Il nous examine, comme une
ménagère américaine du 18e siècle devait examiner les esclaves avant d'en
choisir une. Il a l'air d'être prêt à nous acheter, car il nous dit :
— D'accord. Je vous prends. Mais il
faut que le jeune homme se rase.
Julien passe la main sur ses joues qui sont
aussi lisses que des fesses de bébé !
Il précise :
— Le bas-ventre.
Ah ouais, d'accord. Madame Simone vient
près de nous en disant :
— J'ai ce qu'il faut. Venez, on va
s’en occuper.
On entre dans le bar vers une porte marquée
"Privé". Là, il y a une grande pièce. Madame Simone me donne de la
crème dépilatoire. Je dis à Julien :
— Couche-toi sur la table et écarte
bien les cuisses.
J'étends de la crème sur ses poils. Je
tiens son sexe entre deux doigts et presque aussitôt, il bande. Il dit
aussitôt :
— Pardon Samia, mais c'est que...
La suite ne vient pas, car Madame Simone
lui dit :
— T'en fais pas mon garçon, il ne nous
fait pas peur, ton petit instrument.
On rit toutes les deux. Je lève ses jambes
à la pliure des genoux comme on le fait pour changer le lange d'un bébé ! Après
avoir mis de la crème partout et laissé reposer, j'enlève la mixture avec ses
poils. Madame Simone m'apporte de l'eau pour le rincer. Je le remets debout et
je prends par la main. On retourne sur la terrasse. Monsieur Jo nous dit :
— Bien ! Comme ça, vous êtes très
beaux, mes enfants (il parle comme le prêtre de l'autocar !). On va faire de
belles photos.
Madame Simone lui demande :
— Combien tu les payes ?
Tête de Jo qui répond :
— C'est toi qui t'occupes d'eux ?
— Oui.
— 300 francs (environ 50 euros)
— On veut 600. Regarde comme ils sont
beaux, retournez-vous les petits.
On montre nos fesses. Jo lui dit :
— 400, tu sais bien que...
— 500.
Il pousse un gros soupir en disant :
— Bon d'accord.
J'ai été bien inspirée de la prendre comme
agent. Je vais près d'elle pour lui dire :
— Merci, Madame Simone.
Avant de partir, je lui demande :
— Est-ce que je pourrais passer un
coup de téléphone à l'Auberge de Jeunesse d’Agde pour dire qu'un ami peut nous
joindre ici ?
— Oui, vas-y.
J'avertis la gamine de ce qu'elle doit dire
à Kristos. Monsieur Jo m'appelle :
— Viens, on y va.
— Oui, oui, j'arrive.
On va sur la plage et on commence par des
photos plutôt sages.
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Ensuite, il m'explique :
— On ne va pas faire de l'érotique,
mais des photos prises sur le vif. Parfois, elles peuvent être assez
révélatrices. Par exemple, si tu ramasses un ballon... Tu vois ce que je veux
dire ?
— Je crois... Un peu comme ça ?
Je m'approche de l'eau en lui tournant le
dos et... Oh ! C'est quoi ça ? J'écarte les jambes et je ramasse une coquille
de moule. J'entends "clic" ! Je crois qu'il l'a bien eue, la moule.
Enfin, la mienne ! Il a l'air ravi en disant :
— C'est exactement ça.
— Vous ne regrettez plus votre argent,
Monsieur Jo ?
— Non petite, mais tu sais, il y a des
filles qui sont coincées du cul. Manifestement, c'est pas ton cas.
Ah, non... En plus, si on peut faire
plaisir et gagner de l'argent. On enchaîne sur des photos couchée sur le sable,
moi genre je ne me rends pas compte qu'on voit tout. Ensuite je vais dans l'eau
avec Julien. Monsieur Jo nous demande de faire les dauphins : on plonge de
façon à ce qu'on voie juste nos deux paires de fesses qui sortent de l'eau. On
doit aussi nous promener au bord de l'eau, la main dans la main. Bref, on fait
tout ce qu'il veut. Il est ravi. En fin de séance, il me dit :
— Je voudrais que Julien te prenne sur
ses épaules.
On pèse à peu près le même poids, mais moi
je travaille depuis que je suis née ou presque. Lui n'a jamais levé le petit
doigt. Je fais remarquer à Jo :
— Il va s'écrouler si je monte sur ses
épaules, vous ne préférez pas qu'on fasse l'inverse ?
— Oh si, super idée Samia. Tu crois
que tu y arriveras ?
Je m'accroupis et dès que les jambes de
Julien touchent mon dos, il bande. C'est dingue, l'effet que je lui fais. Il me
monte dessus maladroitement. Je sens ses fesses sur mes épaules, ses jambes sur
mes seins et son tout petit zizi qui se presse contre ma nuque. J'avoue que je
dois faire un effort pour me redresser, mais je fais "han" et j'y
arrive, tandis que lui fait "iiiiiii", un petit cri de souris qui a
perdu son bout de fromage. Il se tient solidement à ma tête. Jo est ravi, on a
droit à un :
— Merveilleux, mes enfants !
Je cours avec Julien sur mes épaules. Jo
nous prend sous toutes les coutures. Au bout de 10 minutes, je lui dis :
— Ça devient quand même un peu lourd.
— Oui, bien sûr poussin, tu peux le
déposer. Il est presque 11 h, on doit retourner chez Simone, si tu fais le
service.
Je suis devenue "poussin" ! On
marche le long de l'eau pour retourner chez Simone. Jo me met négligemment une
main sur les fesses, en disant :
— Tu n'as pas les plus belles fesses
du Cap d'Agde, mais de tout le Sud.
Il a l'air sincère. Pourtant, il doit en
voir vues, des fesses. Une main sur mon cul avec un compliment, même
embrouillé, ça me plaît.
Quand on approche des Flots Bleus, il y a
nettement plus de monde et il retire sa main en disant :
— Un conseil d'ami, petite. Fais
attention que tes comptes soient toujours justes avec Simone, elle a des
amis... coriaces à Marseille.
— Merci, je ferai attention.
Madame Simone nous regarde arriver et elle
nous dit :
— Comment ça s'est passé ?
C'est Jo qui répond :
— Très, très bien
— J'aurais dû te demander plus.
C'est pour plaisanter, je crois. Elle
ajoute :
— Venez à l'intérieur, on va faire les
comptes.
Jo lui donne l'argent convenu. Elle retient
20 % et me donne ce qui reste. C'est pas mal pour une matinée de travail.
Elle lui dit :
— Apporte-moi quelques photos pour
faire la pub des petits.
— D'accord.
Elle se tourne vers moi :
— Va aider Anaïs à dresser les tables
— Oui, d'accord.
— Dis Madame, c'est mieux
— D'accord, Madame.
Faire le service, je connais et dire
"Madame", je m'en fous. Elle ajoute :
— Tu vas devoir mettre ça.
Pas un uniforme quand même ? Non, elle me
tend une casquette américaine, blanche, avec l'inscription "flots
bleus" et une ceinture porte-monnaie. Elle me dit :
— Occupe-toi du côté droit, Anaïs fera
l'autre.
Anaïs a écouté notre conversation. Elle me
dit :
— Si tu as un problème, dis-le moi.
— Merci, tu es gentille.
On dresse les tables... C'est Madame Simone
qui cuisine et c'est de la petite restauration. Sa fille, Kriss, devrait être
contente de ne plus faire un job aussi humiliant que serveuse, mais elle n'est
pas plus sympa pour autant.
Je fais le service, je souris, je fais
bouger mes seins et mes fesses, je me baisse pour ramasser une allumette par
terre. Oh mon Dieu, mais je montre tout ! Pour être franche, une des raisons
qui m'a fait accepter ce job, c'est que je suis nue et que je me faufile entre
des gens nus. Un homme distingué me donne un gros pourboire. Je le remercie
chaleureusement et il pose la main sur mes fesses. Il faut dire qu'on est dans
la partie la plus "libérée" du village. Des clients ont vu ça et
bientôt, quelques mains supplémentaires s'égarent sur ma chute de rein. Il y a
même une grand-mère qui me caresse en disant :
— Tu en as un beau petit cul.
— Merci Madame.
Et... ding : gros pourboire. Ça marche
mieux ici que dans le petit bistrot de Berck-sur-Mer. Je m'aperçois qu'Anaïs se
laisse aussi caresser au passage. Je la vois même coller son pubis contre
l'épaule d'un client. J'aime cette ambiance... de sexe. N'empêche, on court
beaucoup, donc c'est dur.
Je vais demander à Madame Simone :
— Mon frère pourrait nous aider,
Madame ?
Elle réfléchit un instant, puis
répond :
— D'accord mais je ne le paie pas.
Allez, retourne vite travailler.
Anaïs a déjà trouvé une casquette "Les
flots bleus". J’annonce à Julien :
— Tu mets ça et tu fais ce qu'on te
dit.
Comme serveur, il est nul, bien sûr. Anaïs
et moi, on le fait débarrasser les tables ou aller chercher des choses simples.
Kriss a une personne de plus à qui donner des ordres. Je me fais un petit bas
de laine avec ce que je gagne ici, plus les photos, et dès qu'il y a assez, on
part... à Saint-Tropez.
— SAMIA !! Débarrasse la 12.
— Oui, Mademoiselle Kriss.
Connasse ! J'attends des nouvelles de
Kristos et on part à St Trop' avec lui.
Vers 14 h 30, il ne reste plus
qu'une table occupée. Ce sont des clients qui terminent leur café et ils ont
déjà payé. Anaïs me dit :
— Viens, on va faire la caisse avec
Madame.
On laisse Julien nous prévenir s'ils
veulent quelque chose ou s'il y a d’autres clients qui arrivent. Madame Simone
et Kriss sont assises dans le fond du bar. Anaïs et moi, on est en sueur...
En ce qui concerne les pourboires, il y a
une règle. Je ne sais pas si vous avez déjà été serveur ou serveuse. Non ?
Peut-être votre mère ou votre femme ? Non plus ? Bon, j'explique : les
serveurs et les serveuses partagent leurs pourboires. Les filles, si elles sont
jolies et un peu souriantes, recevant beaucoup plus de pourboires que les
hommes. Ici, on est deux filles et Anaïs est presque aussi jolie que moi.
Vous pensez bien que je n'ai pas mis de
temps en temps un billet dans ma poche ! D'abord, je n'ai pas de poche,
ensuite, j'ai pris au sérieux l'avertissement de Jo et enfin, je suis
honnête... dans la mesure du possible. Kriss nous donne notre part des pourboires,
c'est pas mal. Elle me dit :
— Tâche d'être plus attentive, demain.
— Oui... Mademoiselle Kriss.
Dans peu de temps, ma place sera à nouveau
vacante, sale bêcheuse !
— Bon, soyez là demain à
11 h 30.
— Oui, merci Mademoiselle Kriss
J'embrasse Anaïs qui me presse contre elle.
On mélange un instant nos seins et notre sueur.
A suivre.
Un tout grand merci à Bruce Morgan, pour
les super dessins.
Les tomes 1, 2, 3 et 4 de "Mia sans dessous" sont ici :
http://www.lamusardine.com/P31501-mia-sans-dessous-4-morgan-bruce-michael-mia.html … …
http://www.lamusardine.com/P31501-mia-sans-dessous-4-morgan-bruce-michael-mia.html … …
Mes livres, ici :
Vivement la suite...
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