jeudi 23 juillet 2020

Ashley - 19 Une plage et des bambous.


379 - 19 Une plage  et des bambous.
Je lis le script... Il s'agit d'un dialogue entre Cléopâtre et son frère. Oh ! Ils sont amants ! C'était la mode à l'époque, paraît-il. Ils sont couchés l'un à côté de l'autre sur un divan. Je lis. Mon frère me dit :
— Bonjour ma sœur chérie, avez-vous réfléchi à notre conversation ?
Je réponds :
— Oui et je suis d'accord avec vous...
Et là, je vois un garde avec qui on a mangé à Venice. Il tient deux esclaves en laisse.
 

 
Il me voit et me fait un signe. Aussitôt, je me lève et je monte le petit escalier. La plage est en contrebas. Je vais l'embrasser et je lui demande :
— Tu les as achetées ?
— Oh non, je n'ai pas les moyens. C'est un client de l'hôtel. Dis, j'ai vu que tu avais aussi acheté deux filles.
— C'est pour le film que je commence demain. Elles vont rester dans les studios. J'ai un peu fait la conne à la vente, quand il fallait... en...
— Enchérir. Tu sais, tout le monde t'a remarquée, c'est ce qui compte ici...
Il pose une main sur mon sein gauche en disant :
— Tu as les plus beaux seins de Californie.
Je ris. Je l'aime bien... On parle encore un moment, jusqu'à ce qu'il me dise :
— Dis, il y a Summer qui fait signe.
Oh merde, Summer ! Je l'avais oubliée, celle-là ! J'embrasse le garde et je redescends sur la plage en disant :
— Je devais demander quelque chose au garde.
— Quoi ?
— Mais... euh...
Elle a un double des feuilles et lit :
— Bonjour ma sœur chérie, avez-vous réfléchi à notre conversation ?
— Oui et je pense... que....
Merde, je cale !
Summer prend le couteau qui est dans la poche de son jean et va couper un bambou. C'est du bluff ! Demain, je commence le film et je dois avoir des fesses immaculées. Je lui dis quand même :
— Summer, je te jure que... je... j'allais le faire et...
 Elle me prend par un bras et me lève aussi facilement que si j'étais une poupée Barbie ! Je crie :
— Nooon... J'apprendrai !
Elle s'assied sur le sable et me couche en travers de ses cuisses. Je crie encore et je la supplie, jusqu'à ce que :
— Aïeeee !!!!
Sa saloperie de bambou vient de frapper mes fesses. Elle ne frappe pas très fort, mais suffisamment pour que j'aie les larmes aux yeux et que je la supplie honteusement ! Maintenant, le bambou frappe le haut de mes cuisses. Je crie :
— Non Summer... pitié... aïeee..... j'étudierais, je te jure, aie... je t'en prie... aïe !!!
Elle s'arrête et me dit :
— Mets-toi à genoux.
Elle me donne mes feuilles en disant :
— Maintenant, tu vas apprendre ton texte.
Malgré une folle envie de frotter mes fesses et mes cuisses, je lis mes feuilles. Il n'y avait qu'un couple et un petit groupe sur la plage, mais mes cris ont attiré plein de gens. Il y a un groupe autour de nous, ravi du spectacle. Il y en a même qui ont fait des photos ! Un gros homme vêtu d'un costume blanc froissé dit à Summer
— C'est votre esclave, Mademoiselle ?
Il a un accent russe. Elle répond :
— Non, c'est ma petite sœur, mais je me suis aperçue qu'elle a volé de l'argent dans mon sac, pendant que je me baignais.
N'importe quoi ! L'homme lui dit :
— Je suis à l'hôtel. Je vous ai aperçues depuis la terrasse et je suis venu voir le spectacle. Dites...
Il baisse la voix et je n'entends plus ce qu'il dit. Tant mieux, parce je lis mon texte pour de vrai, cette fois-ci. Oui, je suis conne ! Oui, j'ai besoin que Summer me punisse pour que je me décide à étudier. Je vais changer, je... je vais commencer à apprendre le texte. Summer vient me tirer une oreille. Je crie :
— Aïe !!! Mais, j'étudie...
— Tu ne bouges pas d'ici et tu lis ! Compris ?
— Ouiiii....
Elle s'habille et je la vois aller sur la terrasse de l'hôtel avec le gros Russe. Je lis, relis, re-relis... Pour finir, je le connais, mais je continue quand même. J'entends siffler, c'est Summer qui siffle entre ses doigts depuis la terrasse de l'hôtel. Elle me fait signe de venir. Je mets ma robe et je les rejoins. À une table, il y a Summer, le Russe, une jolie Métisse, un autre Russe et une Hispanique jeune et jolie. Je me dis que ça doit être deux Russes pleins aux as avec deux jolies putes. Summer prend ses pages de dialogue et elle lit la première phrase :
— Bonjour ma sœur chérie...
— Bonjour...
Elle me coupe et dit :
— Joue !
— Mais, comment...
— Joue ton personnage.
Évidemment, tout le monde nous regarde. Bah, ce ne sera jamais que la quatrième ou cinquième fois, aujourd'hui que je suis le centre d'attention ! Bon, je joue mon personnage.
Je me trompe une fois. Je recommence très vite et ça va... À la fin du texte tout le monde m'applaudit. Je salue, un peu rouge quand même.
Summer fait signe qu'on m'apporte une chaise. Le gros Russe me dit :
— Tu es jolie et tu joues bien, tu es une futurrre starrrr (il roule les "r").
— Merci, c'est très gentil.
— Et les fesses, ça va ?
Je fais la grimace. Summer me dit :
— À propos de tes fesses, tu es consciente que si je n'étais pas ferme avec toi, tu ne le connaîtrais pas, ce texte ?
— ... Euh... oui...
— Alors ?
— Merci, Summer...
Les autres se marrent. Oui, je la remercie de m'avoir fouettée, mais si je voulais... non, je sais que j'ai besoin d'elle. Elle me dit :
— C'est bien, mais ce serait encore mieux de le faire spontanément. Tu veux un verre ?
— Oh oui !
Elle commande une margarita. J'adore ça... et ça va calmer le feu que j'ai aux fesses, pas dans le bon sens de l'expression ! Ils discutent des ventes d'esclaves... Les Russes vont acheter des filles demain. On boit encore, même moi, j'ai droit à une deuxième margarita. Un des Russes dit :
— Allez vous acheter quelque chose au magasin de l'hôtel.
Il leur donne des billets de 100 $. La Métisse dit :
— Oh, merci daddy.
Des putes ! Elles s'en vont... Et moi ?? Le Russe me dit :
— Tu veux aussi acheter quelque chose ?
— Oh oui, M'sieur.
Il me donne aussi des billets de 100 $. Je sais pourquoi il fait ça, ils veulent discuter avec Summer. Pas de problème !
Je rejoins les filles. La Métisse me dit :
— C'est vrai que tu joues dans un film ?
— Oui, on commence demain.
— Dis, si tu as besoin de figurantes, pense à nous... On fait tout ce qu'on veut et on a la langue agile et puis tu aurais des alliées...
Pourquoi pas ? Elles sont jolies et putes : tout ce qu'il faut pour réussir dans le cinéma. Elles me donnent leurs numéros de téléphone. Je leur promets de parler d'elles. Je vais aussi faire venir Johnny, le photographe et dessinateur d'Atlanta... J'achète une chaîne en argent avec... je suis un peu gênée de le dire... avec la fée Clochette. Je l'aime bien avec ses belles fesses et ses ailes... Une serveuse vient me dire :
— Votre amie vous demande de la rejoindre, Mademoiselle.
J'embrasse les filles et, oui, je leur promets que je parlerai d'elles...
Je rejoins la terrasse. Summer remarque tout de suite ma petite fée et elle lève les yeux au ciel. Elle fait ça souvent quand on est ensemble. Elle me dit :
— Embrasse ces messieurs, on s'en va.
Je vais les embrasser et ris quand leurs mains s'égarent sous ma jupe.
 

 
Un des Russes dit :
— Dobryy vecher devushki.
Summer répond :
— Spasibo, uvidimsya zavtra, gospoda.
Oh ! Elle parle russe ? On s'en va et je lui demande :
— Tu parles russe ?
— Ma grand-mère est russe.
— Et... qu'est-ce que vous avez dit ?
— Il m'a dit "Bonne soirée, les filles" et j'ai répondu "Merci, à demain Messieurs."
— On les revoit demain ?
À nouveau, Summer lève les yeux au ciel en disant :
— Pas toi Ashley, tu tournes un film demain.
— Oui, mais le soir ? Ils sont généreux.
— Demain, si tu as fini assez tôt, on peut sortir avec eux.
Je me décide à lui dire quelque chose que j'ai sur le cœur ou plutôt sur les fesses :
— Ne me frappe plus. J'étudierai....
— OK. Si tu as retenu la leçon, c'est parfait...
J'étudierai mes textes, je dois absolument me concentrer. On va manger à Venice, mais les amis ne sont pas là, ils sont toujours à la vente ou au service après-vente... De toute façon, je suis fatiguée. On rentre vers 9 h. Summer me dit :
— Tu te prépares et tu vas au lit.
— Et toi ?
— J'ai un truc à faire...
— Je peux venir avec toi ?
— Demain, tu dois être en forme. Tu te couches et tu dors. Et si tu te relèves...
Oui, bon, ça va, pas besoin de menaces... Je passe à la salle de bain, me laver les dents et faire pipi. Summer s'en va. M'en fous, je dors pas, je vais... La main sur ma chatte, je m'endors.
***
— Aïïïe !!
Je suis réveillée par une claque sur les fesses et Summer qui me dit :
— Debout, j'ai pas entendu le réveil ! On doit se grouiller. Tu as cinq minutes pour la salle de bain et on part.
Pas de ma faute si elle n'entend pas le réveil ! Elle avait qu'à se coucher tôt, comme moi. Je passe à la salle de bain. Et je me lave les dents quand elle entre et m'attrape par un bras en disant :
— Mets ta robe, on s'en va.
Mais... euuuuh ! J'enfile ma robe plus très propre, mes sandales. On sort de l'hôtel. Et le petit dèj' ? Y en a pas. Elle me dit :
— C'est à 10 minutes. On court, on ira plus vite.
Courir en sandales, quand il y a près de 30°, c'est pas le pied ! On arrive devant le studio, moi rouge et en nage ! Le gardien du studio connaît Summer et ils s'embrassent. Elle connaît tout le monde. Il me dit :
— Bonjour Mademoiselle Ashley, bienvenue.
Cool... je l'embrasse aussi. Je suis une future star qui a su rester simple. Il prend son téléphone et appelle. Quelques minutes plus tard, une jeune fille plutôt mignonne arrive en courant. Elle me dit :
— Bonjour Mademoiselle Stirland, je suis Kim, votre assistante.
Je lui dis bonjour et lui serre la main, oui, je ne vais pas embrasser tout le monde. Summer lui donne un papier en disant :
— Tu donnes ça à Madame Wolf. N'oublie pas.
Puis à moi :
— Je serai là en fin d'après-midi. Ne me fais pas revenir avant, Ashley.
Elle s'en va. Pourquoi elle me laisse seule ?

À suivre.
 
Un grand merci à Bruce Morgan, pour les super dessins.


Les tomes 1 à 5 de "Mia sans dessous" sont ici :
http://www.lamusardine.com/P31501-mia-sans-dessous-4-morgan-bruce-michael-mia.html

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