En quittant le
bar, Julien se traîne un peu. Il faut dire qu'on l'a fait courir et que c'est
sans doute la première fois de sa vie qu'il fait un travail un peu physique.
Je sais ce qu'il
voudrait : aller se coucher sur un matelas de plage en sirotant des
cocktails. Ce n'est pas ce que j'ai prévu, mon coco. On va manger et puis faire
quelques achats.
On va s'installer à une
terrasse sympa et je commande deux glaces, des Brésiliennes king size avec de
la chantilly et deux cocas. J'aime commander pour Julien sans lui demander son
avis, il faut qu'il dépende complètement de moi. Je suis sa drogue, son gourou,
sa Maîtresse. Et puis, si ça se trouve, il aime les glaces et le coca.
Ensuite, on va dans la rue
commerciale. J'achète une ceinture porte-monnaie et un joli collier en perle de
corail. Il faut louer des vélos. Le village naturiste est grand, le camping où
on dort et "Les flots bleus" sont à l'opposé l'un de l'autre. Je loue
deux vélos de fille, Julien ne se plaint pas. Heureusement pour lui, sinon, je
lui louais un vélo avec deux petites roues à l'arrière, ce serait assorti à sa
bite !
On monte sur nos vélos et...
Oooohhh... Quand je roule, c'est comme si j'étais sur un gode vibrant. Ça donne
envie de faire de grandes promenades !!
Avant de visiter le village, il
y a une urgence : on passe au camping. Nos voisins Chtis doivent être à la
plage. Dans la tente, je me couche sur mon sac de couchage, les cuisses
écartées. Du doigt, je montre à Julien ma chatte mouillée, à cause du vélo. Il
se couche aussitôt et sa langue me... lape. Ça s'appelle faire obéir un esclave
au doigt et à l’œil ! Je vais jouir trop vite, je le sens, alors je dis à
Julien :
— Sans ta langue, juste
les lèvres et le nez.
.
Ouf ! Sauvée de justesse d'un
orgasme foudroyant... mais je ne vais pas tenir longtemps. Le bout de son nez
sur mon clito, ça me fait trop d'effet. J'abandonne : je prends mes
grandes lèvres à deux mains pour les écarter. Ouch ! Mon bas ventre se serre
presque douloureusement et quelques secondes plus tard, je grimpe aux rideaux
de la tente. Et ça dure... mmmhhh... que c'est bon d'avoir un esclave
sexuel !
Quand je redescends des
rideaux, je lui dis :
— Bouge
Je ferme les yeux... Il faut
dire que j'ai fait beaucoup de choses : les photos, le service, un cunni
avec mon sexe-slave... Je m'endors.
Un quart d'heure plus tard, je
me lève, Julien aussi, fatalement. On s'habille... mais non, on ne s'habille
pas, on part en vélo. Ça y est, la selle recommence à me chauffer. Je vais
devoir me tremper les fesses dans la mer...
Je repère les magasins, les
restaurants... J'ai envie de voir ce qu'il y a moyen de faire d'amusant. On va
sur une plage où on peut faire du ski nautique et même du parachute
ascensionnel... vous imaginez : s'envoler à poil comme un oiseau ! Hélas, c'est cher... Je vais attendre d'avoir
plus d'argent ou essayer de me faire inviter.
On va se baigner et on se
balade sur la bande de sable dur, que la mer vient lécher. Je commence à avoir
faim, je n'ai mangé qu'une glace à midi. J'ai envie de poisson, pas de
hamburger ou de pizza.
On roule dans le village...
c'est toujours aussi troublant, mais je ne peux pas aller me tremper les fesses
dans la mer toutes les 5 minutes.
J'aperçois un restaurant avec
une belle terrasse ombragée. Il y a un grill et j'ai l'impression de sentir
l'odeur du loup grillé au fenouil.
On gare nos vélos et je regarde
la carte. L'odeur plus la carte, je salive. Par contre, quand je vois les prix,
ça me refroidit un peu. Ce sera peut-être pour demain... Avec les pourboires du
midi et les photos qu'on aura sans doute l'après-midi, on se paiera un loup,
enfin moi, je prendrai un truc bon marché pour Julien... On reprend nos vélos
et on va vers le port. Les établissements sont plus simples ici. Je vois un
petit bar-restaurant avec un barbecue, ça ne sent plus le loup mais la sardine.
Bah, ça fera l'affaire.
Il y a pas mal de monde. Des
clients sont en culotte de maillot, mais il y a aussi des gens habillés, c'est
bizarre. Un homme d'une cinquantaine d'années s'occupe du barbecue. Il me
regarde et me dit :
— Tu n'as pas envie de
goûter mes sardines, mignonne ?
— On n'a pas pris de
vêtements...
— C'est normal, ici. Moi,
j'ai mis un pantalon pour ne pas me griller le zob !
Je rigole avec lui. Il
ajoute :
— Installe-toi à cette
table avec ton mari. Tu vas attirer les clients, je te ferai un prix.
Mon mari... oui, bientôt,
j'espère. On nous appelle gens du voyage, moi, je vais voyager socialement. Ma
vie a débuté dans une roulotte en Roumanie et si j'épouse Julien je roulerai en
Porsche...
Elles sont bonnes, les
sardines. C'est pas du loup, évidemment, mais ce n'est pas cher. Je discute un
peu avec Julien, juste ce qu'il faut.
On rentre à la tente. Le vélo,
vous savez ce que ça me fait ! Julien doit me faire un câlin, mais à l'étage en
dessous. C'est si agréable d'avoir une langue pour remplacer mon majeur...
***
Le lendemain, on dort plus
tard. Je bâille en m'étirant... puis je dis à Julien :
— Viens m'embrasser.
Pas sur la bouche, évidemment
mais sur les grandes lèvres. J'aime sentir sa bouche sur ma chatte pour
commencer la journée. Pas plus, je lui donne un petit coup de talon sur le dos
et il arrête.
On va prendre une douche, puis
je mets de la crème solaire sur les épaules et le dos de Julien. Ça surprend,
même lui. Il a une peau de blond et je ne veux pas qu'il devienne tout rouge.
Ce minet avec son sexe d'enfant plaît à certains hommes et aux cougars qui ont envie de... materner.
Il est un atout pour moi, pour faire des
photos. Donc je prends soin de mon atout. On s'habille... ou pas. Je ne mets
que mon collier de perles de corail rouge, des sandales et une petite pochette
avec nos papiers et l'argent. Julien, lui il a juste des sandales. J'ai envie
de lui faire faire un bracelet avec l'inscription "J'appartiens à
Samia".
On va déjeuner à la cafeteria
du camping. Ensuite, on prend nos vélos et on se balade dans le village...
C'est calme le matin, tout le monde est à la plage. Nue à vélo, ça me fait
toujours autant d'effet. J'espère que Kristos va bientôt revenir à l'Auberge de
Jeunesse. J'ai envie de lui lécher les couilles et de lui offrir mes fesses.
C'est cette selle entre les cuisses qui m'excite.
À 11 h, on se pointe aux
"Flots bleus". J'embrasse Anaïs et je salue "Madame" Simone
et "Mademoiselle" Kriss.
Madame Simone me dit qu'on a
des photos à 3 h, cet après-midi. Cool. On installe tout pour le repas de
midi. Kriss continue à nous donner des ordres. Quand elle doit répondre au
téléphone, je dis à Anaïs :
— Quelle petite garce,
elle a notre âge et elle nous donne des ordres sans arrêt.
— Oui, elle a toujours été
comme ça.
— Tu la connais depuis
longtemps ?
— C'est ma cousine.
On sursaute quand Emma nous
dit :
— Et alors, on vous paie
pour bavarder ?
On s'active aussitôt. C'est
dingue qu'Anaïs doive appeler sa cousine Mademoiselle Kriss !
Les clients arrivent et on
commence à faire le service. Je suis aimable et souriante avec tout le monde.
Ceux qui sont chiants, je crache en douce, dans leur assiette. C'est ce que
font toutes les serveuses ! Soyez sympas avec elles, sinon c'est ce qui risque
de vous arriver ! Julien fait ce qu'il peut mais on doit tout lui dire. Je
l'engueule devant les clients, j'adore son air penaud quand ça arrive. Je
remplace les joints, la coke et l'alcool. Il est shooté à Samia. Il faut dire
qu'Anaïs s'amuse aussi à le faire courir.
On se plaint de Kriss et de sa
façon de nous traiter, mais on fait la même chose avec Julien.
Ce midi, il y a des amis de
Madame Simone. Ce sont des gens d'un certain âge et ils savent que je suis une
Rom. Avec un fort accent méridional, l'homme me demande :
— Alors comme ça, tu es
une gitane ?
— Oui, Monsieur.
Il me tend sa main, paume vers
le haut, en disant :
— Dis-moi mon avenir.
Je la prends et la pose sur mes
seins pour mieux voir. Je lui dis :
— Je vois... une superbe
ligne de vie, vous allez devenir centenaire... Je vois aussi que vous avez une
très belle ligne de chance. Vous êtes aussi très généreux et vous donnez
toujours de gros pourboires.
Ça les fait rire. Kriss me crie
de loin :
— Va débarrasser la 14,
Samia !
L'homme est un peu rouge, peut-être
parce que j'ai mis le dos de sa main sur mes seins. Je vais vite débarrasser.
Kriss me prévient :
— Tu n'es pas ici pour
dire la bonne aventure.
Pas la peine de lui dire que
c'est le type qui me l'a demandé, je réponds :
— Oui, Mademoiselle Kriss.
Si votre mère ou votre femme ou
vous-même avez déjà travaillé pour des patrons, vous savez qu'il vaut mieux ne
pas discuter.
À 2 h 30, on fait la
caisse et surtout, on partage les pourboires en deux. Pas mal. On donne encore
un petit coup de main pour ranger la cuisine.
À 3 h, un homme costaud
arrive. Il est en short, impossible de voir sa bite. Oui, j'ai pris l'habitude
! Il annonce à Madame Simone :
— Je viens chercher les
jeunes pour les photos.
Elle nous désigne en
disant :
— C'est eux.
On se dit bonjour, je
demande :
— On va faire les photos
avec vous ?
— Non, avec mon patron et
un de ses invités, un photographe connu.
On va sur la plage. Il nous
dit :
— On va aller sur le yacht
de mes patrons.
— Oh, c'est cool. Dites,
ils sont sympas ?
— Pour des patrons, oui.
D'accord, je vois le genre. Au
bout de la plage, il y a un couloir délimité par des flotteurs, c'est là qu'on
peut arriver en bateau. Enfin, c'est un zodiac qui nous attend. Il nous montre
un bateau ancré un peu plus loin en disant :
— C'est le bateau.
C'est un navire énorme. Enfin,
je veux dire très grand. Il me demande :
— Tu as déjà fait du ski
nautique ?
— Pas vraiment...
Il me regarde surpris, puis
rit. C'est vrai que c'est... spécial, comme réponse.
A suivre.
Un tout grand merci à Bruce
Morgan, pour les super dessins.
Les tomes 1, 2, 3, 4 et 5 de "Mia sans dessous" sont
ici :
http://www.lamusardine.com/P31501-mia-sans-dessous-4-morgan-bruce-michael-mia.html … …
http://www.lamusardine.com/P31501-mia-sans-dessous-4-morgan-bruce-michael-mia.html … …
Mes livres non illustrés, ici :
J'aime de plus en plus.
RépondreSupprimermerci ça me fait plaisir... quand tu n'est pas là, c'est le désert, ici :o(
SupprimerC'est normal. J'aime, donc je viens. En dehors du mien, vas-tu aussi sur d'autres blogs ?
RépondreSupprimerJe ne vais plus, plus le temps... je ne surfe même plus sur le Net :o((
Supprimer