Madame Wolf lui dit :
— Si je peux vous donner un
conseil, cher ami, c'est de garder Summer. Sans elle, cette fille fait
n'importe quoi.
Non mais, de quoi elle se mêle
? Je lui dis :
— Dites, Madame...
— Oui ?
Tout le monde me regarde, je
rougis. Et Sara, sa petite chérie, me dit :
— Si tu laissais parler les
grandes personnes ?
Comme sur le toit du building
! Oh, celle-là, je vais la... et puis non, je m'en fous. Je murmure :
— Sale garce !
Je me lève et je me dirige
vers la porte. J'en ai marre ! Monsieur Sam dit :
— Summer, intervient !
Aussitôt, elle vient vers moi,
pour me prendre fermement par l'aisselle et l'épaule, comme elle a l'habitude
de le faire. Elle me pousse contre un mur, puis elle approche son visage à deux
centimètres du mien en disant :
— Arrête de faire la gamine,
sinon je te corrige devant tout le monde !
Elle a parlé assez bas heureusement. Je réponds :
— Mais, je... je suis
perdue... Je ne comprends même pas ce qu'on me veut. Est-ce que tout ça est
vrai ? Je ne sais pas si je dois accepter. Qu'est-ce que je dois faire ?
— Tu acceptes et tu demandes
deux choses, d'abord moi, et ensuite de continuer à habiter dans la maison de
Malibu.
— Mais...
Elle me serre méchamment le
bras en disant :
— Non, Ashley, pas de mais. La
seule chose que tu as le droit de dire c'est "Oui Summer". Vas-y.
— Oui... Summer...
Un "mais" me brûle
la langue, mais... je me tais et je me frotte le bras. Summer ajoute :
— Va t'excuser.
Elle m'amène devant le groupe
qui discute. On nous regarde et je dis :
— Excusez-moi, mais... tout ça
est tellement inattendu et...
Summer me dit :
— Excuse-toi poliment auprès
de Sara.
C'est la deuxième fois que je
m'excuserai ! Je lui dis :
— Excusez-moi, Mademoiselle,
je suis un peu perdue et...
Elle a un petit geste
désinvolte comme pour chasser un insecte. Monsieur Sam s'adresse au Président :
— Vous voyez, Summer est
indispensable.
— D'accord, on l'engage.
Et là, je surprends un échange
de regard entre Monsieur Sam et Summer... Je crois qu'ils savent très bien ce
qu'ils font : Summer, Monsieur Sam, Madame Wolf, Sara... Ils veulent que le
Président engage Summer... pour quelle raison ? Je ne sais pas, mais, moi, ça
m'arrange. Je dois avouer que même quand Summer m'oblige à faire quelque chose,
ça me plaît. Je ne parle pas du saut à l'élastique !
Ils parlent encore de choses
et d'autres, moi je colle Summer, comme à mon habitude. Le Président me dit à
nouveau :
— Alors Ashley, on se marie ?
— Oui, avec plaisir... mais il
y a deux choses que je voudrais : Summer et pouvoir continuer à aller dans la
maison de Malibu.
— Summer, je viens de
l'engager, quant à la maison...
Il se tourne vers Sam qui lui
dit :
— C'est la maison de Leyssens,
on y a été ensemble. Il est en Thaïlande.
— Ah oui, je m'arrangerai avec
lui. C'est d'accord pour que tu habites là quand tu n'es pas à la Maison-Blanche.
Je me lève pour aller l'embrasser.
Monsieur Sam me dit :
— Il y a quelques documents
que tu devrais signer.
C'est l'homme grisonnant qui
me les apporte. Je les signe sans les lire. Je fais confiance à Monsieur Sam.
Depuis que j'ai assisté à la
punition des filles, j'ai un peu le feu au cul, comme on dit, dans ma
campagne. Je voudrais Summer ou un mec costaud et hétéro (non, pas le
Président). Justement, il me dit :
— On va aller dans la chambre,
il y a une petite surprise pour toi.
Quoi ? Un yacht, un brillant ?
On monte et dans la chambre,
il y a Tex, mon beau Texan. On s'embrasse et je dis au Président :
— Juste ce qu'il me fallait
après avoir vu les filles fouettées.
John rit et nous dit :
— Je vous laisse, j'ai du
travail. Je viendrai vous chercher pour le petit déjeuner, demain matin.
Là, je veux quand même une
explication. Je lui demande :
— John, voulez-vous bien venir
trois minutes sur la terrasse?
— Oui, bien sûr.
On sort et je lui dis :
— S'il vous plaît,
expliquez-moi.
— J'aime les femmes volages,
surtout s'il s'agit de ma future femme. Je suis excité à l'idée que ma femme se
fait trousser dans la chambre à côté de la mienne. Tu comprends ?
— Oui.
Non, mais ça ne fait rien,
tant que je peux m'envoyer en l'air avec Tex. Il m'embrasse... sur la joue et
il sort de la chambre en disant :
— Bonne nuit, les amoureux
J'enlève ma robe... Tex me dit
:
— C'est dingue, tu vas devenir
la première dame.
— Il paraît, mais je n'ai pas
envie que tu me baises comme si j'étais la future femme du Président.
Il comprend ce que je veux
dire. Il me donne une bonne claque sur les fesses en disant :
— À poil, petite salope !
Ouiii, c'est ça... J'enlève ma
robe... On s'enlace, on s'embrasse, on se renifle, on se lèche. Il me dit :
— Mets-toi à 4 pattes, je vais
te monter.
— Oh ouiii !
Après avoir baisé et joui, on s'endort dans les bras l'un de l'autre...
***
Le lendemain, je me réveille
et dans la pénombre, je vois le Président assis dans un fauteuil. Il me sourit
et dit :
— Bonjour Ashley. Ton Texan
t'a bien baisée ?
— Comme une reine ou plutôt
comme une pute.
Il rit. Je fais rire le
Président des États-Unis...
Tex se réveille et se lève. Il
salue le Président, la bite à l'air, puis il va ouvrir les volets. Je me lève,
on est tous les deux nus. J'embrasse Tex en disant :
— Bonjour mon chéri.
Oui, j'ai compris que c'était
ce qu'il voulait, le Président ! On s'enlace... mais sans s'embrasser, ce sera
après le lavage des dents. Le Président semble fasciné par le spectacle de sa
future femme nue dans les bras d'un autre homme. Summer lui dirait "ferme
la bouche, on va déjeuner". Je vais lui faire comprendre : j'enfile ma
robe et je lui dis :
— J'ai faim...
— Oui, moi aussi, on
descend...
Tex me prend par la taille,
tandis que le Président marche derrière nous. Franchement, cette situation est
tellement bizarre que j'ai encore un doute. Qu'il soit le vrai, c'est sûr.
Personne ne ferait une blague aussi énorme... C'est plutôt que je doute qu'il
m'épouse... Bah, j'aurai pris du bon temps ! Dès qu'on arrive dans la salle du
petit déjeuner, des hommes viennent à notre rencontre. Certainement des gardes
du corps. Ils sont suivis par une jolie femme dans la trentaine. Elle nous dit
:
— Bonjour Monsieur le
Président, bonjour Mademoiselle.
Le Président me dit :
— Voici Madame Conway, elle
sera... ta secrétaire.
On se serre la main. Qu'est-ce
que je vais faire avec une secrétaire, moi ? Elle est jolie, c'est une brune
aux yeux clairs, mais bon, j'ai ce qu'il faut à la maison. On va s'asseoir à
une table. Des serveuses apportent du café, des crêpes et pour moi, des oeufs
aux lards avec des patates. Ils sont vachement bien renseignés sur mes goûts.
Monsieur Sam a dû leur en parler. Le Président me dit :
— Madame Conway te mettra au
courant.
Puis à elle :
— Comme je vous l'ai dit, je
vais épouser Mademoiselle Stirland.
— Toutes mes félicitations,
Monsieur le Président. Elle est très belle. Peut-être vêtue d'une façon un peu
révélatrice pour une première dame...
On rit... C'est vrai, je suis
nue sous ma robe transparente de sex shop. Il répond :
— Oui, c'est exceptionnel. Je
dois y aller. Termine ton petit déjeuner, Ashley. Madame Conway te déposera où
tu veux.
Il m'embrasse sur la joue et
s'en va, suivi de ses gardes du corps. Je mange mes oeufs et, entre deux
bouchées, je dis à la femme :
— Vous savez, je continue à me
demander pourquoi le Président m'a choisie.
— Oui, je comprends que vous
soyez un peu perdue. Il a besoin d'une très jolie épouse pour faire taire les
rumeurs sur ses... moeurs. Et aussi pour ses voyages à l'étranger. Paris,
Tokyo... Je vous expliquerai tout ça.
Fin de la troisième partie.
À suivre.
Un grand merci à Bruce Morgan pour
les super dessins.
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