Une
semaine plus tard, on prend l'avion pour le Nouveau Mexique. Il y a
des gens qui font voyager leurs esclaves dans les cales avec les
chiens et les chats, mais heureusement, ma Maîtresse n'est pas comme
ça. Je suis en deuxième classe et elle en première, mais je ne
suis pas dans la cale. Je préfère être en deuxième classe, car je
n'aime pas la voir avec Nancy. Elles ne roucoulent plus comme hier,
mais elles s'entendent trop bien à mon goût.
J'ai
entendu Summer dire qu'elle garde la maison que j'ai héritée, mais
qui lui appartient puisqu’elle est ma maîtresse.
On
atterrit à Santa Fe. Elle loue une voiture et on part vers la
réserve Navajo. Je suis à l'arrière et j'écoute leur
conversation. Summer dit à Nancy :
—
Première étape : retrouver les ossements que j'ai vus... Comme on
avait consommé des peyotls (cactus hallucinogènes), je ne me
souviens plus de l’endroit exact, mais c'est dans les terres que
j'ai achetées.
—
Tu es bien certaine de les avoir vus ?
—
Oui, j'ai même rapporté une dent à la maison. Elle y est toujours
et je l'ai comparée avec les dents de ce dinosaure qu'on trouve sur
le Net.
Elle
réfléchit un moment, puis poursuit :
—
C'était à quelques kilomètres de la frontière avec l'Arizona.
—
Il faut motiver les étudiants et les esclaves... Bien sûr, il y a
le fouet, mais il faudrait plus.
—
J'y ai pensé... Disons que je donnerai 1000 $ au premier qui
trouvera le gisement. Si c'est une esclave, elle sera affranchie et
recevra la prime.
—
Super idée.
Ce
sera peut-être moi... Hélas, je le sens pas bien, ce petit
voyage.
On arrive
dans le village Navajo. Summer retrouve ses grands-parents maternels
qui l'ont élevée.
Pendant
un mois, on prépare tout. Bien sûr, je suis une esclave et les
Indiens sont ravis d'avoir une Blanche à leur service. Heureusement,
je suis l'esclave de leur sœur, Summer, et ils me ménagent.
***
Un
mois plus tard, on part vers les terres de Summer. On dépasse un
villa ge Navajos. Elle dit :
—
C'est mon village...
On s'arrête plus loin. Plusieurs pick up arrivent. Sur les plateformes arrière, il y a des jeunes gens et des esclaves en uniformes rouges. Summer me dit :
—
Tu rejoins les esclaves.
—
Je ne peux pas rester avec toi ?
—
Tu dois chercher comme les autres. Il faut trouver ces fossiles.
—
Oui, mais...
Et
là, descendant d'un des véhicules, je vois une grosse femme.
Celle-ci va embrasser Summer. Elles ont l'air heureuses de se voir.
Summer lui présente Nancy et elles s'embrassent aussi. La grosse
femme dit à Summer :
—
Je vois qu’Ashley n'a toujours pas appris à obéir.
Elle
se tourne vers moi en disant :
—
Aux pieds, Ashley.
Je
vais très vite m'agenouiller aux pieds de... Madame Stone !! Oh
non... mais pourquoi elle ? Bien sûr, c'est une amie de Summer et
elle est vaguement parente avec Monsieur Sam. Mais c'est tellement
violent de me retrouver face à elle... non, de me retrouver à ses
pieds ! Elle continue à parler un moment avec Summer, puis elle me
tourne le dos, enlève sa robe comme si c'était normal et je me
retrouve face à un énorme cul que je ne connais que trop bien,
hélas ! Elle me dit :
—
Montre que tu es contente de me revoir... À moins que tu ne préfères
un peu de fouet pour te stimuler ?
J'écarte
ses fesses et je lèche son anus, seule façon de ne pas me faire
fouetter. Les jeunes dans les pick up sifflent, poussent des cris des
joies et applaudissent.
Madame
Stone leur dit :
—
C'est la meilleure lécheuse de cul à l'ouest du Pecos.
—
Ouaiiss !!!
Ils
sont morts de rire. Je voudrais lui enfoncer un poignard dans le
cœur, mais en attendant, je poignarde son anus avec ma langue !!
Ses retrouvailles avec Madame Stone ont un goût amer ! Quand j'ai
bien enfoncé ma langue dans son cul, elle me dit :
—
On dirait que tu y prends goût ! C'est bon, arrête et
déshabille-toi.
Je
me relève. Elle ne va pas me fouetter quand même ! Non, quand je
suis nue, elle dit aux autres esclaves et aux jeunes gens :
—
L'esclave qui vient de me lécher le cul, c'est l'ex-première dame
des États-Unis et la vedette du film Cléopâtre.
Il
y a des rires et des cris joie, même de la part des esclaves. J'ai
un peu honte... Non : je suis morte de honte ! La seule chose de
bien avec Madame Stone, c'est que je n'ai pas besoin de réfléchir,
elle me donne un ordre et j'obéis à la seconde tellement j'ai peur
d'elle !!
Elle
me donne un tee-shirt rouge, des baskets et une casquette. Je
m'habille... J'ai l'impression qu'il manque quelque chose ! Elle me
met un collier autour du cou, sur lequel il est inscrit mon nom. Il y
a aussi un anneau pour attacher celle qui le porte. Ensuite elle me
met un large bracelet avec un écran sur le poignet gauche. Le
collier et le bracelet ne sont pas en métal mais dans un plastique
très résistant. Il n'y a pas moyen de le couper, paraît-il, il
faut le code. Quand je suis vêtue ou dévêtue, au choix, elle me
dit :
—
Tourne-toi.
Elle
me donne une formidable claque sur les fesses en disant :
—
Grimpe dans le camion !
Je
pousse un cri et je monte dans le véhicule en gémissant. Dans le
pick up, il y a une bonne vingtaine d'esclaves assises par terre.
Deux filles me font une place. Assise, je craque et je me mets à
pleurer dans mes mains, mais bien, je veux dire en sanglotant. Une
des filles met son bras autour de moi, en disant :
—
Pleure pas, allez, ça va s'arranger...
En
hoquetant je réponds :
—
Madame... Stone... elle est trop... méchante.
—
C'est vrai, elle est dure, mais elle n’a jamais vraiment blessé
une esclave.
—
Je... voulais rester... avec ma Maîtresse.
—
Moi aussi, d'autant plus que c'est ma sœur.
Là,
j'arrête de pleurer et je la regarde... C'est une jolie brune d'une
trentaine d'années... Elle a un léger accent. Je lui dis :
—
Je t'ai déjà vue.
—
Bien sûr, dans le bordel à Washington. C'est quand tu étais la
Première Dame et que tu es venue avec Madame Stone.
—
Oui ! Tu étais avec ta sœur.
Là,
elle me raconte son histoire. Elle s'appelle Radia et sa sœur
Nouzha. Elles ont été condamnées pour trafic de drogue, mais en
fait c'est elle, la seule responsable. Un ami avocat a prouvé
l'innocence de Nouzha et elle a racheté sa sœur. C'est tellement
surprenant de les retrouver ici que j'en oublie de pleurer.
Radia
a dealé, parce qu'elle était accro à la "met". Sa sœur
a décidé de la garder comme esclave et de ne l'affranchir que
lorsqu'elle serait clean. Summer l'a engagée pour les fouilles. Je
lui raconte aussi mon parcours.
On
se colle l'une à l'autre, seule façon d'un peu se réconforter. On
se dirige vers des montagnes sur une mauvaise petite route. Atour de
nous, il n'y a qu'une maigre végétation. Au bout d’environ une
heure, les véhicules s'arrêtent devant une terre qui se trouve
juste en dessous des premières montagnes. Madame Stone nous réunit
toutes. Une grande et jolie femme la rejoint. Radia me murmure :
—
C'est ma sœur...
Oh ?
! Elle a l'air énergique et discute un peu avec Madame Stone. Elles
semblent bien s'entendre. Il y a aussi des esclaves hommes, mais
beaucoup moins que de femmes. Ils ont des tee-shirts rouges et pas de
pantalon, comme nous. Madame Stone nous dit :
—
Voici Madame Nouzha, elle s'occupera de vous aussi, vous aurez
intérêt à lui obéir très vite. Sinon...
Elle
prend deux fouets dans un sac ouvert près d'elle et en donne un à
Nouzah. On a compris ! Ces fouets se terminent par trois lanières
un peu aplaties. Ils laissent de belles marques rouges mais ne
blessent pas. Elle se tourne vers Nouzha, qui nous avertit :
—
Vous devez obéir à tous ceux qui ne sont pas des esclaves. En ce
qui concerne le fouet, en plus de Madame Stone et moi-même, quatre
étudiants peuvent également vous fouetter.
Elle
fait un signe. Deux filles et deux garçons s'approchent. Ils sont
très jeunes, sans doute en première année d'études de sciences.
Elle remet un fouet à chacun d'eux. Quelle mise en scène à la con,
mais ça n'empêche que mes fesses se serrent d'appréhension !
Madame Stone reprend la parole :
—
Je vous rappelle que vous êtes localisables grâce à votre collier.
Les gardes s'occuperont des hommes, Madame Nouzha s'occupera des
filles avec l'aide des quatre étudiants. Vous allez recevoir à
manger et demain, debout à 6 h et gare à celle qui ne donnera pas
la maximum.
On est
arrivés en fin d'après-midi et il commence à faire noir. On reçoit
un repas d'esclave : des galettes de maïs, des fruits, de la viande
séchée et une bouteille d'eau. Ensuite ils nous donnent deux
couvertures et on doit dormir par terre, parce que les tentes ne sont
pas encore installées. Radia et moi, on se blottit l'une contre
l'autre. Beaucoup d'autres filles font la même chose.
La
nuit, je rêve que je trouve un troupeau de petits dinosaures.
***
Le
lendemain, on est réveillées par des coups de sifflet. Nouzha et
deux étudiants nous crient de nous dépêcher, le fouet en main. On
s'habille rapidement et on déjeune : toujours des galettes de maïs,
des fruits et de l'eau ! Nouzha nous dit :
—
Premier travail : les feuillées.
C'est
quoi ça ? On doit aller en bordure du camp et creuser une
tranchée... Je crois que j'ai compris, cette tranchée sera nos
toilettes. Je ne recommanderai jamais ce gîte, les chambres sont
horribles et les salles de bain aussi.
Le
sol est assez sableux, mais il est quand même dur à creuser. Comme
on est les fesses à l'air, Nouzha et les deux étudiants nous
stimulent en nous donnant de nombreux coups de fouet. Il y a de
l'ambiance : le sifflement des lanières, nos cris et les rires des
gardes et des autres étudiants venus regarder la scène.
Quand
la tranchée de 30 cm de large atteint une profondeur suffisante, on
doit toutes s'accroupir, les pieds de chaque côté de la tranchée
et... faire ce qu'on veut. On est encouragées par les spectateurs.
On fait toutes pipi, puis le reste... Ensuite on remet un peu de
terre dans la tranchée... Tu me suis toujours, lectrice
imaginaire ?
On
retourne au camp, Madame stone nous attend. Elle nous dit :
—
Il est essentiel de trouver très rapidement ces fossiles. Vous devez
chercher vite et bien. Celles qui traîneront seront fouettées. Pour
vous convaincre que c'est très loin d’être agréable, on va vous
faire une petite démonstration.
Oh
non ! Sale garce ! Elle poursuit :
—
Mettez-vous à quatre pattes.
À suivre.
Un grand merci à Bruce Morgan, pour le super dessin.
Nos 7 livres illustrés sont ici :
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