mardi 18 octobre 2022

Maid in Japan - 11 Un amoureux

On prend plusieurs couloirs jusqu'à la salle où se trouvent les gardes. Jill toque à la porte, un garde vient ouvrir. On s'incline toutes. Il nous dit :
— Quelle charmante visite.
Jill répond :
— Madame Hanaé nous a dit que...
La voix de Jack Palance retentit :
— Entrez, les filles !
Aïe ! Il est le chef des gardes et c'est lui qu'on craint le plus. On entre et on se met toutes les douze à genoux, puis le nez sur le sol. Nos robes s'envolent et on se retrouve les fesses à l'air. Il nous dit :
— Relevez-vous et montrez-vous.
On se redresse et c'est Jill qui comprend ce qu'il veut. Elle tourne sur elle même en faisant voler sa robe légère. On l'imite toutes. Les gardes rient et nous applaudissent. Même Jack aurait bien comme un sourire de deux centimètres. Un des gardes lui demande :
— On peut les baiser, chef ?
— Bientôt.
Je prends la main de Juana et je me console un tout petit peu en pensant "Ils ne nous abîmeront pas". Jack continue de sa sale voix de psychopathe :
— Tao, montre-leur comment aller discrètement dans le jardin.
— Oui chef. Suivez-moi les filles.
Il nous conduit devant une toute petite porte en fer. Quand il l'ouvre, on se rend compte qu'on est sur un des côtés du château. Vingt mètres plus bas, il y a la rivière. Une passerelle fait le tour du château. Je crois qu'on appelle ça aussi "un pont de singe". Le garde nous dit :
— Suivez la passerelle vers la droite.
Un pont de singe, c'est une suite de lattes les une derrière les autres maintenues par des cordes. Il y a du vent et la passerelle se balance.
 


 

Mon vagin s'est tellement contracté qu'un mulot ne pourrait pas me baiser... Je gémis :
— J'ai le vertige !
— Moi aussi.
C'est l'Italienne qui a répondu ça. Le garde nous demande :
— Vous voulez vous plaindre à Maître Seiba ?
Aussitôt, je m'engage sur la passerelle. Je vois le vide entre les lattes. Jill nous donne quelques conseils :
— Ne regardez pas en bas, marchez lentement et regardez la nuque de la fille qui est devant vous. Si vous tombez, ce sera dans l'eau et il y a du fond.
Je fixe la nuque de la fille des Philippines et on avance, moi en tremblant. Nos robes volent tellement qu'on les a par moment devant le visage. On arrive enfin à l'arrière du château. Là, il y a une échelle de corde de dix mètres, au moins ! Jill nous dit :
— Ayez toujours une main sur un barreau et vous ne risquez rien.
On entend des voix en bas, des hommes disent :
— Ouah, les filles, quel spectacle !
Ça doit être des jardiniers qui ont entendu nos gémissements. Ils nous encouragent. C'est inutile, la seule chose que je veux, c'est le sol sous mes pieds. Enfin, je touche la terre. Je me précipite aussitôt derrière un arbuste pour faire pipi de trouille. Je dis aux hommes :
— Pardon, mais j'ai eu trop peur.
Il y a une demi-douzaine de jeunes gens et deux hommes plus âgés. Tous des jardiniers, je pense. Un des hommes d'une cinquantaine d’années nous dit :
— Qu'est-ce que vous venez faire ici, les filles ?
C'est bien sûr Jill qui répond :
— Madame Hanaé nous a dit qu'on pouvait se promener un peu et on a prévenu Maître Seiba.
Un des jeunes demande aux hommes plus âgés :
— On peut leur montrer le parc, chef ?
L’un des deux répond :
— D'accord, on a bien avancé, vous avez une heure.
Les jeunes le remercient chaleureusement. L'homme ajoute :
— Vous pouvez les baiser, elles sont là pour ça, mais il ne faut pas qu'elles salissent leurs robes. Laissez-les ici, les filles.
On se déshabille et on met les robes l'une sur l'autre, elles sont toutes de la même taille. Il y a un jeune garde dans le jardin, il me dit :
— Viens, ma belle pisseuse, je vais te montrer le parc.
Je regarde Jill qui me dit :
— On t'invite, Boy-ra, vas-y.
Oui, tout le monde m'appelle comme ça, même les filles du groupe. On est obligées de le faire, mais ça me ferait plaisir que quelqu'un se souvienne encore de mon prénom...
Les couples se forment. Les deux chefs prennent chacun deux filles. Le jeune garde me prend la main et on s'engage dans un sentier qui serpente entre des massifs de pivoines rouges et blanches. C'est un jeune homme séduisant. Il me dit les noms des plantes à fleurs : azalées, glycines, indigotiers... L'air embaume... Il voit mon tatouage sur le cou et me dit :
— C'est mignon, Boy-ra.
— Un peu honteux, non ?
— Pas du tout, imagine qu'on t'ait baptisée Aisukyūbu (glaçon) !
J'éclate de rire et ça fait des siècles que je n'ai pas ri. Il me dit :
— Moi, c'est Fujio, ma mère est Japonaise et mon père Grec. Je fais des missions pour le Prince.
Je ne demande pas quel genre de mission. Il me prend par la taille, il est gentil et ça fait des siècles qu'un garçon ne l'a plus été avec moi... Je me laisse aller contre lui et en vraie Boy-ra, j'approche mon visage du sien jusqu'à ce qu'il m'embrasse. Sa langue explore ma bouche avec délicatesse, et vous devinez quoi au sujet de la délicatesse, ça fait des siècles... On échange nos salives, et nos ADN. Je mouille... normal, puisque je ne m'appelle pas Glaçon.
Entre deux baisers, on parle un peu. Je lui demande :
— On ne blesse jamais les filles quand on les punit ?
— Jamais ! Ce serait grave pour celui qui le ferait.
Bisous... J'ajoute :
— Tu sais, j'ai fait pipi en arrivant, tellement j'ai eu peur sur le pont de singes : j'ai le vertige.
— Il y a une autre façon d'entrer dans le château. Je te montrerai. En attendant...
Il se déshabille et se couche sur le dos en disant :
— Viens te coucher sur moi, ta chatte du côté de ma figure.
Je me couche, la chatte sur sa bouche. Son sexe se dresse devant mon visage... Il a un bel engin et il est costaud, c'est mon genre d'homme. Je dégage le gland et je le lèche à petits coups de langue, tandis que la sienne explore ma chatte.

 



 

C'est très, très agréable. Une des rares choses agréables qui me soit arrivée depuis que je suis au Japon. Il doit apprécier aussi et en plus il ne veut pas jouir dans ma bouche, car rapidement, il me dit :
— Mets-toi à quatre pattes, petite.
Dès que c'est fait, il se met à genoux derrière moi et il caresse ma fente mouillée avec son gland. Allez, vas-y ! Je donne un petit coup de reins, son gland me pénètre un tout petit peu. Il me prend par les hanches et il s'enfonce en moi d'un grand coup de reins... Mmmmhh... ça fait du bien. Son sexe explore des recoins de mon vagin quasiment vierges. Je gémis, mais de plaisir, aujourd'hui.
Je sais qu'il va bientôt jouir à l'intérieur de moi. Bien sûr, on doit toutes avoir une contraception, mais j'imagine son sperme inondant mon vagin. Les spermatozoïdes les plus hardis passant le col de ma matrice, comme Hannibal sur son éléphant, ceux des Alpes. Et puis le champion des spermatozoïdes donne un coup de pioche dans mon ovule et "welcome stranger", il le pénètre. J'ai beaucoup d'imagination quand on me baise... Je me sens que je vais jouir. D'ailleurs je ne suis pas la seule, car le sexe de Fujio grossit en moi. Il m'envoie des saccades de petits alpinistes. Je suis hors contrôle là et je miaule :
— Oh oui, c'est boooonn...
Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes, sauf qu'une des filles qui s'est fait baiser sur la même pelouse que nous me dit :
— On attendait que tu aies joui, il faut y aller
Je vais à nouveau me faire charrier... Fujio se rhabille. Je vais vite derrière une plante pour expulser les petits spermatozoïdes qui n'ont pas survécu. Pauvres bêtes ! Il vaut mieux que ça ne coule pas le long de mes jambes dans la salle à manger.
On retourne près des autres. Il me prend par la taille et je lui dis :
— C'était très bon, Monsieur.
— Tu peux m’appeler Fujio. Pour moi aussi, tu es une très belle petite geisha.
Dit comme ça, c'est mignon. De nouveau des bisous. Hélas, notre idylle parmi les fleurs parfumées prend fin. Toutes les filles sont là, à part deux d'entre elles qui reviennent avec un amoureux, comme moi. Le bruit se répand tout de suite : Boy-ra a de nouveau pris son pied ! Pour faire diversion, je confie à Jill :
— Il y a une autre façon de retourner dans le château.
— Tu sais où ?
Mon amoureux nous montre une petite porte à l'arrière du château... Il m’annonce :
— Je pars demain, mais quand je reviendrai de mission, on passera la soirée ensemble.
— Avec plaisir... Fujio.
Un dernier baiser, sa main sur mes fesses pour des caresses, pas des claques, et on file toutes par la petite porte jusqu'à un couloir. On va où maintenant ? C'est Hari l'Indienne qui nous dit :
— Suivez-moi.
Elle sait ! Shiva lui a-t-il montré la voie ? On arrive à la porte de la salle à manger à 8h30. Itoe arrive et nous demande :
— Vous êtes revenue par une porte latérale ?
Jill répond :
— Oui Mademoiselle, pour ne pas salir nos robes, il y a de la graisse sur le pont de singes.
Heureusement, elle la croit et ne nous engueule pas. Elle nous dit :
— Les demoiselles Thaïs sont déjà là. Vous commencerez par les saluer et puis toi...
Elle regarde Jill en continuant :
— Quand l'une d'elles vous regardera, tu diras : « C'est un grand honneur de pouvoir aller dans la salle à manger et, toutes, nous vous remercions ».
— Bien Mademoiselle. On doit se mettre à genoux pour les saluer ?
— Non, inclinez-vous.
Avant d'entrer dans la salle à manger, Jill nous dit :
— On se met sur deux rangées et on s'incline, on compte jusqu'à trois et on se redresse ensemble. Ensuite, c'est moi qui parlerai. On y va.
On entre derrière Jill, je serre les fesses, les autres filles aussi sans doute. On a toutes des souvenirs cuisants du fouet dans cette salle. Tout se passe comme prévu, quand enfin, une Thaïe nous remarque. Jill récite son petit compliment.
Les deux Thaïes sont en compagnie de plusieurs Japonais et d'un couple d'Occidentaux. Thaï 1 nous dit :
— Voletez.
Quoi ?? C'est à nouveau Jill qui comprend, c'est dingue. Elle tourne sur elle-même, les bras levés, faisant voler sa robe légère jusqu'aux aisselles. Les convives apprécient... Après quelques tours, Thaïe 1 nous dit :
— Allez vous asseoir.
On salue toutes et on va s'installer à la seule table de 12 de cette salle. Des servantes en uniforme noir viennent nous apporter une entrée. Ce sont des Takoyaki, des petits beignets de crevettes, très bons. Ensuite, on nous apporte des Katsudon, du riz avec de fines côtelettes de porc frit. Enfin, on mange des Kasutera comme dessert, une pâtisserie à base de miel. On reçoit même du Koshu, un vin des alentours du mont Fuji. C'est réveillon ! On parle tout bas entre nous, car Jill nous a prévenues :
— On doit être discrètes, les filles.
Des couples se sont formés dans notre groupe : sur les 12 filles, il y a 4 couples. C'est beaucoup, mais ça ne veut pas dire qu'on est toutes les 8 des lesbiennes. Simplement, on a besoin d'amour pour supporter ce qu'on vit ici. Pas ce soir bien sûr, mais ici, les choses peuvent vite changer.
 Juana et moi formons un couple, on se rassure, on se fait des confidences... J'aime son odeur, elle aime m'embrasser. On reste à notre table, toutes un peu éméchées, et on continue de murmurer. Quand des servantes viennent reculer les chaises des Thaïes parce qu'elles quittent la salle à manger, Jill nous murmure :
— Dès qu'elles sont debout, on se lève et on salue.
Elles ne font pas attention à nous, mais c'est ce qu'il fallait faire. On a passé la meilleure soirée depuis que je suis au Japon.
J'ai remarqué que les servantes étaient beaucoup moins stylées avec nous qu'avec les autres convives. Rien ne se passe par hasard, ici. On ne doit pas être beaucoup plus haut qu'elles dans la hiérarchie du Palais. Ça se confirme, quand une servante vient nous annoncer :
— Au lit, les filles.
Moi, personnellement, je m'en fous, mais la Coréenne lui dit :
— Tu n'es pas très respectueuse avec nous.
— Notre chef va vous expliquer.
La fille quitte la pièce. Jill fait remarquer à la Coréenne :
— T'as pris des risques.
— Autant savoir quelle est notre place exacte.
Itoe arrive vers nous et demande :
— Il y a des problèmes, les filles ?
Lâchement, on laisse Jill rattraper la situation. Elle répond :
— Non Mademoiselle, on se demandait juste quelle était notre place par rapport aux servantes.
— Pas de problème... Tout se met en place pour le moment et les demoiselles Thaïs ont décidé que vous deviez obéir aux servantes car ce sont des Japonaises. Maintenant, allez vous coucher.
Obéir aux servantes ! Nous sommes à nouveau des esclaves... Non, on a pu se promener, flirter, manger des choses délicieuses. Notre situation s'améliore malgré tout.

À suivre.

Un grand merci à Bruce Morgan, pour le super dessin.

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