Cet après-midi, on déménage ! On n’a pas besoin d'un camion de déménagent étant donné qu’on n’a que quelques valises, c’est tout. On file à Malibu... J’imagine les interviews :
— Vous habitez où,
Mademoiselle Ashley ?
— Une maison sur la plage de
Malibu !
Pas mal, pour une petite cul
terreuse de Notasulga.
On arrive devant la maison.
Summer sonne et la grille s’ouvre aussitôt. Madame Stone nous attend entre deux
rangées de servantes. Je les compte, il y en a 8 : 4 Blanches, 2 Noires, 2
Hispaniques. Elles sont en uniforme : robe noire avec des bords blancs autour
du cou et des manches, petit tablier blanc et coiffure "au bol".
C’est-à-dire rasée à partir du milieu des oreilles, pour former une belle
touffe sur le haut de la tête. Ah oui, elles ont toutes des chaussures noires
et plates et elles fixent toutes le bout de ces chaussures. Madame Stone vient
à notre rencontre en disant :
— Bienvenue Mesdemoiselles.
Je réponds – ben oui, c’est
moi l’invitée :
— Bonjour Madame Stone.
On entre dans la maison et,
sur notre passage, les servantes font une profonde révérence. C’est amusant...
Madame Stone leur dit :
— Rhume et Moucheron, allez
chercher les bagages.
Les deux filles n’y vont pas,
elles y courent. Moucheron est une Blanche mince avec un joli cul. Rhume est une
jolie Black. On va à l’étage et je dis à Summer :
— On prend la grande chambre
avec la terrasse.
Elle me répond :
— "Je" prends la
grande chambre et je vais choisir la tienne.
C’est tout Summer, ça, mais
devant Madame Stone et les servantes, ça ne me plaît pas des masses. Madame
Stone me regarde avec un petit sourire. Il n’y a plus de doute, c’est Summer
qui porte la culotte ! Elle me dit :
— Il y a une petite chambre à
côté de celle des servantes, vous y serez bien.
Summer me dit :
— Pleure pas, tu pourras venir
dans ma chambre...
Elle ajoute :
— Si tu es sage.
Madame Stone me montre l’autre
chambre, beaucoup plus petite. Elle me dit :
— Vous ne serez pas mal ici,
Mademoiselle Ashley, si vous n’êtes pas sage.
— Mademoiselle Summer aime...
plaisanter.
— Je connais Mademoiselle
Summer. Il n’y a pas de problème pour moi.
Oui, bon... après tout, Madame
Stone est mon employée et les esclaves sont... des esclaves. Et, moi, je suis
la maîtresse de maison. Ce ne serait pas Summer, plutôt ?
Ça, c’est cette petite saleté
de voix intérieure qui me le dit... En théorie, Summer est aussi mon employée.
Je déballe mes affaires dans la petite chambre en râlant, puis je descends et
je vais dans le living-room. J’entends des rires provenant de la cuisine. Je
vais voir. Summer est assise avec Madame Stone et elles boivent une bière.
Elles ont vite fait copines, ces deux-là ! Les deux servantes qui sont là font
une révérence quand j’arrive, mais Madame Stone ne se lève pas pour moi. Elles
parlent, sans faire attention à moi. Je vais sur la terrasse regarder la plage
et la mer... Des esclaves s’activent dans la maison, j’en appelle une. Elle
vient devant moi en faisant une révérence. Je lui dis :
— Apporte-moi un verre de vin
blanc.
— Oui Maîtresse.
Elle revient très vite avec un
plateau et dépose sur la table une bouteille de cabernet et un verre qu’elle
remplit. Je bois... C’est bon... Je m’apprête à dire à la servante de me
resservir... mais un regard a suffi, elle me ressert. Je m’apprête à boire,
quand Summer arrive avec Madame Stone. Elle me prend le verre des mains et elle
jette le vin dans un buisson en disant :
— C’est pas le moment de
picoler, on s’en va.
Ah non, là, elle exagère ! Je
la regarde, on est les yeux dans les yeux et je suis bien décidée à... baisser
les yeux. Elle me dit :
— Toi, tu vas arrêter ces
mômeries. Ou tu m’obéis sans discuter et sans faire la tête ou je me tire.
Décide et dis-le !
— Je... je t’obéis.
— Plus de caprices ?
— Non... Summer.
Elle s’adresse à Madame Stone
:
— On ne mange pas ici ce soir,
Rachel.
— D’accord, bonne soirée.
— À toi aussi.
On va manger à Venice... Tex
n’est pas là, malheureusement. Je bois un peu et j’ai enfin une crise de
lucidité : si je veux garder Summer, faut que j’accepte ses manières. Je gagne
de l’argent, je suis célèbre. Et, en plus, j’ai Summer.
On rentre tard et elle me
laisse dormir dans "sa" chambre...
***
Le lendemain matin, je me
réveille seule dans le lit. Summer doit faire son jogging du matin. Je
m’apprête à m’habiller et puis je change d’avis. Il fait déjà très chaud, je
suis chez moi et il n’y a que des esclaves et une employée, Madame Stone. Je
sors nue de la chambre et je vais dans la cuisine. Madame Stone n'est pas
encore là. Les servantes qui étaient assises se lèvent vite. Elles ont l'air
terrorisées, les sottes.
J'en choisis une et je lui dis :
— Toi, c'est quoi ton nom ?
— Je m’appelle Rhume et je suis à votre service Maîtresse.
Rhume, c’est marrant ! Je lui dis :
— Viens avec moi.
— Oui Maîtresse.
On va dans la salle de bain. Je m’assieds sur les w.c. et je fais ce qu’on fait le matin. Enfin, moi, c’est le matin. C’est excitant de faire une chose aussi intime devant quelqu’un. Quand j’ai fini, j’hésite puis, je me retourne, pose les mains sur la planche des w.c. et je lui dis :
— Lèche-moi.
— Oui Maîtresse.
Elle se met à genoux, derrière moi et bientôt la petite langue de Rhume me lèche soigneusement. J’adore ! Au bout d’un moment, je lui dis :
— C’est bon, arrête. Je me redresse et je me retourne, tandis qu’elle reste à genoux, pratiquement le nez dans ma chatte. Je lui dis :
— Ça n’a pas l’air de te plaire de faire ça. Je devrais peut-être en parler à Madame Stone...
Là, elle panique ! Elle joint
les mains en disant :
— J’ai adoré, Maîtresse, je
vous jure.
Aucune fierté, ces esclaves !
Quelques coups de fouet n’ont jamais fait de mal à personne !
Je vais sur la terrasse,
Rhume sur mes talons. Je lui dis :
— Va dire à Madame Stone que
je voudrais la voir
— Oui, Maîtresse.
Je m’installe en dessous de la
toile. Quel plaisir d’être nue... Deux servantes arrivent très vite. Après une
profonde révérence, elles se mettent "aux ordres", des deux côtés de
mon fauteuil. Madame Stone arrive aussi, sans se presser ! Elle me dit :
— Bonjour Mademoiselle Ashley,
que voulez-vous pour déjeuner ?
— Bonjour Madame Stone.
Disons... un peu de tout avec du café noir.
— Très bien...
Je regarde mes messages sur ma
tablette, rien d’intéressant. Par contre, sur le site de Sandra Mae, il y a
plusieurs photos de moi quand je saute à l’élastique. Putain, je suis belle et
je n’ai presque pas l’air d’avoir la trouille. Les photos sont de Sandra Mae et
Johnny... Des servantes arrivent et installent autour de moi des œufs au bacon,
des viennoiseries, de la confiture, des crêpes... Je n’ai pas peur de salir mes
vêtements, alors je mange salement. Je renverse de la confiture sur un nichon.
Je dis à une servante :
— Lèche.
— Oui Maîtresse.
Cool... non ? Quand j’ai fini,
les servantes débarrassent. Madame Stone arrive et me dit :
— Tous les matins, je fouette
la servante qui a le plus démérité la veille. Je fais ça à 9 h, mais
Mademoiselle Summer m’a demandé d’attendre que vous soyez levée...
Pour une fois, une attention
de Summer. Madame Stone poursuit :
— Elle vous en parlera.
Aujourd’hui, on va le faire maintenant, mais pas les jours suivants. Il faudra
vous lever plus tôt si vous voulez y assister.
Eh ! Elle me fait un reproche,
là ? Je vais la remettre à sa place vite fait... ou plus tard, c’est mieux.
Madame Stone sort un sifflet et siffle trois fois. Aussitôt, toutes les
servantes accourent. Elles se mettent sur deux rangées de quatre, face à face.
Madame Stone me dit :
— Je donne des mauvais points
aux filles, celle qui en a le plus est fouettée.
Elle prend un petit carnet et
lit :
— Poussière 2, Banane 4, Sueur
5, Crevette 6, Rate 3, Rhume 4, Cafard 2 et enfin Moucheron 10. Bravo
Moucheron, tu as fait fort. Tu sais ce qui va t’arriver ?
Moucheron gémit :
— Je vais être fouettée,
Madame.
— Eh oui ! Je vais encore
devoir m’occuper de tes grosses fesses, comme si je n’avais que ça à faire...
Et là Madame Stone change de
ton et sa voix claque quand elle dit :
— En position !!
Moucheron est une jolie
Hispanique... Elle se met à 4 pattes entre les rangées de servantes, puis pose
son front sur ses mains posées sur le sol. Madame Stone se met derrière elle et
avec des gestes délicats, elle remonte la jupe de l’uniforme jusqu’aux reins et
baisse la culotte blanche jusqu’à la pliure des genoux. La position fait
ressortir son derrière rebondi. Elle prend le fouet des esclaves qui comporte 3
lanières plates et le promène sur le derrière de Moucheron qui frémit. Ensuite,
elle fait siffler le fouet dans les airs. À chaque fois, Moucheron fait un
petit bond. Enfin, elle frappe la cible et Moucheron crie :
— Aïe ! Un, merci Madame.
Madame Stone la frappe à
nouveau.
— Aïe ! Deux, merci Madame.
— Ces deux-là, c’est
pourquoi ?
— Pour être paresseuse,
Madame.
Le fouet siffle.
— Aïe ! Trois, merci Madame.
— Aïe ! Quatre, merci Madame.
— Ces deux-là, pourquoi ?
Rhume gémis :
— Pour avoir été insolente,
Madame.
À suivre.
Un grand merci à Bruce Morgan
pour les super dessins.
Les tomes 1 à 5 de "Mia sans dessous" et les 2 Samia, filles du voyage" sont ici : https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
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