On tourne tous la tête vers lui : c'est un policier ! Mon baiseur débande et sort de moi, mine de rien. Le policier poursuit :
—
D'abord, il est interdit d'avoir des relations sexuelles dans les
bassins, c'est tout à fait antihygiénique... Ensuite, toi...
Il
me montre du doigt :
—
Tu parles japonais ?
—
Ben, oui...
—
Alors tu as lu "réservé aux hommes" ?
—
Mes patrons m'ont dit de venir ici. C'est ce que j'ai fait. Si vous
alliez plutôt vous occuper de la circulation à Tokyo, c'est le
bordel, là-bas !
Les
hommes, toujours courageux, s'éloignent de moi, genre "on ne
connaît pas cette personne." Quelle bande de bâtards ! Le
policier crie :
—
Sale gamine insolente ! Si je dois venir te chercher, tu passeras
la nuit en cellule !
Un
des hommes me dit :
—
Tu ferais mieux d'y aller.
Je
les regarde... Personne pour me défendre. Je sors du bassin et
remonte l'escalier. Dès que je suis proche de lui, le policier –
qui est grand et costaud – me prend sous son bras, comme on prenait
les gamines au siècle passé pour les fesser. Moi, je suis une
femme, mais je me retrouve sous son bras les fesses en l'air, la tête
en bas. Sa large main atterrit sur mes fesses mouillées avec un
bruit de pétard... mouillé. Je pousse des cris tandis que les
claques pleuvent sur mes fesses. Dans le bassin, les hommes rient et
l'encouragent ! J'ai dit bâtards ? J'avais raison. Honnêtement,
je dois reconnaître que ses gifles claquent bien sur mes fesses,
mais qu'il ne frappe pas trop fort. Après quelques dizaines de
claques, il me remet sur mes pieds et il me traîne derrière lui en
me tirant par l'oreille.
Dès
qu'on se retrouve dans le vestiaire, il me lâche. Je suis là, toute
bête et toute nue, les fesses en feu et douloureuses. Je me frotte
l'oreille qu'il a pincée. Frank et Latissa arrivent... Il me dit :
—
C'était bien.
Latissa
ajoute :
— On
remet ça, cet après-midi.
Quoi ?!!
Je réponds :
—
Avec une fessée ?
—
Une fessée, ça ? Tu te fous de nous ? Cet après-midi, on ne
verra plus rien. Sois dans le vestiaire à 14 h 45. Si tu as faim ou
soif, fais-le mettre sur la note.
Je
la regarde, attendant l'ordre suivant... Il n'y en a pas. Bon, je me
rhabille et je sors de la pièce. Elle a beau dire, je sens bien mes
fesses ! Si c'était les siennes, je dirais aussi : tu appelles ça
une fessée ? Je vais au bar, il y a déjà pas mal de gens qui
prennent l'apéritif. J'ai envie de boire quelque chose de fort. On
dit "A Rome, fais comme les Romains", alors, je commande un
saké. Le barman répond :
—
Non pas d'alcool pour toi. Tu veux une limonade ?
—
Vous ne servez pas d'alcool ?
—
Si, mais pas à toi.
Les
hommes qui boivent un verre au bar me regardent en souriant. Un
Japonais me dit :
—
T'as pas l'âge, petite.
—
J'ai 19 ans...
—
Il faut avoir 21 ans.
Ils
rient tous... Bon, ils se foutent de moi. Je vais m'asseoir à une
petite table et quand la serveuse me demande ce que je veux. Je
réponds :
— Je
voudrais une grande glace avec de la chantilly et du chocolat.
—
Non, pas de glaces pour toi. Tu veux une limonade ?
Ils
se foutent de moi !! Il y a des caméras ? Une jolie blonde, qui
est assise à une table avec un jeune homme, me dit :
—
Viens t'asseoir avec nous.
Je
vais vers elle, ils vont me faire une autre blague ? Elle
m’explique :
—
Nous travaillons pour Monsieur Frank. Il ne veut pas que tu boives de
l'alcool avant le tournage.
—
Ah, c’est ça.
Je
m'assois près d'elle en grimaçant un peu à cause de la fessée
soi-disant "petite". La fille est sympa, je m'accroche à
elle comme une moule à son rocher... Non, ce n'est pas joli, plutôt
comme un liseron à un buisson de jasmin. Elle me dit :
—
Je m'appelle Jill et lui, c'est Mark. On va faire tous tes
tournages.
—
Vous avez vu la vidéo dans le bassin ?
—
Bien sûr, puisqu’on s'occupe de la technique. Tu donnes très bien
à l'image et ton cul est super.
Je
rougis bêtement et réponds :
—
Merci, c'est gentil. On ne me dit jamais rien, je ne sais même pas
où aller.
Jill
est jolie et elle a l'air... énergique. Elle m’annonce :
—
Tu ne dois tourner une autre scène qu'à 3 heures.
—
Oui, c'est ce qu'on m'a dit. Vous croyez qu'ils se foutaient de
moi, pour la glace ?
—
Je pense bien. Tout le monde sait que tu es, disons... une servante.
De toute façon, mange plutôt une glace après le tournage. Tu veux
un sandwich ?
—
Oh oui, volontiers !
Elle
commande des sandwichs et des bières, même pour moi. On mange, ils
sont sympas.... J'essaie de parler des scènes qu'on va tourner, mais
Mark, le garçon, me dit :
—
Mr Frank veut que tu aies la surprise, c'est plus naturel.
À
2 h 50, Jill m'accompagne dans le vestiaire. Je me déshabille. En
regardant mes fesses, elle dit :
—
Plus de traces, tant mieux, sinon on aurait dû les maquiller. Elles
ont juste bonne mine.
—
Vous êtes maquilleuse aussi ?
—
Maquilleuse, habilleuse, technicienne...
—
Vous connaissez Mr W ?
—
Quelle est la formule ? Ah oui, une fille qui a un koï sur la
fesse ne doit pas être trop curieuse.
—
Pardon...
Je mets
une serviette autour de moi et je pousse à nouveau la porte sur
laquelle il est écrit "réservé aux hommes". Arrivée sur
la plateforme en bois, j'enlève la serviette et je descends
l'escalier, lentement. Les hommes me remarquent, mais contrairement à
ce matin, ils n'ont pas l'air emballés. Un jeune homme avec une
crinière de cheveux noirs et des faux cils me dit :
—
C'est réservé aux hommes ici, va t'en vite.
Ce
sont des gays ! Il y a même le policier de ce matin, pas en
uniforme mais nu. Je répète la même chose que ce matin :
—
Mes patrons ne veulent pas que je me baigne avec eux. Ils m'ont dit
de venir ici.
Un
costaud avec des tatouages vient vers moi. Au Japon, les tatouages
sont très mal vus et réservés aux yakuzas et peut-être à
certains gays. Il me dit :
—
On ne veut pas de toi ici, déguerpis !
Je
prends mon air de gamine butée et réponds :
—
Z'avez qu'à pas me regarder !
Un
joli Japonais blond dit :
—
Si cette femelle reste ici, je m'en vais.
Quelques-uns
répondent : « Moi aussi ». Le costaud aux tatouages me regarde.
Normalement, je filerais à toute allure, mais là, je m'assois dans
le bassin en demandant :
—
Vous ne me voyez plus, c'est bon comme ça, non ?
Je
sais ce qui va arriver, je serre déjà les fesses d'appréhension.
Le costaud aux tatouages fonce sur moi, il me sort de l'eau et
s'assoit sur le bord du bassin. Je crie... et je me retrouve en
travers de ses cuisses. Et bien sûr, sa main mouillée claque mes
fesses mouillées. Aïe !!
Il
me fesse en me grondant :
—
Sale gamine....
—
Aïe !
— Tu
vas obéir !
—
Aïe... ouiiiii !
—
On ne veut pas de femmes, ici
—
Aïe... pardon...
Après
une dizaine de claques, il me remet dans l'eau... J’en sors à
toute vitesse sous les cris et les sifflets... J'entre dans le
vestiaire, Jill n'est pas là. À sa place, il y a une jolie
brune qui me dit :
—
C'était pas mal.
Ils
sont combien dans l'équipe ? Ou alors ça change tout le
temps. Je frotte mes fesses d'une main et je réponds :
—
Merci Mademoiselle. Il a frappé fort.
Elle
hausse les épaules. J'ajoute :
—
Vous travaillez aussi pour Monsieur Frank ?
—
Je m'occupe de la production.
—
Et... euh... Mademoiselle Jill ?
—
C'est pas tes affaires. Je vais tester ces fameux bassins. Viens avec
moi.
— C'est que
j'ai les fesses toutes rouges.
—
Discute ce que je dis encore une fois et tu auras vraiment les fesses
écarlates.
—
Pardon...
Elle
rigole et se déshabille. J'oublie un peu mes fesses pour la
regarder. Elle est musclée avec de beaux seins fermes et des fesses
bombées. Elle me demande :
—
Je te plais ?
—
Oui, Mademoiselle, vous êtes très belle.
Elle
siffle et un petit appareil sort de son sac et se déplie. Oh !
C'est un petit drone qu'elle dirige au moyen de son téléphone.
Il
s'arrête à un mètre de nous à la hauteur de nos visages.
A
suivre
Un
grand merci à Bruce Morgan pour les super dessins.
Nos 7 livres illustrés sont ici :
https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
Bruce
Morgan a illustré les 5 tomes de "Mia sans dessous" et
les 2 "Samia,
fille du voyage." Ils sont ici :
https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
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