Je vais à la cuisine. Heureusement, Lucinda sait ce qu'ils veulent et elle a tout préparé. J'apporte le café, le thé, puis tout le reste... Ils ont tout le temps besoin d'autres choses. Dolorès et son père arrivent aussi.
Quand
tout le monde a terminé, je suis rouge et en sueur. Je dois
débarrasser et tout ramener à la cuisine, toute seule, alors qu'il
y a des esclaves... Telle est la volonté de Dolorès. En partant,
elle me dit :
—
À partir de 3 h, sois dans la cuisine.
—
Oui, Maîtresse.
—
Ah, oui, tu sais masser les pieds ?
—
Je ne l'ai jamais fait, Maîtresse.
—
Demande à Lucinda et tâche d'apprendre vite. Sinon, tu seras
punie.
Elle fait
un petit geste qui signifie "maintenant, dégage". Je fais
une révérence et je vais à la cuisine. Masser des pieds...
Pourquoi moi, alors qu'il y a des esclaves partout ? Oui, bon, je
sais pourquoi : pour frimer et pour avoir des photos. Les pieds des
gens, ça me dégoûte. Sauf ceux de Summer.
A
la cuisine, j'explique à Lucinda :
—
Mademoiselle Dolorès m'a dit de vous demander comment masser des
pieds.
— Demande
ça mieux.
Je me
mets à genoux et je répète :
—
Je vous en prie, Madame, dites-moi comment il faut faire...
Elle
pousse un gros soupir avant de répondre :
—
Assieds-toi par terre.
Elle
bouge sa chaise et pose son pied droit sur ma cuisse. La première
chose qu'elle me dit de faire, c'est enlever sa sandale, ensuite...
mais j'expliquerai tout quand je devrai masser les pieds de Dolorès.
Lorsque, j'ai fini de masser les pieds de Lucinda, elle me dit :
—
C'est à peu près bien... Tu peux manger, mais sans te laver les
mains, ça me vexerait.
Ça
fait rire les deux gardes qui sont là. Quand j'ai fini de manger,
Lucinda me dit :
—
Tu peux aller où tu veux mais sois à l'heure à ton rendez-vous.
—
Je peux aller sur la plage, Madame ?
—
Oui.
Je pourrais
m'enfuir... mais aller où, sans papier et surtout sans Summer ? Et
puis, on est sur une île, il faudrait trouver un bateau... Je sais
aussi qu'avec Summer, je me sens bien, apaisée. Cette partie de
l'île est privée, alors, arrivée sur la plage, j'enlève mon
uniforme et la culotte blanche que j'ai dû mettre. Je cours sur le
bord de sable dur, léché par la mer. Il y a un drone qui me suit,
rince-toi l'œil petit robot ! J'entre un peu dans l'eau, mais je me
méfie de tout ce qui vit ici. On dit que la mer de Cortez est une
des plus riches du monde...
Peu
après, je vois des dauphins bondir hors de l'eau. On en voit souvent
et même des baleines, m'a dit Mateo, mon amant du premier soir... Je
m'allonge sur la bande de sable dur... Je me relaxe, enfin... Le
drone ne me quitte pas de l'œil. Je n'ai plus de bijoux, ni de
montre. Alors, quand j'ai l'impression qu'on approche de midi, je
retourne à la cuisine pour manger avec les gardes. Les esclaves
prennent leur repas assises par terre.
Quand
j'ai fini de manger, j'irais bien m'allonger à l'ombre d'un arbre
dans la propriété, mais j'ai peur de m'endormir et de ne pas être
ici à 3 h, comme Dolorès me l'a dit. Je demande Lucinda :
—
Je peux attendre ici que Mademoiselle Dolorès me fasse appeler,
Madame ?
—
Bien sûr et tu vas même te rendre utile.
Elle
va prendre une grande boîte, pleine de couverts oxydés, et la met
devant moi, avec une bouteille de nettoyant et un chiffon, en
ajoutant :
—
Fais briller ces couverts, comme ça tu ne t'ennuieras pas.
Garce !
Mais, prudente, je ne discute pas. Ah, le drone revient me survoler.
Il doit y avoir un homme dans la salle de contrôle qui est amoureux
de moi ou alors, Dolorès veut me filmer dès que j’ai une autre
activité. Nettoyer de l'argenterie, c'est un sale boulot, le produit
pue et il faut frotter fort... Je fais ça pendant 2 h... Les gardes
qui viennent manger me parlent un peu.
Enfin,
une esclave arrive et se met à genoux devant Lucinda, en disant :
—
Mademoiselle Dolorès demande qu’Ashley les rejoigne, Madame.
—
D'accord. Ashley, lave-toi les mains et vas-y.
—
Oui Madame.
Lorsque
j’ai les mains propres, l'esclave m'amène sur la terrasse. Dolorès
est là avec trois autres filles, deux brunes et une blonde. Elles
sont en short et tee-shirt. Je regarde Dolorès qui me montre le sol
devant elle. Je m’approche, mais elle fait un geste de haut en bas
avec son index. Je m'agenouille... Summer sera bientôt là. Le sol
est dur sur la terrasse... Les filles parlent "garçons" et
"vêtements", jusqu'à ce que Dolorès leur dise :
—
Regardez bien cette esclave.
Tous
les regards se tournent vers moi, une fille lui demande :
—
Qu'est-ce qu'elle a de spécial ?
Dolorès
répond :
—
C'est Ashley Stirland, la vedette de Cléopâtre, qui est ensuite
devenue Première Dame.
Exclamations
des filles... Une brune avec des bottes (par cette chaleur) lui dit
:
— Fais-la se
déshabiller, Lola (diminutif de Dolorès).
Un
regard de Lola et je me relève. J'ai mal aux genoux. J'enlève la
jupe noire, le corsage et la culotte blanche qui compose mon
uniforme. Elle me dit :
—
Tourne-toi.
Une de
ses amies y va de son commentaire :
—
Elle a une de ces paires de fesses... Tu devrais la mettre au régime
et l'obliger à faire de la gymnastique. C'est ce que je fais avec
mes esclaves.
Dolorès
répond :
—
C'est vrai qu'elle a des grosses fesses. Saute sur place, Ashley.
Je
me mets à sauter... Les filles rigolent parce que mes fesses vont et
viennent. Dolorès ajoute :
—
De face, maintenant, et saute plus haut !
Nouveaux
rires idiots en voyant mes seins se balancer. Je saute bêtement
pendant quelques minutes, jusqu'à ce que Dolorès me dise :
—
Tu as été bien ridicule, maintenant, présente-toi à chacune de
mes amies comme tu le fais le matin.
Summer
va venir me chercher, le reste, je m'en fous... Je vais devant la
blonde en short, bustier et baskets noirs. Je me mets à genoux et
j'embrasse sa cheville.
Ensuite,
je me redresse et lui demande :
—
Je m'appelle Ashley, que puis-je faire pour vous Mademoiselle ?
—
Fais la chienne !
Quoi ?!
Je me mets à quatre pattes et j'aboie... un peu. Les gens qui sont
sur la terrasse rigolent. La fille me dit :
—
Va chercher un bâton.
Je
me relève, mais Dolorès crie :
—
À quatre pattes, stupide animal !
Oh putain ! Je vais dans la pelouse, près des arbres, et je reviens avec un bâton dans... la gueule. Je le donne à la blonde. Les filles se marrent et continuent pendant un moment à me lancer le bâton.
Dolorès
arrête le jeu en disant :
—
Continue à te présenter.
Je
vais me mettre à genoux devant sa voisine, qui est brune. J'embrasse
également sa cheville et lui répète la même phrase. Elle me dit
:
— Tu es une
chienne en chaleur ! Couche-toi sur le dos, les pattes en
l'air.
Quand je
suis dans cette position ridicule, elle pose sa basket sur ma chatte
et frotte. Ouch ! D'abord c'est dégoûtant pour ma pauvre chatte
et au bout de quelques minutes... ça m'excite. Oui, c'est dingue.
Elle me frotte juste assez fort pour que je me tortille sous son
pied. Là, les gens qui sont sur la terrasse viennent voir le
spectacle. La semelle de sa basket, c'est pire qu'un sex toy... Je
finis par jouir sous son pied, comme... oui, une chienne en chaleur.
La fille me dit :
—
Lèche la semelle maintenant.
Elle
pose le talon par terre, le pied relevé. Je dois ramper pour arriver
à lécher la semelle pendant quelques minutes. Dolorès me dit :
—
Va nous chercher à boire. Dépêche-toi !
—
Oui Maîtresse.
Je
vais à la cuisine en pleurant, nue comme une esclave. Lucinda me
demande :
—
Qu'est-ce que tu as ?
—
Elles me font des choses horribles, Madame.
Elle
me prend contre elle et me dit à l'oreille :
—
Summer sera là bientôt et vous partirez.
Elle
lève les yeux vers le drone. Je fais juste une pression de la main
sur sa taille, un geste qui signifie : 1000 mercis... Comme pour le
petit déjeuner, Lucinda sait ce que les filles veulent. Je prends un
plateau couvert de boissons et de trucs à manger. Ouch ! C'est
lourd. Pourvu que je ne tombe pas ! J'arrive tant bien que mal à
mettre le plateau sur une table basse devant ces sales petites
putes ! Maintenant, mon problème, c'est que je ne sais plus qui a
commandé quoi. Dolorès me demande :
—
Tu attends quoi ?
—
J’ai oublié qui...
Une
de brunes me coupe la parole :
—
Tu serais pas stupide ?
—
Si, Mademoiselle.
Moins
que toi, sale... Dolorès me rappelle quelle boisson je dois servir.
Ensuite, elle ajoute :
—
Si on se faisait masser les pieds, les filles ?
—
Oui, bonne idée !
Dolorès
me dit :
—
Commence par la demoiselle blonde.
—
Oui Maîtresse.
—
Tu vas aller te mettre à genoux devant elle, lui ôter ses
chaussures et lui masser les pieds. C'est à la portée de ta faible
intelligence ?
—
Oui, Maîtresse.
Je
vais m'agenouiller devant elle, les fesses posées sur les talons. Je
défais les lacets et enlève les baskets. Ouch ! La brune qui a
des bottes courtes s'exclame :
—
Mae, tes pieds puent ! Il y a longtemps que tu ne les as plus
lavés ?
En
riant, la fille répond :
—
Quelques jours.
Les
filles se mettent toutes à rire.
À suivre.
Un grand merci à Bruce Morgan, pour le super dessin.
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