Nouria
me dit :
— Je
vais m'acheter un bijou en souvenir de notre première escapade.
Je
gémis :
— Et
moi ??
— Pour
toi aussi bébé, si tu ne fais pas la tête.
Je
lui fais un grand sourire... Parce que... j'adore les bijoux et je
n'en ai plus porté depuis mon arrivée au château.
On
se retrouve dans Takeshita Dori, cette rue toujours aussi animée. On
regarde la vitrine d'un magasin qui vend des bijoux de fantaisie et
des objets divers. On entre et elle me dit :
—
Tu peux choisir un bijou, mais n'oublie pas que Yoake peut très bien
le confisquer.
Elle
choisit vite. D'abord une montre, c'est vrai que ça nous sera utile.
Ensuite un piercing pour son téton gauche : une petite chaîne avec
une fleur de lotus et un bracelet de cheville avec le même symbole.
Elle me demande :
—
Alors, tu as choisi ?
Non,
mais je suis tombée en arrêt devant une chaîne avec le prénom
qu'on souhaite en alphabet simplifié "hiragana". Je trouve
ça vraiment joli. Je lui réponds :
—
Je voudrais une chaîne avec mon prénom.
Gros
soupir de Nouria, qui dit à un employé :
—
Combien de temps pour faire une chaîne avec le prénom ?
—
Ça prend moins d'une demi-heure.
Je
dis très vite à Nouria :
—
J'ai vraiment envie, je t'en prie.
Elle
regarde les prix, c'est 1.200 yens en acier et 5.000 en argent. Elle
dit à l'employé :
—
On va le prendre en acier.
L'employé
lui tend un morceau de papier et un crayon, pour qu'elle écrive mon
prénom. Elle l'écrit, puis elle règle les achats avec "notre"
argent en disant à l'employé :
—
Je vous paie le tout et on revient dans une demi-heure.
Moi,
je serais restée, mais je ne veux pas discuter. On sort et elle me
dit :
— On va
boire une bière.
Bon...
Elle choisit une terrasse animée, pas loin de la boutique. Je vois
qu'il y a un frigo avec des glaces sur un bâtonnet. Je lui demande
:
— Oh, il y a
des glaces, j'peux en avoir une ? Steupléééééé....
Elle
lève les yeux au ciel et répond :
—
J'ai l'impression d'être avec une gamine de 6 ans. Bon...
Ella
fait signe à la serveuse et lui demande une bière Asahi et une
glace. La fille répond :
—
Pour la glace, la petite peut se servir, je le note.
Nouria
a raison, j'ai 6 ans. La "petite" va vite chercher une
glace et retourne s'asseoir. Je déballe ce trésor et je suce en
fermant les yeux.
Nouria
rit et elle me dit :
—
Arrête de manger d'une façon aussi indécente.
Je
ris aussi. Elle est autoritaire, mais gentille... par moment. Je
mange la glace. Ensuite, on retourne au magasin chercher le collier.
Je le mets immédiatement, c'est super joli. Nouria me dit :
—
Qu'est-ce qu'on dit ?
—
Merci Nouria.
D'accord,
elle me fait un cadeau qu'elle paie avec l'argent que j'ai gagné...
Mais le principal, c'est que j'aime vraiment ce collier. J'ai le nom
du Prince sur mon cul mais mon vrai prénom autour du cou...
On
retourne à l'hôtel. Yoake nous attend dans le hall. On n'est pas en
retard, pourtant. Elle remarque mon collier, mais elle ne fait aucun
commentaire. Nouria lui montre discrètement sa chaîne piercing au
téton, puis sa chaînette autour de la cheville et sa montre. Elle
lui montre aussi ce qui reste de "notre" argent. Yoake
hoche la tête et Nouria remet la liasse dans la poche de son
jean.
On quitte
l'hôtel, Nouria m'explique brièvement mon rôle. On marche une
dizaine de minutes avant d'arriver devant un grand restaurant dans le
style des brasseries parisiennes. D'ailleurs, il s'appelle « La java
bleue » et en dessous, il est indiqué « Brasserie 1925 ».
Yoake nous fait entrer par la porte du personnel. On est dans un
vestiaire, accueillies par un grand gaillard taillé comme un joueur
de rugby. Il a un grand tablier bleu et il nous dit :
—
Je suis Monsieur Miles, patron de ce restaurant.
On
se plie en deux, en disant :
—
Enchantée, Monsieur
—
Alors vous êtes mes nouvelles serveuses. Qui est la maladroite ?
Je
réponds :
—
C'est moi, Monsieur. Mais vous avez l'air si costaud... vous ne
taperez pas trop fort ?
—
Mais non, juste faire rougir tes fesses ! Montre-les.
Je remonte ma jupe.
Il
les caresse, puis il désigne des vêtements en disant :
—
Changez-vous.
On
se déguise en serveuse de 1925, enfin plus ou moins : une jupe
courte et brillante, largement fendue sur la cuisse. Un chemisier
blanc sans manches avec un grand col, une petite coiffe en dentelle
et des chaussures noires. Yoake arrive dans la pièce quand on
termine de se changer. Elle dit à Monsieur Miles :
—
Vous avez vu ses fesses... Vous pouvez y aller, il faut qu'elles
soient bien rouges.
Quelle
garce ! Qu'elle prenne ma place ! Il répond :
—
Ne vous en faites pas, je sais donner une fessée. Allez, on démarre,
tu sais ce que tu as à faire.
—
Oui Monsieur.
On
passe par la cuisine où plusieurs personnes préparent les repas et
on arrive dans le restaurant. Il y a déjà pas mal de clients, des
Japonais et des Occidentaux. Il y a deux autres serveuses, on parle
un peu avec elles, ce sont des Françaises. L'une d'elles nous
demande :
— Qui
va recevoir la fessée ?
En
faisant la grimace, je réponds :
—
C'est moi. J'espère qu'il ne frappe pas trop fort...
—
Il nous a déjà donné une fessée, ça fait mal sur le moment... et
pour s'asseoir par la suite.
Elles
rient toutes les deux en voyant ma tête. Je vais devoir y aller...
Je connais le nom de la personne qui va être piégée : c'est une
chanteuse Latino qui a beaucoup de succès. Elle s'appelle Juana
Medelin, du nom de sa ville natale. C'est une belle brune connue
aussi pour sa façon de traiter son personnel. Je me souviens d'avoir
vu une photo dans un magazine, où elle est allongée sur une chaise
longue au soleil, une assistante ou plutôt une esclave tient un
parasol au-dessus d'elle, tandis qu'une autre agite un éventail pour
la rafraîchir. À genoux à ses pieds, une fille met du vernis sur
les oncles de ses orteils et le plus... révoltant, c'est une fille à
genoux qui tient le livre qu'elle lit et lui tourne les pages. Il
paraît que ce n'est pas une mise en scène. Elle aime être servie
et elle a les moyens de payer. Elle poste régulièrement ce genre de
photos sur le Net. Connaissant sa réputation, je m'attends au
pire.
C'est à
moi. Je quitte la cuisine, les jambes un peu tremblantes. J'ai à la
main une saucière remplie d'une sauce épaisse, brune et collante.
Arrivée près d'elle, je trébuche et je renverse le contenu de la
saucière sur sa belle robe rouge très décolletée. La sauce se
répand sur sa robe et coule même entre ses seins.
Oh !
Ce cri ! Elle se lève d'un bond et elle me donne une gifle qui
claque sur ma joue. Elle crie... que c'est une robe d'un grand
couturier... Qu'elle va porter plainte contre cette saloperie de
serveuse qui l'a sûrement fait exprès. Elle me traite de connasse,
demeurée, crétine... et elle embraye sur des insultes en
espagnol.
Monsieur
Milès arrive et il essaye de l'apaiser en disant qu'il prendra les
frais à sa charge, qu'il a une assurance. Et puis il se tourne vers
moi et il m'engueule, lui aussi. Il termine en disant :
—
C'est la deuxième fois cette semaine que tu renverses quelque chose
sur une cliente. Tu sais ce que je t'ai promis !
Il
se tourne vers Juana Medelin en disant :
—
Ce que je lui ai promis, c’est une bonne fessée. Je vais le faire
ici si vous voulez.
Je
vois l'œil de la chanteuse qui brille et elle répond :
—
Je veux le faire moi-même.
—
Certainement Mademoiselle.
Au
mot « fessée », les clients du restaurant se sont levés et
approchés, le téléphone ou la tablette à la main. Juana me prend
par le poignet. Oh ! Putain, elle a une poigne de fer. Elle
s'assied sur une chaise pour me basculer sur ses cuisses. Je continue
à bredouiller des excuses. Je me rends très vite compte que c'est
une professionnelle de la fessée. Elle remonte ma courte jupe,
baisse ma culotte et bloque mes deux jambes avec une des siennes.
Ensuite, elle prend mon poignet et plie mon bras droit sur mes reins.
Je suis pieds et poings liés.
Elle
crie :
— Linda,
la brosse !
—
Oui Mademoiselle.
Son
assistante lui tend une grande brosse à cheveux en bois foncé.
Juana me la met sous le nez en disant :
—
Regarde comme le bois est poli par de nombreuses fesses de servantes
insolentes ou maladroites... Tu es prête ?
—
Non ! Pardon... AÏE... aïe... aïe...
Elle
m'envoie cinq violents coups sur les fesses. Oh putain ! Qu'elle
frappe fort. Je n'ai pas le temps de la supplier, c'est reparti pour
dix coups, cette fois-ci.
—
AÏE.......
Elle
s'arrête pour demander aux spectateurs :
—
Je continue ?
Je
crie :
—
Noooooon...
Les
clients crient en chœur :
—
Ouuuiiiiiii....
C'est
reparti, cette saloperie de brosse percute mes fesses encore une
vingtaine de fois... Elle finit par s'arrêter et dire :
—
Tu as eu la correction que tu mérites. Qu'est-ce qu'on dit ?
En
pleurant, je réponds :
—
Merci pour la... sniif... punition.
Et
là, toute l'équipe arrive en applaudissant. À travers mes larmes,
je vois qu'elle n'a pas l'air contente, Juana. Yoake lui tend une
tablette et j'entends une voix dire :
—
Tu t'es fait piéger, ma belle. Super pub pour ton film et ton nouvel
album.
Elle change
radicalement d'humeur et répond en souriant :
—
Vous êtes taquin, Mr W.
Taquin ????
À
suivre.
Un grand merci à Bruce Morgan pour les super dessins.
Notre nouveau livre s’appelle : « Lizy, soumise autour du monde », il y a 60 illustrations de Bruce Morgan et vous allez l’adorer.
https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
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