sur les flancs d'un
sanglier. On va sur une petite terrasse entourée de bambous, sauf le
côté qui donne sur le mont Fuji. On lève notre verre à la santé
de Monsieur Noguchi. Puis on mange le "kasutera" qui
ressemble à un quatre-quarts avec du miel. On admire le Mont Fuji,
qui n'a pas changé depuis l'époque de Hokusai, l'auteur de La
Grande Vague. Quand on a bu et mangé, on parle. Oui, il s'intéresse
à nous. C'est surprenant, depuis qu'on est Japon, on nous traite
comme des objets ou au mieux comme un animal familier. Quand on a
fini de manger, il nous dit :
—
J'aime bien voir deux filles ensemble, vous me feriez un petit
spectacle ?
Nouria
et moi on se regarde, un peu gênées. Il nous demande :
—
Ça vous pose un problème ?
Nouria
répond :
— Pas
du tout, je trouve Cécile très belle.
J'ajoute
:
— Moi aussi,
j'ai très envie d'elle, mais on est un peu gênée parce que c'est
la première fois...
Il
me demande :
—
La première fois avec une fille ?
On
rit tous les trois. Il sait bien qu'on vient du château et qu'on a
dû satisfaire des hommes, des femmes et même des chiens s'ils
avaient voulu. Nouria est plus décidée que je ne le suis, elle se
lève et vient s'incliner devant moi, puis tend la main en disant :
—
Mademoiselle, puis-je me permettre de vous inviter à danser ?
—
Avec grand plaisir.
Je
me lève et elle me prend dans ses bras... On est nues et je suis
contre elle. J'aime le contact de sa peau fraîche contre la mienne,
ses seins contre les miens, son pubis épilé contre le mien... On
danse un slow langoureux, sensuel, sa bouche cherche la mienne qui
s'abandonne... On a 14 ans... Non, je veux dire 18 ans, bien sûr.
On
danse, on se frotte, on respire la légère odeur de l'autre... Elle
glisse sa jambe entre les miennes. Ma chatte embrasse sa cuisse. Là,
on est obligées de faire plus que danser et flirter... Je lui
demande :
— Je
peux te lécher ?
—
Avec plaisir, ma chérie. Je vais me mettre sur les genoux de
Monsieur Noguchi, ça lui plaira.
Nouria
a vraiment des bonnes idées. Elle lui demande :
—
On peut continuer sur vous et avec votre aide ?
—
Avec plaisir, petite.
—
Vous glissez un peu sur le siège... voilà.
Elle
s'assied sur son bas-ventre en disant :
—
Maintenant, vous me prenez par les jambes et vous écartez mes
cuisses.
J'ai
compris ! Je me mets à genoux entre les cuisses de Mr Nogucchi,
devant sa bite. Heureusement, il ne bande pas trop et je glisse son
sexe entre mes seins. Voilà... je suis nez à nez avec la chatte
entr'ouverte de Nouria. Elle bâille mais pas de fatigue, j'embrasse
ses lèvres mouillées. Elle sent bon la fille propre et excitée...
Je l'embrasse, la goûte, la lèche... Elle se tortille sur le ventre
de Monsieur Noguchi. Sa bite aimerait se redresser, mais je la
maintiens fermement entre mes seins.... Je fais tourner ma langue
autour du clito de Nouria... Elle aime et me le dit :
—
Suce mon clito et met deux doigts dans mon vagin !
Moi,
si je peux rendre service à une amie... Je sais qu'elle va jouir si
je fais ça. J'explore son vagin avec deux doigts tandis que je suce
son clito. Là, elle se tortille vraiment sur Monsieur Noguchi et
elle jouit en se cambrant... J'embrasse et lèche encore un peu mon
plan de travail... jusqu'à ce que Monsieur Noguchi la remette par
terre. Il va se coucher sur le divan qui est sur la terrasse en
disant :
— Une
fille sur ma bite, l'autre sur ma bouche.
Ça,
c'est beaucoup plus simple que la première position... Puisque
Nouria vient d'être léchée, c’est elle qui va s'asseoir sur la
bite. Tandis que je vais me placer sur le visage de Mr Noguchi... Il
a la langue dans ma chatte et le nez entre mes fesses. Nouria me fait
face, on se caresse et on s'embrasse tout en gambadant : elle sur sa
bite, moi sur son visage. C'est très excitant, surtout ce qu'on
fait, elle et moi...
Elle jouit, puis moi, puis lui... On descend de son corps. Il a le visage mouillé, mais l'air très satisfait.
La
suite est plus banale : on va prendre une douche, on s'habille et on
va manger avec lui. On parle... Il nous dit :
—
Je dois quitter le Japon, mais on se reverra.
Nouria
lui dit :
—
Promis.
Il nous
explique... J'espère avoir l'occasion d'en reparler.
***
Le
matin, on doit nettoyer à nouveau. Une servante arrive dans le
vestiaire et salue en disant :
—
Mademoiselle Tayaka, les deux Françaises doivent aller à la
réception.
Elle
nous fait signe d'y aller. Dans nos uniformes sales ? Oui, on
dirait. À la réception, un grand Japonais costaud nous demande :
—
Nouria et Cécile ?
On
salue en répondant :
—
Oui Monsieur.
—
Je suis Utaro Takagi. Prêtes pour escalader le Fuji ?
On
regarde le réceptionniste. Il fait oui de la tête. Nouria répond
:
— Avec
plaisir, Monsieur.
On
sort de l'hôtel. Je suis gênée d'être dans cette robe tablier qui
sent la sueur et les produits ménagers. Je lui dis :
—
On a nos uniformes pour nettoyer, Monsieur.
—
Vous vous changerez dans la voiture.
Bon...
Il a une Mitsubishi 4x4. Il nous dit :
—
Installez-vous à l'arrière. Il y a des vêtements, habillez-vous et
jetez vos uniformes par la fenêtre.
Pas
très écolo, mais on est bien dressées. On les enlève et on les
jette, puis on met une culotte, une vraie en coton... un jean, une
chemise épaisse, un pull, des chaussettes et des chaussures de
marche. Nouria lui demande :
—
On est loin du Fuji, Monsieur ?
—
Environ 100 km.
Je
profite de ces bonnes dispositions pour lui demander à mon tour :
—
Et le trek, Monsieur ?
—
Six à sept heures.
Oh
putain ! Grimper pendant six ou sept heures... quand on a déjà
récuré pendant deux heures ! Nouria lui demande :
—
Ça ne vous dérange pas qu'on vous pose des questions ?
Il
rit et répond :
—
Pour le moment, ça va. Il y a un sac à vos pieds avec des boissons
et de la nourriture.
Nouria
prend le sac et en sort des merveilles : des chips, des barres au
chocolat, des sachets de fruits confits et des boîtes de sodas. Elle
lui dit :
—
C'est super gentil, Monsieur, car à part hier soir, on ne reçoit
jamais rien de sucré.
—
Il vous faut de l'énergie, l'ascension est dure.
—
Vous l'avez déjà faite ?
—
Oui, quelquefois pour Mr W.
Toujours
ce sale psychopathe qui revient ! Bon, on se tait parce qu'on
mange. Il ajoute :
—
Un proverbe japonais dit que monter le Mont Fuji une fois dans sa
vie, c'est être sage, mais le monter deux fois, c'est être
fou.
Oh ? On
mange... Puis, Nouria lui demande :
—
Si on s'enfuit dans la nature, vous serez fâchée, Monsieur ?
Il
rit et répond :
—
Non, je serais curieux de voir ce qui arriverait.
On
voit toutes les deux ce qu'il veut dire : on est toujours
contrôlées.
Nouria
me demande :
—
Ce chocolat est délicieux... tu veux goûter ?
J'approche
ma bouche de la sienne et elle partage la bouchée qu'elle mangeait.
Utaro, qui a vu ça dans le rétroviseur, nous demande :
—
Vous cherchez à m'allumer, les filles ?
Elle
répond :
— On
allume, mais on éteint aussi, Monsieur.
Il
rit... C'est notre ami, il répond :
—
On verra ça ce soir.
On
arrête de flirter car on arrive dans un grand parking. Il y a
vraiment beaucoup de voitures. Ça doit être les gens qui sont
partis dans la nuit pour voir le lever du soleil ou très tôt
ce matin, pour passer la journée là haut.
On
descend de la voiture, Utaro ouvre le coffre. Dedans, il y a des sacs
à dos, on y met des bouteilles d'eau, les biscuits et le chocolat
qui restent et nos vestes. On prend chacune un sac à dos et un bâton
de marche. Utaro nous dit :
—
Mademoiselle Yoake voulait absolument tourner en haut du Fuji, mais
je crois qu'elle sera déçue.
Je
crois aussi, à voir les rochers gris qui nous entourent. On prend un
sentier et en route pour l'escalade. Utaro nous dit :
—
Surtout, respirez bien...
Il
est devant, mais il marche à une allure raisonnable.
À
suivre.
Un grand merci à Bruce Morgan pour les super dessins.
Notre
nouveau livre s’appelle : « Lizy, soumise autour du monde », il y
a 60 illustrations de Bruce Morgan et vous allez
l’adorer.
https://www.lamusardine.com/13285-michael-mia
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