Vers 10 h, Summer dit :
— On doit y aller, la petite travaille demain.
Donc j'ai le choix, je suis soit une esclave, soit "la petite". On
embrasse tout le monde, sauf les esclaves bien sûr : on n'embrasse pas un sex
toy qu'on vient d'utiliser. J'ai déjà fait une comparaison du même genre mais
j'aime l'idée... On va dans le parking. Je me doute qu'elles vont encore
s'amuser à mes dépens... et ça ne manque pas : Sarah ouvre le coffre de sa
voiture en disant :
— C'est ta place, non ?
Je m'y attendais. Je vais dans le coffre. Summer soupire et dit :
— Elle est incapable de jouer, cette gamine ! Tout ce qu'elle arrive à faire,
c'est jouer les martyrs. Allez, monte à l'arrière, pôv' petite. Et cesse de
bouder.
— Je ne boude pas, mais c'est violent de voyager dans un coffre, bâillonnée,
pieds et poignets liés et puis d'être enfermée dans une cage. Je ne suis pas
aussi courageuse que vous.
Là, elles ne répondent rien. Ah si, Sarah me dit :
— On t'a dit que c'était un jeu. Arrête de jouer les victimes...
Summer ajoute :
— D'autant que tu t'es bien amusée avec Steve et mulot...
Aaah, Tex s'appelle Steve... Je préfère Tex. Summer ajoute :
— Elle va bouder, mais subtilement, pas trop pour ne pas être punie, hein
Ashley ?
— Steve m'a dit que tu avais été quatre ans dans les Marines et Sarah dans les
forces spéciales israéliennes. Moi, je viens de familles d'accueil. Alors,
c'est facile pour vous de me terroriser.
Voilà, je l'ai dit. Elles ne disent plus rien, peut-être pas fières de me
tourmenter. Elles ne disent rien, mais... elles éclatent de rire. Quelles
garces sans cœur ! Quand elles sont un peu calmées, Sarah me dit :
— Tu veux voir ce que c'est, terroriser quelqu'un ?
— Non, je vous en prie...
Summer lui dit :
— Raconte.
— Quand j'étais à l'armée, on a voulu donner une leçon à une fille qui avait la
langue trop longue avec les officiers. Une nuit, on l'a attachée et bâillonnée.
Puis, on l'a amenée en haut d'un pont et on a enlevé son bâillon. Elle criait
bien ! On a attaché un élastique autour de ses chevilles et on l'a balancée
dans le vide. Une fille a crié : « Merde, on a oublié d'attacher l'élastique ».
Putain ! Ce cri qu'elle a poussé, on se marrait comme des folles. Par la suite,
elle a fermé sa gueule. Ça te dirait, petite ?
— Si vous me faites ça, je meurs.
Elles rient à nouveau ! Elles s'amusent bien avec moi. Elles continuent à se
raconter leurs exploits. J'écoute plus leurs conneries. Sarah nous dépose au
motel. Elle me dit :
— Sors de la voiture et dis-moi qui je suis.
Cette fille, c'est un démon femelle ! Je sors et me mets à genoux devant elle
en disant :
— Vous êtes ma Maîtresse.
Oui, j'ai été conditionnée. C'est ce qu'elle voulait.
On rentre au motel. Là, Summer prend la relève des blagues idiotes. Quand je
reviens de la salle de bains, je me couche dans mon lit, je n'ai pas envie de
dormir avec elle. Elle me dit :
— Tu as bien regardé sous ton lit ?
— ... Euh, non.
— Il paraît qu'il y a une invasion d'araignées recluses.
Trop drôle... mais aussi trop effrayant. La morsure de ces araignées laisse
d'horribles cicatrices. Je lui dis :
— Je peux venir dans ton lit ?
— J'sais pas...
— Steupléééé...
— Allez, viens, mais moi je dors.
Près d'elle, je ne crains rien, même les araignées en ont peur.
***
— Aïe !
Il est 6 h du matin et je suis réveillée par la méthode Summer : elle tire le
drap et elle me donne une bonne claque sur les fesses en criant :
— Il est 6 h, tu as une heure et demie pour apprendre ton texte !
Elle allume sa tablette et ne s'occupe plus de moi. Je vais me mettre de l'eau
froide sur le visage. Ensuite, je prends mon texte et je l'apprends. Je sais
bien que sans Summer et la crainte que j'ai d'elle, je n'apprendrais pas ce
texte en 1 h et demie. À 7 h 30, elle me fait répéter, je n'ai oublié qu'une
phrase. Je lui dis :
— Je le saurai, je te jure. Je vais tout relire au maquillage.
— J'espère. Bon, j'ai un boulot à faire. Tu vas seule au studio. Vas-y
directement et ne parle pas aux inconnus.
— Oui m'man.
Elle m'embrasse sur le front et s'en va. Je m'habille et je sors. Quand
j'arrive devant le studio, le garde me dit :
— Vous êtes seule aujourd'hui, mademoiselle Ashley ?
— Oui, je deviens une grande fille.
— Une grande fille ravissante.
Le l'aime bien, lui. Kim arrive et je l'embrasse. Je vais au maquillage et elle
m'apporte un petit déjeuner. Ensuite, je vais chez le coiffeur et l'habilleuse
qui me colle quelques voiles sur les fesses. Je continue à lire mon texte et ça
va, je le connais. Quand je suis déguisée en reine d'Égypte, je vais au studio
avec Kim. J'ai toujours un franc succès quand je circule d'un studio à l'autre,
vêtue de quelques voiles et parée de bijoux.
Lee Varella m'embrasse. Il est devenu... très amical. Mes partenaires
m'embrassent aussi et tous ceux qui veulent, je suis une reine proche de son
peuple. Bonne nouvelle, la "snipeuse" israélienne n'est pas là. J'en
ai plus peur que de Summer. Je suis terrifiée par son histoire de saut à l'élastique
de nuit !
Première scène, je suis couchée sur un canapé, une esclave m'évente à l'aide
d'une palme, tandis qu'une autre me masse les pieds... Elles sont très peu
vêtues. Je discute de l'avenir de l'Égypte avec mon frère et mon général en
chef. Mon frère me dit :
— Accepte les avances de César, il deviendra fou de toi...
Il s'agit là de la scène normale. Monsieur Varella me dit :
— Pour la version érotique, j'ai pensé...
Il bloque. Je l'aide en disant :
— Vous avez pensé que je devais être nue ?
J'enlève mes quelques voiles. Il n'y a plus un bruit dans le studio, c'est ma
nudité qui produit cet effet. Varella s'éclaircit la voix et il me dit :
— J'ai pensé que... la reine a un besoin urgent et... une esclave apporte un
récipient en or pour que la reine... euh...
— Pisse dedans ?
— Ouiii...
— Eh bien voilà, pas de problème !
— Tu veux que je demande une équipe réduite ?
— Ben non, pourquoi ?
Bon... Je reprends la scène, mais nue cette fois-ci. À la fin du dialogue, je
dis :
— Une envie pressante, Messieurs. Lydia ! Un récipient !
Aussitôt, une esclave arrive avec un pot de chambre... ou plutôt un délicat
récipient en or ou doré. Elle s'assied par terre et tient le récipient contre
ses seins. Je m'accroupis en lui tournant le dos. Ce n'est pas très poli, mais
c'est une esclave.
Ce qui est encore moins poli, c'est que je pisse en reculant, donc j'arrose un peu son visage. Je pousse pour bien vider ma royale vessie, et ça s'accompagne d'un petit bruit. Un peu gênant, sauf si vous êtes la reine d'Égypte et que vous faites ça dans le visage d'une esclave. Je me relève en lui disant :
— Maladroite, tu as bougé, tu mérites d'être fouettée.
Oui, c'est injuste, mais on est en 50 avant Jésus Christ. Je dis à l'autre
esclave, celle qui est sèche :
— Couche-toi par terre, sur le dos.
Elle obéit aussitôt et je m'assieds sur son visage. Je me frotte sur elle pour
me sécher... je suis bien comme ça... La fille va connaître mes pensées.
Je reprends mon texte :
— Voilà, je me sens plus légère, alors Messieurs....
Quand la scène se termine, je me relève... Dommage, j'étais bien. Je regarde
mon esclave-siège et, oui, elle vit toujours. J'ai des fesses, mais pas au
point de tuer les gens en m'asseyant sur leur visage. Lee vient m'embrasser la
main en disant :
— Magnifique, Ashley.
Je pisse sur le visage d'une esclave et je m'assieds sur le visage d'une autre
et lui, il est ravi : facile, le cinéma. Ensuite, on repasse à la version
convenable, c'est nettement moins marrant. Vers 1 h, on arrête pour aller
manger. Lee Varella me dit :
— Tu es vraiment très bonne, Ashley...
Il me prend par le bras, on s'éloigne et il me dit nettement plus bas :
— Est-ce qu'à l'occasion, tu pourrais refaire la scène de tout à l'heure... en
petit comité ? Je te revaudrai ça...
Par moment, j'ai l'air pas trop maligne comme lorsque j'ai peur des araignées
sous mon lit, mais en fait, je suis beaucoup moins conne que j'en ai l'air.
J'ai compris ce qu'il voulait, je lui réponds :
— Vous aimez le champagne tiède, Monsieur ?
— Ouiiii...
— Demain matin, si vous voulez.
Il embrasse ma main en disant :
— Tu es un amour.
J'ai entendu dire que Lee Varella était un grand amateur de pieds de filles...
Il pourra aussi me sucer les orteils. On va manger. J'envoie un SMS à Monsieur
Sam : "Pourrais-je vous voir 5 minutes." Trois minutes plus tard,
j'ai la réponse : "Monte".
Je montre le SMS de Monsieur Sam à Lee. Je vais l'appeler par son prénom. Pas
besoin de faire des manières avec un Monsieur qui va s'abreuver à votre
source... joli, non ? Je lui dis :
— Je peux monter 5 minutes ?
— Oui, bien sûr, Ashley.
On est amis. Je dis à Kim :
— Viens avec moi.
— Oui Mademoiselle.
Pas besoin de lui dire où on va : c'est mon assistante. Je suis toujours vêtue
de mes voiles transparents. On va dans le grand building. Un garde me dit :
— Monsieur Sam vous attend, Mademoiselle Ashley. Et vous êtes très belle en
Cléopâtre.
Je lui fais un grand sourire, je l'aime bien aussi, lui. On prend l'ascenseur
extérieur transparent. Je me colle à Kim ! Surtout ne pas regarder le vide qui
augmente sous nos pieds. Ouf ! On arrive saines et sauves au sommet du
building, dans la forêt.
À suivre.
Un grand merci à Bruce Morgan,
pour les super dessins.
Les
tomes 1 à 5 de "Mia sans dessous" sont ici :
http://www.lamusardine.com/P31501-mia-sans-dessous-4-morgan-bruce-michael-mia.html
Mes livres non illustrés, ici :
https://www.amazon.fr/Mia-Michael/e/B01MRVYT44/ref=ntt_dp_epwbk_0 …
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire