On va vers le bar pour faire
les comptes avec Madame Simone. Je me souviens bien de l'avertissement de Jo,
le premier photographe : elle a de la famille dans le milieu. C'est la fin
de l'après-midi et il y a déjà pas mal de monde sur la terrasse. Dès qu’on est
entrés, Madame Simone me demande :
— Alors, ça s'est bien
passé ?
— Oui Madame. On a fait
des photos... corsées.
Je mets tout l'argent sur le
comptoir. Kriss, qui n'est pas loin, siffle en voyant les billets. Elle fait
remarquer :
— Maman devient une
maquerelle.
Connasse ! On a fait des photos
et on a baisé parce que j'en avais envie et un peu pour l'argent. Madame Simone
retient 20 %. C'est vite gagné pour elle.
On lui dit « à
demain ». J'ignore Kriss.
J'ai encore un peu de sperme de
Luigi qui coule le long de ma cuisse. On va un peu nager, puis on se sèche en
marchant sur la plage. Lorsqu’on est sec, on récupère nos vélos. Ce soir,
sardines grillées au menu, et là, au moins, on n'a pas besoin de vêtements. Le
loup, ce sera pour plus tard.
***
Le lendemain, je me réveille
vers 9 h. Je réveille Julien pour qu’il vienne embrasser ma chatte. C'est
le rituel, la marque de soumission de l'esclave à sa Maîtresse. Je ne sais pas
s'il aime ma chatte au réveil, collante de la nuit, mais moi j'aime sentir ses
lèvres fraîches sur mes grandes lèvres.
Je traîne un peu, puis on
déjeune. Ensuite, on se lave et on s'habille... ou pas ! D'avoir baisé avec le
marin me donne des envies de bites en moi... Kristos devrait être revenu ! Cet
après-midi, on va aller à Agde faire des courses.
À 10 h 30, on est aux
Flots bleus. On range, on met les tables... Madame Simone est toujours aussi
directive. Je gagne de l'argent grâce à elle, bien sûr, mais il faut aussi que
je puisse m'amuser. Kriss donne également des ordres à Julien, et c'est normal,
mais aussi à moi, genre : « Samia ! ça fait deux fois que la 7
demande l'addition, tu es sourde ou quoi ? » La 7 est de mon côté
mais je ne peux pas tout faire en même temps.
Heureusement, on se fait
toujours de bons pourboires. Quand on s'apprête à partir, Madame Simone me
dit :
— J'ai une enveloppe pour
toi.
Il s'agit de photos faites par
Jo, le premier photographe. Elles sont super : on me voit gambader nue
dans un peu d'eau. Qu'est-ce que je suis belle ! Il y en a une où je plonge et
on ne voit dépasser de l'eau que mes fesses et ma chatte qui fait une moue
boudeuse. Il y a une photo de Julien que j'adore : l'eau froide a encore
fait rétrécir son petit sexe. Dans cet état, il pourrait baiser la fée
Clochette, ça ne risquerait pas de lui faire du mal. Je remercie Madame Simone
et on s'en va. Je suis pressée. On prend nos vélos et ensuite, direction
camping. Là, je mets ma robe rouge et des sandales. Ça fait bizarre. Je dis à
Julien de s'habiller aussi. Après avoir mis un jean et un polo, il me
demande :
— Est-ce qu'on pourrait
manger un peu ?
— Non, tu mangeras plus
tard.
Eh, oh, je ne suis pas sa
bonne ! Il a faim ? C'est une bonne maladie. On reprend nos vélos. Direction
Agde. Il y a environ 6 km .
Là, on va d'abord chez un
tatoueur. Il n'y en a qu'un, j'ai trouvé son adresse dans l’annuaire
téléphonique du camping. C'est un grand mec d'une quarantaine d'années qui a
l'air d'un biker alcoolo. Il y a deux clients ou amis qui ont le même look. Le
tatoueur me demande :
— Qu'est ce que tu veux
comme tatouage, petite ?
Je sors de mon sac un dessin
sur un morceau de nappe en papier. C'est un gitan rencontré aux Sainte-Marie
qui me l'a fait. J'avais dansé et il avait griffonné ça sur la nappe. Il
représente une jolie gitane, moi, qui danse le flamenco. Ils viennent tous regarder.
Je lui dis :
— Je voudrais juste le
contour comme sur le dessin.
— Facile. Tu le veux où ?
— J'hésite, j'avais
d'abord pensé sur la fesse, je vais vous montrer.
Je me retourne, lève ma jupe et
mets mon doigt un peu au-dessus de ma fesse gauche en disant :
— Ici, mais comme je pose
pour le magazine "Belle et nue au soleil", ce serait mieux sur mon
bras.
Je rabats ma jupe. Il
demande :
— Et le jeune homme ?
— Je voudrais une phrase à
l'intérieur de son biceps "j'appartiens" et en dessous "à
Samia".
Ils sont surpris, Julien aussi.
Mais, oh ! Il m'appartient ou pas ? Le tatoueur me dit :
— Écoute, ça me serait
utile de faire quelques photos pendant que je vous tatoue. Je pourrai faire de
la pub dans le village naturiste. Si je peux te photographier nue et le jeune
homme aussi, pendant que je vous tatoue,
je ne te ferai rien payer.
— D'accord.
À partir de maintenant, je veux
tout faire à poil et ne plus jamais payer ! Il se tourne vers Julien en
disant :
— Toi aussi tu es
d'accord ?
C'est moi qui réponds :
— Je décide pour lui.
Un des clients dit :
— Normal, s'il
t'appartient.
Il a tout compris ! Le tatoueur
ferme le magasin pour une heure.
J'ôte ma robe et me retrouve en
costume d'Ève. Ouf, mon corps respire ! Je vais m'asseoir dans un des deux
fauteuils. Les tatouages, si vous passez parfois vos vacances à Berck, vous
connaissez. Pour ceux qui vont plutôt en vacances au Touquet, j'explique
rapidement comment ça se passe. Le tatoueur me met du désinfectant sur le bras.
Ensuite il fait le dessin de la gitane, très fidèlement et enfin, il pique. On
le sent, mais c'est très supportable, surtout parce qu'il ne s'agit que d'un
contour.
Il faut environ 15 minutes pour
me tatouer la gitane. C'est simple mais joli... comme moi !
Un de ses copains a fait des
photos pendant qu'il me piquait en s'assurant qu'on voie mes nichons. Je me
lève et je montre mon touage sous tous les angles pour qu'il puisse
photographier mon cul.
Au tour de Julien. Je le
regarde et ça suffit. Il enlève son polo et son pantalon. Trois paires d'yeux
regardent son sexe, puis moi. Vous voyez en deux temps sa bite puis moi-même.
Je leur explique :
— Il n'a pas fini sa
croissance... enfin, j'espère.
Ils se mettent à rire, mais
bien, un rire gras de biker fumeur de Gauloises et de joints.
Au tour de Julien. Le tatoueur
écrit à l'intérieur de son bras "j'appartiens" en petit, puis en
dessous "à" et en grand "SAMIA".
Julien couine un peu quand le
tatoueur le pique. Je le prends par le menton et lui relève la tête pour le
regarder dans les yeux, en demandant :
— Ça te plaît de montrer
que tu m'appartiens ?
— Ouiii Samia, mais ça
fait mal...
— Tu veux une bonne raison
de chouiner ?
— Non Samia, pardon.
Un des gars me demande :
— C'est un peu comme ton
esclave ?
— Oui, c'est ça, je l'ai
acheté... mais il était en solde ! Il a un défaut.
On rigole. Celui qui fait les
photos nous demande de poser à deux en montrant nos tatouages. Je prends Julien
contre moi et instantanément, il bande... C'est bien, un esclave réactif à sa
Maîtresse.
Voilà, le tatoueur a ses
photos, moi et mon esclave, nos tatouages. Ils me proposent de passer la soirée
avec eux. C'est tentant, je leur dis :
— Ce serait avec plaisir
mais demain ou après-demain. Ce soir, on a rendez-vous chez des amis à la
sortie de la ville. Je téléphonerai.
On se rhabille, on s'embrasse,
ils me pelotent les fesses... et on monte sur nos vélos, direction l'auberge de
jeunesse. Oui parce que... euh... mon but, en venant à Agde, c’était voir si
Kristos est revenu ou s'il y a un message pour moi.
On entre dans l'auberge, la
gamine mal embouchée est là avec des jeunes qui louent une chambre, je veux
dire un tout petit bout de dortoir. Je veux demander à la fille :
— Est-ce que...
Elle me coupe :
— Tu ne vois pas que je
suis occupée ?
Toujours aussi mal embouchée,
la garce ! Je lui mettrais bien mon poing dans la figure, mais je me retiens,
il faut qu'elle me renseigne sur Kristos.
Elle plaisante avec les deux
types... Quand ils ont fini, elle se tourne vers moi et je lui demande :
— Tu as des nouvelles de
Kristos ?
— Il est là !
— Mais je t'avais demandé
de me prévenir
— Tu crois que je n'ai que
ça à faire ? Il est arrivé ce matin et il est dans la cour, mais c'est réservé
aux clients de l'hôtel.
Là, je lui rentre dedans ! Elle
doit s'en rendre compte car elle ajoute :
— C'est bon, je t'autorise
à y aller
C'est ce qui compte ! Dans la
cour, Kristos boit une bière, assis sur une vieille banquette de camion. Il est
avec des copains. Je lui dis :
— Kristos ! Oh, je suis
contente que tu sois revenu.
— Mais moi aussi... euh...
petite...
Ce salaud a oublié mon prénom !
Décidément, c'est pas mon jour. Heureusement, il ajoute :
— Samia, c'est ça, hein ?
— Oui.
Il m'embrasse sur la bouche.
Quand sa langue sort de ma bouche, il dit à ses copains :
— C'est la petite que j'ai
tirée il y a une semaine.
Ils s'en foutent, les copains,
puisqu’ils picolent. Kristos ajoute :
— Ton mari fait toujours
faire le guet quand tu baises ?
C'est vrai que je lui ai dit
que Julien était mon mari. Je réponds :
— Bien obligé. Tu as vu
qu'il est monté comme un canari ! Je ne sens absolument rien quand on baise.
Tiens, je vais te montrer.
Je sors deux des photos de Jo,
une de moi et l'autre de Julien et moi. Kristos les regarde en disant :
— Τι ωραίο κώλο... quel beau cul !
Un de ses copains lui
dit :
— Passe.
Kristos les lui tend et les
photos passent de mains. D’accord, mais faut pas me les abîmer ! Je vais
acheter des pochettes en plastique pour les protéger. Les exclamations des
copains de Kristos sont de deux sortes, flatteuses pour moi, genre « mate
le cul de cette salope » et nettement moins pour Julien. Pauvre... Non, je
rigole. J'adore le voir humilié et lui, ça doit lui plaire aussi. D’ailleurs je
ne l'ai pas attaché avec une chaîne, donc il est libre de partir quand il
veut !
A suivre.
Un tout grand merci à Bruce
Morgan, pour les supers dessins.
Les tomes 1, 2, 3 et 4 de "Mia sans dessous" sont
ici :
http://www.lamusardine.com/P31501-mia-sans-dessous-4-morgan-bruce-michael-mia.html … …
http://www.lamusardine.com/P31501-mia-sans-dessous-4-morgan-bruce-michael-mia.html … …
Mes livres non-illustrés, ici :
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