... de Mia sans dessous se passe au Cap d'Agde...
Je suis quand même plus photogénique à poils, non ?
samedi 30 décembre 2017
mardi 26 décembre 2017
Les vacances de Mia - 2
Alix revient et dit à sa mère :
— Elle ne va quand même pas faire le service cul nu ! Je suis allée lui chercher une culotte.
— Tu as bien fait, ma chérie.
Elle me tend... une immense culotte, en disant :
— C’est le modèle pour grand-mère.
Je ne crie pas, je ne pleure même pas, me contentant d’enfiler cette culotte ridicule qui me couvre des genoux au nombril. Les deux femmes rigolent...
Je mets vite l’uniforme. C’est une robe noire à manches courtes et garnies d’un bord blanc, comme le col arrondi. Il sent la transpiration d’une autre, ce qui n’est pas très hygiénique, même pour une bonne ! Il y a aussi un grand tablier blanc et un petit diadème en tissu à mettre sur la tête. Cerise sur le gâteau, des chaussures plates, une pointure trop grande.
Les femmes me trouvent pas mal du tout en servante. Elles me font marcher et tourner sur moi-même, tandis que j’imagine ce que j’achèterai avec mon salaire. Alix m’annonce :
— Maintenant, on va tout préparer pour ce soir.
Traduction : «Tu vas tout préparer pour ce soir... pendant que je lirai les potins des people dans Voici». Elle ajoute :
— Encore une chose, Mia. Chaque fois que tu entres ou que tu sors d’une pièce, il faudra faire une révérence.
Elle joue, là ? Elle se fout de moi ? Non, elle attend que j’obéisse, alors... je fais effectivement une révérence, en disant :
— Oui, Mademoiselle.
— Bravo, tu es douée.
— Merci, Mademoiselle.
Je parlerai du service un peu plus tard. Disons que cette première expérience ne se passe pas trop mal. Je me fais bien gronder quelquefois, par Madame et par Mademoiselle Alix, car je ne réagis pas assez vite quand Madame agite la clochette. Celle-ci n’a rien à voir avec la Fée Clochette, c’est une petite cloche en bronze représentant un couple de paysans qui dansent. Là, on se croirait 100 ans en arrière. Après tout, je suis payée pour jouer un rôle et puis, pourquoi dire que c’est humiliant, être une bonne ? C’est un travail comme un autre. Enfin, tout de même un peu humiliant. Surtout quand on est bonne chez des gens riches, qui vous font bien sentir à quel point vous leur êtes inférieur.
Vers minuit, les gens s’en vont. Ouf ! Je suis crevée, je n’ai pas arrêté de courir de la cuisine au living-room. Je dois aller dans le couloir et faire une révérence à chacun des invités, en leur souhaitant un bon retour et une bonne nuit. Certains me refilent un billet dans la main. C’est assez spécial, mais au point où j’en suis... Madame me donne mon salaire : 300 euros pour une petite après-midi et une longue soirée de travail.
***
Durant le mois de juin, Laurence, je veux dire Madame, me demande de venir faire le service une après-midi et deux soirées. Alix est toujours aussi... directive.
Fin juin, mon mari n’avait pas encore décidé de ce qu’on ferait pour les vacances. Et puis, un soir, alors que je viens de rentrer à la maison avec mon caddy rempli de courses, il m’annonce :
— Bonne nouvelle, Laurence et Harold nous invitent un mois dans leur villa de Grasse.
— Sérieux ?
— Oui et ils paient tout, voyage compris. Mais...
Aïe ! Il y a un «mais» !
— ... tu devras donner un coup de main.
Je gémis :
— C’est pourtant les vacances !
— Oui et alors ?
— Je serai leur bonne ?
— Nooon, pas vraiment. Il y a une bonne qui loge là. Toi, tu serviras à table et tu l’aideras à faire les chambres, la lessive...
— Alors je ne pourrai pas écrire et répondre sur le Net ?
— Tu auras quelques heures, l’après-midi.
Oh, mon Dieu ! C’est trop généreux ! Je lui demande :
— Et il y aura beaucoup de monde ?
— Je n’en sais rien. De toute façon, j’ai accepté. Point final. Et ne t’avise pas de bouder, sinon tu risques de manger debout, ce soir.
C’est les vacances. Ah, non, pas pour moi ! Et ce n’est pas fini : mon mari m’assène le coup de grâce en disant :
— Ils sont d’accord pour que j’amène Emma.
Emma, c’est sa filleule et ils s’adorent. Inutile de dire qu’Emma ne peut pas me blairer et que je le lui rends bien! Comme je ne dis rien au sujet d’Emma, mon mari ajoute :
— Je me rends compte que ce ne seront pas vraiment des vacances, pour toi...
Ah, ça, non ! Mais qu’est-ce qui va suivre ?
— Alors, le trek au Groenland avec tes copines, c’est d’accord.
— Pour les 15 jours en août ?
— Oui.
Je rêvais de faire ce trek avec les copines. Bon, ça me vaut ça.
***
Grasse, le 7 juillet.
On atterrit à l’aéroport de Nice. Ouf ! Je peux desserrer les mâchoires et les fesses : j’ai peur en avion. Mon mari et Emma, par contre, trouvent ça cool. Ils sont malades, ces deux-là ! Jusqu’à présent, elle ne m’a pas encore sorti de vacheries, trop occupée à roucouler avec son parrain chéri, tandis que je trouillais. Elle est habillée sexy : short en jean trop court et tee-shirt acheté au rayon fillettes, pour qu’on ne rate pas ses 95 B de tour de poitrine. En plus, ce sont des vrais. Garce ! Pour tout dire, je m’en fous que mon mari nique sa filleule, mais qu’il ne me l’impose pas pour les vacances !
Quand on a récupéré nos bagages, mon mari appelle celui qui vient nous chercher. C’est un jeune homme d’une vingtaine d’années, avec un fort accent du Midi. Mon mari se présente, d'abord, lui-même, puis Emma et moi :
— Voici Mia, ma femme, et Emma, ma filleule.
Le jeune homme, qui s’appelle Léo, demande à Emma :
— C’est toi qui viens pour faire le ménage ?
Mon mari répond :
— Non, c’est Mia, ma femme.
Plutôt surpris, le Léo. Il me regarde, puis m’annonce :
— Tu travailleras pour ma mère, c’est elle qui gère le personnel. Moi, je m’occupe de la piscine et de conduire la voiture pendant les vacances.
Mon mari monte à l’avant. Durant le trajet pour arriver à Grasse, il parle avec le jeune homme des motos et des quads qui sont à la villa, ainsi que des endroits où on peut en faire. Moi, je suis à l’arrière avec Emma. Elle en profite d’ailleurs pour se moquer de moi :
— Alors, comme ça, t’as changé de boulot, Mia ? Je suis sûre que tu dois être une servante très stylée.
Sale garce ! C’est grâce à moi si elle est invitée, ici. Ce ne sont pas ses parents qui tiennent un café qui pourraient lui payer ce genre de vacances. Je lui dis quoi ? Mon mari me jette un coup d’œil. Si je ne réponds rien à sa chère Emma, il va m’engueuler. Elle ajoute :
— Tu sais, ça va quand même me faire bizarre, de te voir en bonne. Ce sera avec un uniforme ?
— Mais, non...
Léo, qui conduit, nous dit :
— Ben, si. Enfin, une jupe noire, un chemisier blanc et un tablier.
Oui, ça, c’est un uniforme ! Voyant aussi bien que moi de quoi il s’agit, Emma en profite pour en remettre une couche :
— Super ! Je suis sûre que ça t'ira très bien.
Je pense très fort «Ta gueule !» et je lui tourne le dos pour regarder le paysage. On roule sur l’autoroute «A8» et bientôt, on arrive à Mougins. De là, on prend la route qui monte vers Grasse.
La villa ou plutôt le domaine se situe plus haut dans la montagne. Il s’agit d’une superbe maison du début du siècle passé avec quelques améliorations, comme une grande piscine et deux tennis. Il y a un garage près de l’entrée du parc. C’est là qu’on se gare. Mon mari et Léo prennent les bagages. Alix vient à notre rencontre. Mon mari l’embrasse et présente sa filleule. Les filles se ressemblent : deux grandes brunes à forte poitrine et qui portent des vêtements qui les mettent en valeur. C’est moi qui ai l’air d’une gamine avec mes petits nichons. Alix ne m’embrasse pas. Elle se contente de me dire :
— Je suis contente que tu sois là, Mia. Tu fais tellement bien la bonne...
Les autres se mettent à rire. Aah ? Elle a dit quelque chose d’amusant ?
Alix nous dit :
— Tout le monde est à la piscine ou à Grasse. Je vais vous montrer vos chambres.
Nous avons une chambre au 2e étage. Hélas, avec la vue sur les montagnes, pas sur la mer. Comme les autres chambres sont toutes occupées, Emma devra dormir dans une petite pièce au-dessus du garage. Bien fait ! Alix lui dit :
— Tu seras tranquille, là, ma chérie.
Ma chérie ! Elles se connaissent depuis 5 minutes mais elles sont déjà super copines. Alix m’annonce :
— Mia, tu devras te lever à 7 h 30' pour que le petit déjeuner soit prêt à partir de 8 h.
Là, mon mari n’a pas l’air d’apprécier. Bien fait pour lui, aussi ! Il n’a qu’à pas m’obliger à faire la bonne. Il lui répond :
— Ah non, elle va me réveiller. Il n’y a pas une chambre pour elle ?
— Non, malheureusement.
Sautant sur l’occasion, Emma demande :
— Je peux dormir avec toi, parrain ? Mia n’a qu’à prendre la petite chambre au-dessus du garage, elle ne dérangera personne.
Je vais la tuer ! Lui ouvrir le ventre pour l’étrangler avec ses boyaux!!
En attendant, Alix trouve que c’est une excellente idée. Après tout, mon mari et Emma sont de la même famille. Tu parles ! Il n’est pas du tout son oncle, juste son parrain. Mon mari me regarde en disant :
— Quelque chose à redire, Mia ?
— Nooon, je n’ai rien dit.
— On fait comme ça, alors.
Alix a encore une petite surprise pour moi :
— Je vais vous présenter. Enfin, pas toi Mia. À partir de demain, tu ne seras plus que la bonne. Je me fais bien comprendre ?
— Oui...
— Oui qui ?
— Oui, Mademoiselle.
Là, je crois qu’Emma va avoir un orgasme.
Je m’en fous d’eux. Dans un mois, je pars avec mes copines et on va dormir chez les Lapons et...
— MIA !
— Oui... Oui, Mademoiselle ?
— Léo va te montrer ta chambre.
A suivre.
Un tout grand merci à Bruce Morgan, pour les super dessins.
Grande nouvelle : Bruce et moi, nous venons d'apprendre que La Musardine renouvelait notre contrat. Il y aura donc un "Mia sans dessous - 5".
"Mia sans dessous - tome 4". Près de 400 pages et plus de 100 dessins de
Bruce Morgan.
http://www.lamusardine.com/P31501-mia-sans-dessous-4-morgan-bruce-michael-mia.html … …
Mon site auteure sur Amazon :
https://www.amazon.fr/Mia-Michael/e/B01MRVYT44/ref=ntt_dp_epwbk_0 …
Mia, une fille qui a du chien !
Ben... où est ton amoureux ?
- Il est allé chercher des copains, il parait que je l'épuise.
Pourvu que ce ne soit pas des chihuahuas !
***
Envie de vous réchauffer ? Lisez moi.https://www.amazon.fr/Mia-Michael/e/B01MRVYT44/ref=ntt_dp_epwbk_0 …
lundi 25 décembre 2017
"Mia sans dessous - tome 4".
Près de 400 pages et plus de 100 dessins de Bruce Morgan.http://www.lamusardine.com/P31501-mia-sans-dessous-4-morgan-bruce-michael-mia.html … …
Small confidence: I hesitated between sending you a photo of a beautiful Christmas tree and a drawing of "Mia without underside - 4". A small voice blew me: the drawing is going to wake them up :o)
"Mia sans dessous - tome 4"
Nearly 400 pages and more than 100 drawings by Bruce Morgan.http://www.lamusardine.com/P31501-mia-sans-dessous-4-morgan-bruce-michael-mia.html … …
samedi 23 décembre 2017
Rendez-vous.
"Gaffe, Mia, y a Rex, le berger allemand du voisin saute la clôture !"
"Normal, on a rendez-vous."
Lisez, moi, ça nous fera plaisir à Rex et moi https://www.amazon.fr/Mia-Michael/e/B01MRVYT44/ref=ntt_dp_epwbk_0 …
vendredi 22 décembre 2017
Tous des brutes !
Ce n'est sûrement pas moi qui ait écrit une histoire où une fille se retrouve dans cette situation !
*** Ben, si c'est toi.
Alors, c'est qu'on m'a forcée à le faire. La preuve, lisez Mia - 4
"Mia sans dessous - tome 4" vient de paraître.
Près de 400 pages et plus de 100 dessins de Bruce Morgan.http://www.lamusardine.com/P31501-mia-sans-dessous-4-morgan-bruce-michael-mia.html … …
*** Ben, si c'est toi.
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mercredi 20 décembre 2017
Histoires de chattes...
Je suis toujours prête à mettre la langue dans la chatte de mes copines et j'en parle beaucoup dans mes livres... Lisez-moi, vous verrez.
http://www.lamusardine.com/P31501-mia-sans-dessous-4-morgan-bruce-michael-mia.html … … … … …
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Problèmes de croissance...
Je ne montre pas souvent mes nichons. En voici quand même un (mais j'en ai 2, en fait). Mon problème c'est qu'ils ont arrêté de pousser quand j'avais 13 ou 14 ans
Heureusement, mes petits nichons ne m'empêchent d'écrire, alors, lisez-moi.https://www.amazon.fr/Mia-Michael/e/B01MRVYT44/ref=ntt_dp_epwbk_0 …
lundi 18 décembre 2017
Mais qu'est ce qu'on va lui faire ??
On ne va quand même pas faire des choses inconvenantes à cette fille ? Eh, bien, je crains que si, hélas. Pour le savoir, lisez "Mia sans dessous - 4" et les autres :o)http://www.lamusardine.com/P31501-mia-sans-dessous-4-morgan-bruce-michael-mia.html … … … …
Le feu au cul !
Je suis obligée de faire ça : j'ai toujours trop chaud aux fesses.
Lisez-moi, vous serez convaincu !
amazon.fr/Mia-Michael/e/B01MRVYT44/ref=ntt_dp_epwbk_0 … … …
vendredi 15 décembre 2017
Histoire d'eau... recyclée.
De la fiction...http://www.lamusardine.com/P31501-mia-sans-dessous-4-morgan-bruce-michael-mia.html … …
... à la réalité.https://www.amazon.fr/Mia-Michael/e/B01MRVYT44/ref=ntt_dp_epwbk_0 …
Je ne fais pas que faire pipi, j'écris aussi. Lisez-moi, je suis... rafraîchissante.
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mercredi 13 décembre 2017
Pipi ! Vite !
Bien sûr, les femmes sont des Princesses, mais, même les Princesses ont besoin de pisser !
Des filles qui font pipi, il y en a beaucoup dans mes livres...https://www.amazon.fr/Mia-Michael/e/B01MRVYT44/ref=ntt_dp_epwbk_0 … …
lundi 11 décembre 2017
Butinez-moi...
Mia devant "l'arbre à
papillons".
- Je me laisserais bien butiner, moi.
- Je me laisserais bien butiner, moi.
***
Mes livres sont ici, ils n'attendent que vous :
https://www.amazon.fr/Mia-Michael/e/B01MRVYT44/ref=ntt_dp_epwbk_0 …
Mes livres sont ici, ils n'attendent que vous :
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Un métier vieux comme... la rue !
Si vous voulez tout savoir sur le plus vieux métier du monde,
lisez les 4 "Mia sans dessous".
Je connais bien le sujet, même si je n'ai pas pratiqué.
*** Ton nez s'allonge, Mia !
Oops ! c'est même pas vrai ! Je vais faire gaffe quand même !
Mes livres sont ici :http://www.lamusardine.com/P31501-mia-sans-dessous-4-morgan-bruce-michael-mia.html
dimanche 10 décembre 2017
Pan ! Dans l'étoile !
Un follower et ami, sachant que j'étais fan de Marilyn, m'a envoyé la petite histoire ci-dessous.
Le titre est de moi.
Pan ! Dans l'étoile ! par AK.
L'éclair fut suivi d'un bref fracas assourdissant, zébré de sifflements stridents. J'absorbai tant bien que mal la poussée anti-gravitationnelle. La cellule sembla se stabiliser, et la porte s'ouvrit, laissant entrer une raie de lumière. J'allais me lever du siège lorsque je constatais que j'étais à quatre pattes, et en baissant la tête je vis des poils chatains, et surtout .. des pattes de chien. Je redressai la tête et dans la vitre de la cellule je me vis ... Rintintin... Quel bordel, cette machine à remonter le temps ... C'est en sautant souplement du siège que je compris - mon neveu avait laissé joué dans la machine et y avait laissé trainé son magazine .... Cette interview exclusive de Marilyn, je l'ai un peu dans l'os, c'est le cas de le dire. Quand je pense que je bosse sur cette biographie nuit et jour depuis des mois, et que là, avoir mis la main sur cette machine à remonter le temps pour pouvoir aller interviewer Marylin sur sa vie sexuelle avec JFK, une bombe, et la célébrité assurée. Et dans mon coin, la célébrité et la richesse, c'est un synonyme direct de filles pour s'envoyer en l'air quand bon me semble .... La galère...
J'en suis là de mes lamentations quand j'entends du bruit à côté, comme une douche. Puisque je suis là, et que je suis quand même loin d'être bête, enfin, je me comprends, je vais faire un petit tour. Une chambre, un lit défait sur lequel trainent une paire de bas, une culotte et un peignoir. Je renifle la culotte, et une belle odeur un peu forte picote mes narines. Je me shoote littéralement en grognant doucement, quand la porte d'où vient le bruit de la douche s'ouvre et qu'une voie chantonne pou pou pidou où es-tu mon petit wiskhy (en anglais, mais je traduis pour les lecteurs non anglophones). Marilyn, en chair et en os, et à poil, enfin, je me comprends, pas comme moi.
- Oh, qui es-tu toi, me dit-elle
- ouaf, ouaf, je réponds
- mais, je te connais, tu es comme moi, une étoile, oh, viens là me faire un câlin, et elle se jette littéralement autour de mon cou et commence à me papouiller le cou, le dos, le ventre, .. Quoique chien, je n'en reste pas moins homme... La main de Marylin me caresse le ventre... Combien de fois me suis-je caressé, les yeux dans ses yeux, enfin, les yeux du poster au-dessus de mon lit, en criant son nom en jouissant, enfin, doucement pour ne pas réveiller les parents dans la chambre à côté..et là c'est sa main. Oh non, ou plutôt, oh oui, trop bon, je bande, comme un âne, enfin, je me comprends. Et évidemment sa main bute sur ma queue - l'autre, celle du ventre
- coquin rintintin, dit elle en gloussant, et en attrapant ma queue, commençant à la branler
L'envie est trop forte. Je lui passe un gros coup de langue sur le visage et enfoui ma gueule dans son cou, je descends sur ses seins magnifiques. Je bande, Marylin me branle, je lui lèche les chiens, et la langue d'un berger allemand a une longueur respectable. Elle pousse des petits cris, elle se met à japper doucement, glisse, se détache de moi. Oh non... Mais .. mais... elle se met à genoux sur le tapis, offrant à mes yeux son sexe, surmonté d'un adorable petit trou du cul. Elle gémit-jappe, et de sa main me fait signe d'approcher. Je tends le cou et mon museau se retrouve dans son entre-cuisse. Je sors ma langue et balaye généreusement sa fente, remonte sa raie et l'enfouit dans son petit trou. Elle gémit plus fort. Je lèche. L'instinct animal prend le dessus - j'entends des trompettes retentir dans ma tête, c'est l'heure où la cavalerie intervient: je me dresse sur mes pattes arrières, pose mes pattes avant de part et d'autres de son dos, cherche un peu, sa main saisit ma queue et la dirige ... vers son anus. Avec la quantité de bave que j'y ai laissé, je rentre comme dans de la Margaryn et commence à limer frénétiquement.
J'en suis là de mes lamentations quand j'entends du bruit à côté, comme une douche. Puisque je suis là, et que je suis quand même loin d'être bête, enfin, je me comprends, je vais faire un petit tour. Une chambre, un lit défait sur lequel trainent une paire de bas, une culotte et un peignoir. Je renifle la culotte, et une belle odeur un peu forte picote mes narines. Je me shoote littéralement en grognant doucement, quand la porte d'où vient le bruit de la douche s'ouvre et qu'une voie chantonne pou pou pidou où es-tu mon petit wiskhy (en anglais, mais je traduis pour les lecteurs non anglophones). Marilyn, en chair et en os, et à poil, enfin, je me comprends, pas comme moi.
- Oh, qui es-tu toi, me dit-elle
- ouaf, ouaf, je réponds
- mais, je te connais, tu es comme moi, une étoile, oh, viens là me faire un câlin, et elle se jette littéralement autour de mon cou et commence à me papouiller le cou, le dos, le ventre, .. Quoique chien, je n'en reste pas moins homme... La main de Marylin me caresse le ventre... Combien de fois me suis-je caressé, les yeux dans ses yeux, enfin, les yeux du poster au-dessus de mon lit, en criant son nom en jouissant, enfin, doucement pour ne pas réveiller les parents dans la chambre à côté..et là c'est sa main. Oh non, ou plutôt, oh oui, trop bon, je bande, comme un âne, enfin, je me comprends. Et évidemment sa main bute sur ma queue - l'autre, celle du ventre
- coquin rintintin, dit elle en gloussant, et en attrapant ma queue, commençant à la branler
L'envie est trop forte. Je lui passe un gros coup de langue sur le visage et enfoui ma gueule dans son cou, je descends sur ses seins magnifiques. Je bande, Marylin me branle, je lui lèche les chiens, et la langue d'un berger allemand a une longueur respectable. Elle pousse des petits cris, elle se met à japper doucement, glisse, se détache de moi. Oh non... Mais .. mais... elle se met à genoux sur le tapis, offrant à mes yeux son sexe, surmonté d'un adorable petit trou du cul. Elle gémit-jappe, et de sa main me fait signe d'approcher. Je tends le cou et mon museau se retrouve dans son entre-cuisse. Je sors ma langue et balaye généreusement sa fente, remonte sa raie et l'enfouit dans son petit trou. Elle gémit plus fort. Je lèche. L'instinct animal prend le dessus - j'entends des trompettes retentir dans ma tête, c'est l'heure où la cavalerie intervient: je me dresse sur mes pattes arrières, pose mes pattes avant de part et d'autres de son dos, cherche un peu, sa main saisit ma queue et la dirige ... vers son anus. Avec la quantité de bave que j'y ai laissé, je rentre comme dans de la Margaryn et commence à limer frénétiquement.
Oh god, oh dog, reprend-elle de plus belle, et moi qui ne peut pas m'arrêter de faire des petits mouvements rapides du bassin. Je sens ses muscles se contracter autour de ma queue - est-ce que les chiens ont ainsi conscience du plaisir? Je jouis, en elle, et elle s'affale sur le sol, je manque de me casser la figures, heureusement que j'ai quatre pattes. Oh god, good dog, me dit elle. J'en suis là à ne pas tout à fait réaliser ce qui vient de se passer quand je sens une odeur nouvelle. Le temps de comrpendre d'où cela vient, des clés tournent dans la porte, qui s'ouvre. J'ai à peine le temps de voir le visage poupin de JFK que j'ai bondi, saisi la culotte dans ma gueule et sauté dans la pièce d'à côté. "oh honey, you're ready, waiting for me" "yes Mr president" se disent-ils dans la pièce d'à-côté, pendant que je rejoins la cellule, m'assoit tant bien que mal dans le fauteuil et avec mes pattes avant appui sur le bouton "Go".
L'éclair. Le fracas. Les sifflements. La porte s'ouvre. Ma chambre. Je m'apprête à bondir quand je me rends compte que j'ai repris forme humaine... il y a encore quelques subtilités de la relativité gravito-quantique qui m'échappe..et dans la main j'ai la culotte de Marylin. La culotte de Marylin, la vraie. Et un scoop: Marylin s'est bel et bien fait sodomisé par Rintintin, ce n'était pas qu'une légende !
The end.
Le dessin est de Bruce Morgan, pour "Mia sans dessous"
"Mia sans dessous - tome 4" vient de paraître.Près de 400 pages et plus de 100 dessins de Bruce Morgan.
http://www.lamusardine.com/P31501-mia-sans-dessous-4-morgan-bruce-michael-mia.html … …
vendredi 8 décembre 2017
Enfin, une bonne nouvelle...
Grande nouvelle : Bruce et moi, nous venons d'apprendre que La Musardine renouvelait notre contrat. Il y aura donc un "Mia sans dessous - 5".
Alors, lisez vite les 4 premiers tomes.
"Mia sans dessous - tome 4". Près de 400 pages et plus de 100 dessins de Bruce Morgan.http://www.lamusardine.com/P31501-mia-sans-dessous-4-morgan-bruce-michael-mia.html … …
Histoire de fesses...
J'ai deux qualités : j'ai un joli cul et j'écris des livres supers excitants.
Mon site auteure sur Amazon :https://www.amazon.fr/Mia-Michael/e/B01MRVYT44/ref=ntt_dp_epwbk_0 …
mercredi 6 décembre 2017
Ouch !
Dessin de Bruce Morgan pour "Mia sans dessous" tome 1
"Mia sans dessous" tome 4. près de 400 pages et plus de 100 dessins . : http://www.lamusardine.com/P31501-mia-sans-dessous-4-morgan-bruce-michael-mia.html
Rien à cacher...
Vous voyez je ne vous cache rien... surtout pas que j'écris des livres supers excitants ! https://www.amazon.fr/Mia-Michael/e/B01MRVYT44/ref=ntt_dp_epwbk_0 … … … … …
lundi 4 décembre 2017
Les vancances de Mia -1
J’ai épousé un homme dominant. Sexuellement, ça me convient bien, mais dans la vie de tous les jours, c’est nettement moins facile.
Il y a quelques mois, mon mari a voulu aller dans un nouveau club libertin. Il aime ça, moi, pas tellement. Surtout que j’avais commencé à flirter avec une collègue et que je pensais beaucoup à elle. Dans ce genre de club, ça se passe comme ça : mon mari repère un couple dont la femme lui plaît et il me dit :
— Va les draguer!
Alors, soit je lui réponds "Va les draguer toi-même, lourdaud" soit, j’obéis. Oui, vous avez deviné, j’obéis. Et ce n’est pas évident, parce que je suis timide. Si, si. À la fois timide et exhibitionniste, mais un peu hypocritement, genre « Oh mon Dieu ce maillot blanc devient complètement transparent quand il est mouillé... »
Il me désigne un groupe de gens : deux couples dans la quarantaine accompagnés de deux filles d’une vingtaine d’années. C’est une des deux filles qui lui plaît. Je vais près d’eux et... Qu’est ce que je pourrais leur dire. J’essaie un « bonsoir », mais ils discutent entre eux et personne ne m’entend. Je ne vais pas crier quand même. Heureusement, une des femmes plus âgées me remarque et me dit :
— Qu’est ce que tu veux, petite ?
Impossible de répondre que mon mari veut baiser une des
jeunes femmes qui est avec eux, donc, je réponds :
— Pardon Madame, mais mon mari et moi, on est nouveaux ici... et...
Ils me regardent tous maintenant. Un des hommes me caresse les fesses en disant :
— Tu as un joli petit cul, toi.
— Merci Monsieur, on pourrait... se joindre à vous ?
— Ton mari, c’est le grand costaud qui nous regarde ?
— Oui, Monsieur
— Ma femme sera ravie de se faire embrocher par lui. Va lui dire.
Je vais chercher mon époux, qui grogne :
— Je t’avais demandé de draguer la petite rousse, tu es nulle !
Vous voyez comment il est !
Heureusement, ça se passe bien. Mon mari plaît à toutes les femmes, donc il les baise et laisse même un des hommes lui lécher les couilles. Moi, je baise aussi... Les deux jeunes femmes sont des escortes de luxe. Par contre, les deux couples sont de la haute société et ils sont venus s’encanailler ici. Eh oui, on ne vit pas dans le même monde. Quand on parle voiture, par exemple, une des femmes a une Porsche, l’autre une Mercedes.
— Pardon Madame, mais mon mari et moi, on est nouveaux ici... et...
Ils me regardent tous maintenant. Un des hommes me caresse les fesses en disant :
— Tu as un joli petit cul, toi.
— Merci Monsieur, on pourrait... se joindre à vous ?
— Ton mari, c’est le grand costaud qui nous regarde ?
— Oui, Monsieur
— Ma femme sera ravie de se faire embrocher par lui. Va lui dire.
Je vais chercher mon époux, qui grogne :
— Je t’avais demandé de draguer la petite rousse, tu es nulle !
Vous voyez comment il est !
Heureusement, ça se passe bien. Mon mari plaît à toutes les femmes, donc il les baise et laisse même un des hommes lui lécher les couilles. Moi, je baise aussi... Les deux jeunes femmes sont des escortes de luxe. Par contre, les deux couples sont de la haute société et ils sont venus s’encanailler ici. Eh oui, on ne vit pas dans le même monde. Quand on parle voiture, par exemple, une des femmes a une Porsche, l’autre une Mercedes.
— Et toi mia?
— ... euh... moi, le bus et le train.
Je les fais rire. La même chose pour les vacances, ils parlent de
Marrakech et des Seychelles.
— Et toi Mia, où as-tu été ??
— Berck-sur-Mer...
Ils sont morts de rire. Si vous connaissez Berck-sur-Mer, vous comprenez pourquoi. Mais moi, j’aime bien Berck, il y a des phoques sur un banc de sable près de la plage.
Je ne parle pas de mes vacances dans le Midi, en Tunisie, aux USA, parce que c’était avant mon mariage et j’étais un peu comme une... accompagnatrice.
En résumé, on leur plaît physiquement et en plus, moi, je les amuse. Ne parlons pas des escortes qui sont là pour gagner leur vie.
Par la suite, un des deux couples, Laurence et Harold, nous ont invités régulièrement à des soirées qu’ils organisent chez eux. Il s’agit de partouze VIP : champagne, caviar, fesses qui sentent le Shalimar, bites à l’haleine fraîche.
Harold, le maître de maison, et mon mari se rendent compte qu’ils ont des points communs comme le tir, les motos, les quads...
Il y a environ deux mois, ils nous ont invités à passer un week-end à Mondorf, au Luxembourg. Harold doit y aller régulièrement pour ses affaires. L’hôtel n’est pas un 5 étoiles, mais il leur plaît avec ses différentes piscines, dont une réservée aux naturistes. On peut même se balader à poil dans une petite partie du parc. Le soir, à table, mon mari raconte ce qui est arrivé le samedi précédent. Ça me gêne, mais lui, il trouve ça amusant.
Ce samedi, j’étais en plein grand nettoyage. Je déteste faire ça mais mon lui est maniaque et le matin même, il m’avait crié dessus : «?La maison est de nouveau dégoûtante, souillon?! Je veux que ce soir, tout soit impeccable.?»
Pppfffff.... Un samedi à nettoyer : l’horreur ! J’avais un vieux jean sale et déchiré, un tee-shirt qui ne valait pas mieux, des gants jaunes en caoutchouc, une raclette dans une main et un torchon dans l’autre. On sonne. Mon mari, qui regardait un feuilleton à la télé, crie :
— Mia, va ouvrir !
J’y vais. Il y a deux hommes. Le plus grand me dit :
— Va dire à ton patron que ses potes Milo et Luc sont là.
— Euh... Oui, Monsieur.
Je vais dire à mon "patron" :
— C’est Milou et Luc.
— Ah oui, c'est des collègues.
Il se lève et va accueillir ses potes en leur disant :
— Salut les gars. Alors, vous avez fait la connaissance de ma femme.
Le grand répond :
— Ouch ! On a cru que c’était la bonne !
Ça les fait rire tous les trois.
Mon mari raconte l’histoire à Laurence et Harold qui se marrent, eux aussi. Elle me dit :
— Mia, tu dois être très mignonne en bonne. Et j’ai du mal à trouver une fille un peu mignonne quand j’organise des soirées.
Je réponds :
— Pour les soirées libertines ?
— Non, là, on préfère qu’il n’y ait pas de personnel, il y a parfois des gens importants. C’est pour des dîners ou des après-midi où nous recevons des amis et des clients. Tu n’aurais pas envie de faire ça ?
Elle se tourne vers mon mari et ajoute ;
— Si tu es d’accord, bien sûr.
— Bien sûr, Mia serait parfaite en bonne.
Eh oh, j’suis pas une bonne, moi ! J’ai fait des études! Petites, mais quand même... Laurence me dit :
— On paie 200 euros pour la soirée.
Oh ! C’est beaucoup. Mais bon, je ne suis pas une bonne ! Ce qui n’empêche pas mon mari de répondre :
— On est d’accord, Mia va le faire.
Laurence lui tend la main en disant :
— D’accord.
Mon lui serre la main. Ça y est, il m’a vendue pour 200 euros ! Laurence ajoute :
— Si elle est stylée et souriante, elle aura sûrement des pourboires.
Des pourboires, maintenant ! D’un autre côté, pour faire des courses avec les copines, j’aurais enfin un budget. Sans devoir supplier mon mari. Sur le chemin du retour, je lui dis :
— Faire la bonne chez eux, c'est quand même humiliant.
— Tu pourras garder 100 euros et les pourboires. Point final.
***
Quinze jours plus tard, Laurence téléphone vers 10 h à mon mari, car elle a besoin de moi. Il me dit :
— Tu dois être chez eux à 17 h pour aider à préparer et tu seras payée 300 euros.
— Je pourrai garder 150 euros ?
— Oui.
Yesss ! À moi les magasins de fringues! Enfin, les magasins pas trop chers.
***
N’empêche, pour commencer, 17 h, c’est tôt !
En général, mon mari ne me dépose nulle part. Pour prendre le bus, je dois d’abord faire 15 minutes de marche rapide. Il m’a expliqué que c’est bon pour mes cuisses et mes fesses. Là, il me dépose chez les amis. C’est Alix, la fille de Laurence, qui vient ouvrir. C’est une jolie brune qui fait des études de droit. Je l’ai déjà aperçue, mais, je ne lui ai jamais parlé. Je lui dis :
— Bonjour... euh... je...
Mon mari me coupe et lui dit :
— C’est Mia, la nouvelle bonne.
Elle rigole et me dit :
— Suis-moi.
Mon mari va parler avec Harold, moi, je vais à la cuisine avec Alix. Elle s’assied et me regarde. Je suis toute gênée. Je lui dis :
— C’est... euh... ta maman qui...
— Je préfère que tu me dises «vous».
— Oui... Mademoiselle.
Ces trois phrases ont scellé nos rapports futurs. Elle pourrait être ma fille, mais, là, c’est ma patronne. Elle me dit :
— Tu es beaucoup trop maquillée. Tu es ici pour travailler, pas pour draguer. Une servante n’a pas besoin de maquillage. Va dans la salle de bains et enlève-moi tout ça.
— C’est pare que... comme, je suis blonde, sans maquillage, je suis un peu fade et...
— Et alors ? On ne doit pas remarquer une bonne. Plus elle passe inaperçue, mieux c’est. Arrête de discuter et démaquille-toi. Va dans la salle de bains et enlève tout ce que tu as sur le visage. Et, Mia...
— Oui, Mademoiselle
— Que ça ne dure pas des heures !
Elle exagère ! J’ai un métier, moi, et je fais ça juste ça pour... l’argent. J’ai très envie d’aller dire à mon mari que je ne veux pas le faire, mais... Je vais dans la salle de bain et je me démaquille rapidement.
— Et toi Mia, où as-tu été ??
— Berck-sur-Mer...
Ils sont morts de rire. Si vous connaissez Berck-sur-Mer, vous comprenez pourquoi. Mais moi, j’aime bien Berck, il y a des phoques sur un banc de sable près de la plage.
Je ne parle pas de mes vacances dans le Midi, en Tunisie, aux USA, parce que c’était avant mon mariage et j’étais un peu comme une... accompagnatrice.
En résumé, on leur plaît physiquement et en plus, moi, je les amuse. Ne parlons pas des escortes qui sont là pour gagner leur vie.
Par la suite, un des deux couples, Laurence et Harold, nous ont invités régulièrement à des soirées qu’ils organisent chez eux. Il s’agit de partouze VIP : champagne, caviar, fesses qui sentent le Shalimar, bites à l’haleine fraîche.
Harold, le maître de maison, et mon mari se rendent compte qu’ils ont des points communs comme le tir, les motos, les quads...
Il y a environ deux mois, ils nous ont invités à passer un week-end à Mondorf, au Luxembourg. Harold doit y aller régulièrement pour ses affaires. L’hôtel n’est pas un 5 étoiles, mais il leur plaît avec ses différentes piscines, dont une réservée aux naturistes. On peut même se balader à poil dans une petite partie du parc. Le soir, à table, mon mari raconte ce qui est arrivé le samedi précédent. Ça me gêne, mais lui, il trouve ça amusant.
Ce samedi, j’étais en plein grand nettoyage. Je déteste faire ça mais mon lui est maniaque et le matin même, il m’avait crié dessus : «?La maison est de nouveau dégoûtante, souillon?! Je veux que ce soir, tout soit impeccable.?»
Pppfffff.... Un samedi à nettoyer : l’horreur ! J’avais un vieux jean sale et déchiré, un tee-shirt qui ne valait pas mieux, des gants jaunes en caoutchouc, une raclette dans une main et un torchon dans l’autre. On sonne. Mon mari, qui regardait un feuilleton à la télé, crie :
— Mia, va ouvrir !
J’y vais. Il y a deux hommes. Le plus grand me dit :
— Va dire à ton patron que ses potes Milo et Luc sont là.
— Euh... Oui, Monsieur.
Je vais dire à mon "patron" :
— C’est Milou et Luc.
— Ah oui, c'est des collègues.
Il se lève et va accueillir ses potes en leur disant :
— Salut les gars. Alors, vous avez fait la connaissance de ma femme.
Le grand répond :
— Ouch ! On a cru que c’était la bonne !
Ça les fait rire tous les trois.
Mon mari raconte l’histoire à Laurence et Harold qui se marrent, eux aussi. Elle me dit :
— Mia, tu dois être très mignonne en bonne. Et j’ai du mal à trouver une fille un peu mignonne quand j’organise des soirées.
Je réponds :
— Pour les soirées libertines ?
— Non, là, on préfère qu’il n’y ait pas de personnel, il y a parfois des gens importants. C’est pour des dîners ou des après-midi où nous recevons des amis et des clients. Tu n’aurais pas envie de faire ça ?
Elle se tourne vers mon mari et ajoute ;
— Si tu es d’accord, bien sûr.
— Bien sûr, Mia serait parfaite en bonne.
Eh oh, j’suis pas une bonne, moi ! J’ai fait des études! Petites, mais quand même... Laurence me dit :
— On paie 200 euros pour la soirée.
Oh ! C’est beaucoup. Mais bon, je ne suis pas une bonne ! Ce qui n’empêche pas mon mari de répondre :
— On est d’accord, Mia va le faire.
Laurence lui tend la main en disant :
— D’accord.
Mon lui serre la main. Ça y est, il m’a vendue pour 200 euros ! Laurence ajoute :
— Si elle est stylée et souriante, elle aura sûrement des pourboires.
Des pourboires, maintenant ! D’un autre côté, pour faire des courses avec les copines, j’aurais enfin un budget. Sans devoir supplier mon mari. Sur le chemin du retour, je lui dis :
— Faire la bonne chez eux, c'est quand même humiliant.
— Tu pourras garder 100 euros et les pourboires. Point final.
***
Quinze jours plus tard, Laurence téléphone vers 10 h à mon mari, car elle a besoin de moi. Il me dit :
— Tu dois être chez eux à 17 h pour aider à préparer et tu seras payée 300 euros.
— Je pourrai garder 150 euros ?
— Oui.
Yesss ! À moi les magasins de fringues! Enfin, les magasins pas trop chers.
***
N’empêche, pour commencer, 17 h, c’est tôt !
En général, mon mari ne me dépose nulle part. Pour prendre le bus, je dois d’abord faire 15 minutes de marche rapide. Il m’a expliqué que c’est bon pour mes cuisses et mes fesses. Là, il me dépose chez les amis. C’est Alix, la fille de Laurence, qui vient ouvrir. C’est une jolie brune qui fait des études de droit. Je l’ai déjà aperçue, mais, je ne lui ai jamais parlé. Je lui dis :
— Bonjour... euh... je...
Mon mari me coupe et lui dit :
— C’est Mia, la nouvelle bonne.
Elle rigole et me dit :
— Suis-moi.
Mon mari va parler avec Harold, moi, je vais à la cuisine avec Alix. Elle s’assied et me regarde. Je suis toute gênée. Je lui dis :
— C’est... euh... ta maman qui...
— Je préfère que tu me dises «vous».
— Oui... Mademoiselle.
Ces trois phrases ont scellé nos rapports futurs. Elle pourrait être ma fille, mais, là, c’est ma patronne. Elle me dit :
— Tu es beaucoup trop maquillée. Tu es ici pour travailler, pas pour draguer. Une servante n’a pas besoin de maquillage. Va dans la salle de bains et enlève-moi tout ça.
— C’est pare que... comme, je suis blonde, sans maquillage, je suis un peu fade et...
— Et alors ? On ne doit pas remarquer une bonne. Plus elle passe inaperçue, mieux c’est. Arrête de discuter et démaquille-toi. Va dans la salle de bains et enlève tout ce que tu as sur le visage. Et, Mia...
— Oui, Mademoiselle
— Que ça ne dure pas des heures !
Elle exagère ! J’ai un métier, moi, et je fais ça juste ça pour... l’argent. J’ai très envie d’aller dire à mon mari que je ne veux pas le faire, mais... Je vais dans la salle de bain et je me démaquille rapidement.
Quand, je retourne à la cuisine et qu'elle me voit, Alix éclate de rire. Elle me dit :
— Pour ce qui est d’être fade, c’est vrai que tu fais fort !
J’ai les larmes aux yeux... Elle me dit :
— Ah, ne commence pas à pleurnicher ! Tu as accepté de le faire et tu es bien payée, alors assumes. Fais ce que je te dis, point final.
La même formule que mon mari. Quelle garce ! Je réponds :
— Oui Mademoiselle
— Bien, tu as un chouchou dans ton sac ?
— Euh... non... Mademoiselle.
— Prends un élastique qui est là et tire bien tes cheveux en queue de cheval. On n’a pas envie de trouver tes cheveux dans nos assiettes.
Moi qui avais passé du temps à bien me coiffer, je tire mes cheveux et les maintiens avec un gros élastique. Elle me dit :
— Prends l’uniforme qui est dans ce placard et mets-le.
— Je... je vais devoir mettre un uniforme... Mademoiselle ?
Elle pousse un gros soupir en levant les yeux au ciel. Bah, au point où j’en suis... Je n’ose pas demander où je peux me changer. J’enlève mes vêtements et me retrouve aussi nue que le jour de ma naissance. Alix me dit :
— Je comprends qu’avec un tour de poitrine de
D’abord, j’ai du 85 A ! Laurence, sa mère, arrive dans la cuisine à ce moment-là. Elle est surprise de me voir toute nue dans sa cuisine. Je lui dis :
— C’est... euh... ta fille qui... qui est allée me chercher une culotte, car...
Elle me coupe :
— C’est mieux de mettre une culotte, effectivement. N’oublie pas de me vouvoyer et de m’appeler Madame.
Telle fille, telle mère !
— Oui Madame.
À suivre.
Un tout grand merci à Bruce Morgan, pour les supers dessins.
"Mia sans dessous - tome 4" vient de paraître.
Près de 400 pages et plus de 100 dessins de Bruce Morgan.
http://www.lamusardine.com/P31501-mia-sans-dessous-4-morgan-bruce-michael-mia.html …
Sa chatte/ma langue...
Mieux que les anti-dépresseurs, les joints et la Tequila :
quand, j'ai la langue dans la chatte d'une copine, j'oublie mes angoisses !
Dessin de Bruce Morgan pour "Mia sans dessous." tome 1
Mia sans dessous - tome 4" vient de paraître.
Près de 400 pages et plus de 100 dessins de Bruce Morgan.http://www.lamusardine.com/P31501-mia-sans-dessous-4-morgan-bruce-michael-mia.html …
Pétante de santé !
J'ai les bonne joues roses des filles qui habitent la campagne :o)
Et puis, j'écris pour vous... des livres supers excitants.https://www.amazon.fr/Mia-Michael/e/B01MRVYT44/ref=ntt_dp_epwbk_0 … … … …
vendredi 1 décembre 2017
Histoire de nénés...
Je ne suis pas une fille à forte poitrine. Vous ne me croyez pas ? Regardez :
Par contre, j'écris des livres super excitants...
Vous ne me croyez pas ? Lisez-moi, vous verrez.
mercredi 29 novembre 2017
Vive les filles.
Ouch !! Je préfère les pieds des filles...
Ce dessin se trouve dans "Mia sans dessous - tome 1" Le tome 4 vient de paraître. Près de 400 pages et plus de 100 dessins de Bruce Morgan. http://www.lamusardine.com/P31501-mia-sans-dessous-4-morgan-bruce-michael-mia.html … … … …
Chair de poule.
Le fond de l'air est frais, heureusement que j'ai un foulard… Tiens ! Des militaires en manœuvre… Peut-être une occasion de se réchauffer…
https://www.amazon.fr/Mia-Michael/e/B01MRVYT44/ref=ntt_dp_epwbk_0 … …
lundi 27 novembre 2017
Bonne à tout faire.
Ce dessin de Mia bonne à "tout" faire se trouve dans "Mia sans dessous - tome 1" Le tome 4 vient de paraître. Près de 400 pages et plus de 100 dessins de Bruce Morgan. http://www.lamusardine.com/P31501-mia-sans-dessous-4-morgan-bruce-michael-mia.html … … …
This drawing of Mia maid who cleans everything is in "Mia sans dessous - volume 1" Volume 4 has just been published. Nearly 400 pages and more than 100 drawings by Bruce Morgan.
http://www.lamusardine.com/P31501-mia-sans-dessous-4-morgan-bruce-michael-mia.html … … …
This drawing of Mia maid who cleans everything is in "Mia sans dessous - volume 1" Volume 4 has just been published. Nearly 400 pages and more than 100 drawings by Bruce Morgan.
http://www.lamusardine.com/P31501-mia-sans-dessous-4-morgan-bruce-michael-mia.html … … …
Des fesses élastiques...
Il y a une photo de Marilyn où elle enfonce ses doigts dans sa cuisse pour faire
apprécier l'élasticité de sa chair... C'est ce qui m'a inspiré pour cette photo.
J'ai des fesses élastiques et j'écris... C'est une garantie de qualité :o)
https://www.amazon.fr/Mia-Michael/e/B01MRVYT44/ref=ntt_dp_epwbk_0 …
***
apprécier l'élasticité de sa chair... C'est ce qui m'a inspiré pour cette photo.
J'ai des fesses élastiques et j'écris... C'est une garantie de qualité :o)
https://www.amazon.fr/Mia-Michael/e/B01MRVYT44/ref=ntt_dp_epwbk_0 …
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vendredi 24 novembre 2017
Des fesses dans mes livres...
Je ne suis pas narcissique, mais j'aime mes fesses.
Si j'étais assez souple, je leur ferais plein de bisous... et vous ?
Et puis, j'écris des livres qui parlent de fesses, de fessées, de sodomie... https://www.amazon.fr/Mia-Michael/e/B01MRVYT44/ref=ntt_dp_epwbk_0 … … …
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"Mia sans dessous - tome 4" vient de paraître.
Près de 400 pages et plus de 100 dessins de Bruce Morgan.
Dessin : Bruce Morgan pour "Mia sans dessous tome 1" http://www.lamusardine.com/P31501-mia-sans-dessous-4-morgan-bruce-michael-mia.html … … … …
lundi 20 novembre 2017
Le livre d'une amie.
Une amie proche avec qui je suis très... intime, vient de publier
un livre.
Je l'ai lu et j'ai beaucoup aimé. J'ai même cru me retrouver dans
un des personnages. Voici le début de son livre.
Une illusion parfaite par Christine François-Kirsch.
"Je sonnai. Quelques
secondes passèrent. J'entendis le petit bruit reconnaissable de l'ouverture de
la porte. Je montai la quinzaine de marches. Je me présentai à l'accueil.
Je patientai un moment,
un petit quart d'heure, en feuilletant un vieux magazine de voyage, avant
d'être reçue pour ce rendez-vous sans réelle importance. J'y allais seule,
alors qu'habituellement, mon mari et ma fille m'accompagnaient. C'était normal
que je me rende chez la pédiatre de ma fille avec ma fille. Là, je n'avais que
quelques questions à poser, simplement. J'étais plutôt en forme, bronzée,
lumineuse. Voilà ce que j'entendrais plus tard d'ailleurs. Lumineuse. Je
relevai les yeux au son des talons, un pas rapide, nerveux, sec. Je vis un
large sourire, un regard profond, véritablement intense. Une poignée de main
ferme, qui cependant m'enroba. Cette chevelure brune, ondulée sur les pointes,
dégageait un parfum inconnu, surprenant. Nouveau. Saisissant.
Quelque chose clochait, quelque chose d'inhabituel.
— Venez !
Je suivis donc la pédiatre de ma fille dans ce bureau assez sombre, austère. Je jetai un coup d’œil sur la croix du Christ fixée au-dessus de la cheminée et j'observai la très sérieuse pédiatre s'asseoir face à moi, dans son large fauteuil de patron. Je ne voyais ni table d'auscultation, ni jeu ni jouet. Elle me regardait. Je la fixais. Aucune parole ne fut prononcée. Elle se leva, toujours silencieuse. Passa derrière moi. Ferma à clé la porte principale du bureau. Les talons claquaient moins, elle glissait presque sur le sol parqueté.. Je sentais très précisément son parfum, que je ne parvenais pas à identifier. Sucré, presque vanillé. Sûrement un parfum français.
Elle alla également fermer une deuxième porte, celle qui menait aux coulisses du cabinet. Puis, elle revint s'asseoir sur son fauteuil en cuir noir. Posa ses bras sur les accoudoirs. Et bascula lentement sa tête en arrière, comme alanguie.
Cette scène dura un long moment, comme un semblant d'éternité. Son attitude sensuelle, ses yeux fermés, ses longs cheveux reposant sur le haut du fauteuil, sa respiration calme malgré la poitrine que je voyais se soulever : tout n'était qu'invitation retenue. Tout n'était qu'appel à l'étreinte interdite.
Enfin, j'osai me lever ; je contournai le large bureau, moi aussi avec lenteur. Sans le moindre mot. Je scrutai à nouveau la croix au-dessus de la cheminée. Je fermai un instant les yeux. Calmai ma respiration. J'étais moins grande qu'elle. Ses mains paraissaient presque petites comparées à sa taille. Pourtant, malgré les10 centimètres
qu'elle avait de plus que moi, je la dominais. C'est moi qui menais la danse à
présent. Je saisis les deux accoudoirs pour tourner le fauteuil vers moi et je
lui dis d'une voix autoritaire :
— Ouvrez les yeux, docteur, regardez-moi.
Nous nous fixâmes, plusieurs secondes. On dit que le silence après Mozart, c'est encore du Mozart. Là, le silence avant l'amour, c'était déjà de l'amour.
Nos respirations se faisaient écho. J'hésitai l'espace d'un instant, intimidée par l'incongruité du moment. Je ne sais pas vraiment. Mon sexe battait, mon cœur me faisait presque mal, je recevais dans la poitrine et dans le ventre comme des coups de poing. Elle, ne bougeait pas. Ne parlait pas. Mais continuait de tenir mon regard, comme une provocation.
« Vas-y, décide-toi, tu attends quoi ? » Voilà ce qu’elle semblait vouloir me gueuler.
Un dernier instant d'hésitation et enfin j'approchai mes lèvres des siennes, et l'embrassai au coin de cette bouche ronde et nerveuse."
Quelque chose clochait, quelque chose d'inhabituel.
— Venez !
Je suivis donc la pédiatre de ma fille dans ce bureau assez sombre, austère. Je jetai un coup d’œil sur la croix du Christ fixée au-dessus de la cheminée et j'observai la très sérieuse pédiatre s'asseoir face à moi, dans son large fauteuil de patron. Je ne voyais ni table d'auscultation, ni jeu ni jouet. Elle me regardait. Je la fixais. Aucune parole ne fut prononcée. Elle se leva, toujours silencieuse. Passa derrière moi. Ferma à clé la porte principale du bureau. Les talons claquaient moins, elle glissait presque sur le sol parqueté.. Je sentais très précisément son parfum, que je ne parvenais pas à identifier. Sucré, presque vanillé. Sûrement un parfum français.
Elle alla également fermer une deuxième porte, celle qui menait aux coulisses du cabinet. Puis, elle revint s'asseoir sur son fauteuil en cuir noir. Posa ses bras sur les accoudoirs. Et bascula lentement sa tête en arrière, comme alanguie.
Cette scène dura un long moment, comme un semblant d'éternité. Son attitude sensuelle, ses yeux fermés, ses longs cheveux reposant sur le haut du fauteuil, sa respiration calme malgré la poitrine que je voyais se soulever : tout n'était qu'invitation retenue. Tout n'était qu'appel à l'étreinte interdite.
Enfin, j'osai me lever ; je contournai le large bureau, moi aussi avec lenteur. Sans le moindre mot. Je scrutai à nouveau la croix au-dessus de la cheminée. Je fermai un instant les yeux. Calmai ma respiration. J'étais moins grande qu'elle. Ses mains paraissaient presque petites comparées à sa taille. Pourtant, malgré les
— Ouvrez les yeux, docteur, regardez-moi.
Nous nous fixâmes, plusieurs secondes. On dit que le silence après Mozart, c'est encore du Mozart. Là, le silence avant l'amour, c'était déjà de l'amour.
Nos respirations se faisaient écho. J'hésitai l'espace d'un instant, intimidée par l'incongruité du moment. Je ne sais pas vraiment. Mon sexe battait, mon cœur me faisait presque mal, je recevais dans la poitrine et dans le ventre comme des coups de poing. Elle, ne bougeait pas. Ne parlait pas. Mais continuait de tenir mon regard, comme une provocation.
« Vas-y, décide-toi, tu attends quoi ? » Voilà ce qu’elle semblait vouloir me gueuler.
Un dernier instant d'hésitation et enfin j'approchai mes lèvres des siennes, et l'embrassai au coin de cette bouche ronde et nerveuse."
"Les rues de Monaco étaient agréables en cette fin de soirée. Il
faisait plutôt doux, les terrasses étaient bondées et on ne savait pas où
donner de la tête tant il y avait dans cette ville de bars chics, luxueux, où
se croisaient des bourgeoises et des putes de luxe, qui parfois étaient les mêmes
d'ailleurs.
Je n'aimais pas particulièrement cette ville, mais ce soir-là je la trouvais reposante. Tout était propre, assez chiant finalement, les codes archi-connus et plutôt vulgaires. Convenus. Impossible de compter les Porsche, les Maserati, les Rolls. Tape-à-l'oeil, parvenu, Monaco était un endroit hors du monde. Peu de bistros, peu de librairies. Peu importe après tout, nous n'étions pas venus pour nous cultiver. Nous choisîmes finalement un bar. Des blondes, grandes, effilées, maigres en fait, la peau blanche, le regard triste. Encore des putes, sans doute Russes. Ou des pays de l'Est. Il y en avait partout. Sur le port, dans les bars d'hôtels. Là où il y avait de l'argent, et pas seulement propres, il y avait ces longues blondes ! Nous commandâmes deux whiskys sans glace. Il fallait au moins cet alcool fort pour revenir sur notre première fois.
Nous nous regardâmes, sans savoir qui devait commencer. Ni par quoi. Moi, je sirotais mon whisky, comme à mon habitude. Lui, plus gourmand, buvait plus vite.
— Eh, attends-moi ou je ne vais pas pouvoir te suivre !
Davide rit, et me lança :
— Et pourtant, tout à l'heure, je ne sais pas qui menait le bal, mais ce n'était pas moi en tous les cas !
Je n'aimais pas particulièrement cette ville, mais ce soir-là je la trouvais reposante. Tout était propre, assez chiant finalement, les codes archi-connus et plutôt vulgaires. Convenus. Impossible de compter les Porsche, les Maserati, les Rolls. Tape-à-l'oeil, parvenu, Monaco était un endroit hors du monde. Peu de bistros, peu de librairies. Peu importe après tout, nous n'étions pas venus pour nous cultiver. Nous choisîmes finalement un bar. Des blondes, grandes, effilées, maigres en fait, la peau blanche, le regard triste. Encore des putes, sans doute Russes. Ou des pays de l'Est. Il y en avait partout. Sur le port, dans les bars d'hôtels. Là où il y avait de l'argent, et pas seulement propres, il y avait ces longues blondes ! Nous commandâmes deux whiskys sans glace. Il fallait au moins cet alcool fort pour revenir sur notre première fois.
Nous nous regardâmes, sans savoir qui devait commencer. Ni par quoi. Moi, je sirotais mon whisky, comme à mon habitude. Lui, plus gourmand, buvait plus vite.
— Eh, attends-moi ou je ne vais pas pouvoir te suivre !
Davide rit, et me lança :
— Et pourtant, tout à l'heure, je ne sais pas qui menait le bal, mais ce n'était pas moi en tous les cas !
Pourquoi en faire toute une histoire puisque j’avais joui de cette
rencontre, aussi bien cérébralement que physiquement. Mieux, je me sentais
puissante, comme invincible. Dans ces moments-là, je ressentais dans mon corps
ce qu'était le bonheur. Cela m'était déjà arrivé. Je me souvenais de cet
instant fugace, cet instant où j'avais ressenti cette sensation si forte que je
l'associais à ce que j'imaginais être un shoot.
C'était dix ans auparavant et je venais de rencontrer Davide.
Dès le premier soir, j’avais su qu'il était l'homme de ma vie. Je le sus d'instinct.
Nous nous étions simplement croisés lors d'un spectacle, dans un café- théâtre pas loin de l'Arno. Une copine m'y avait traînée. Je m'en souviens parfaitement. C'était un de ces soirs où j'avais envie de rester chez moi, sous la couette, sur la couette, peu importe. Mais avec ma couette. Elle m'avait tannée, allez, viens, j'ai deux places, ça a l'air marrant et puis ça m'évitera de ressasser l'histoire avec l'autre bras cassé. Allez viens.
Elle avait tellement insisté, m'avait eue par les sentiments. Elle venait de se séparer de son copain, moi j'étais seule alors, ou plutôt très accompagnée mais rien de régulier et quotidien. Je m'en foutais, j'avais 25 ans. Le temps.
La rencontre avec Davide avait eu lieu devant la billetterie. Assez simplement. Nous nous étions regardés. Il avait souri. Moi aussi. M'avait dit bonsoir. J'avais répondu bonsoir. Nous nous étions encore souri.
Banal.
C'était dix ans auparavant et je venais de rencontrer Davide.
Dès le premier soir, j’avais su qu'il était l'homme de ma vie. Je le sus d'instinct.
Nous nous étions simplement croisés lors d'un spectacle, dans un café- théâtre pas loin de l'Arno. Une copine m'y avait traînée. Je m'en souviens parfaitement. C'était un de ces soirs où j'avais envie de rester chez moi, sous la couette, sur la couette, peu importe. Mais avec ma couette. Elle m'avait tannée, allez, viens, j'ai deux places, ça a l'air marrant et puis ça m'évitera de ressasser l'histoire avec l'autre bras cassé. Allez viens.
Elle avait tellement insisté, m'avait eue par les sentiments. Elle venait de se séparer de son copain, moi j'étais seule alors, ou plutôt très accompagnée mais rien de régulier et quotidien. Je m'en foutais, j'avais 25 ans. Le temps.
La rencontre avec Davide avait eu lieu devant la billetterie. Assez simplement. Nous nous étions regardés. Il avait souri. Moi aussi. M'avait dit bonsoir. J'avais répondu bonsoir. Nous nous étions encore souri.
Banal.
Après le spectacle, il m'avait attendue,
m'avait re-souri, me demandant si j'avais aimé le spectacle, si j'aimais le
café-théâtre, et le théâtre en général. Et m'invitant à venir avec lui à une
pièce de Shakespeare qui se jouait la semaine d'après.
Ce que je refusai, n'étant pas à Florence alors. Mais je l'invitai à me retrouver pour boire un verre dans l'un des bars de la ville que je préférais, une dizaine de jours plus tard.
— On verra si vous y serez. On verra bien.
Et je tournai les talons, partant avec ma copine.
Elle, se retourna pour me dire :
— Il ne te lâche pas des yeux. T'as pêché gros !
Très calmement, je lui assénai ceci :
— Écoute, je viens de rencontrer l'homme de ma vie.
Elle éclata de rire.
— Bien sûr, en rêve ma belle ! Si tu crois que ça se passe comme ça, dans la vraie vie. Tu vas trop au cinéma !
Je la laissai parler.
Avec Davide, nous nous revîmes le jour j, à l'heure H et dans le bar que je lui avais indiqué. Notre premier moment fut agréable, naturel. C'était lui. J'étais certaine de cela. Une évidence. Une impression de le connaître depuis toujours. Il était à la fois émouvant, subtil, séduisant, drôle. Il me semblait libre, différent des autres hommes. J'avais aimé quand il m'avait saisi la main. C’était serein, convaincu, et sa peau m'électrisait. Me remplissait.
Nous décidâmes d'un premier déjeuner en terrasse, puis d'une vraie première rencontre.
Ce que je refusai, n'étant pas à Florence alors. Mais je l'invitai à me retrouver pour boire un verre dans l'un des bars de la ville que je préférais, une dizaine de jours plus tard.
— On verra si vous y serez. On verra bien.
Et je tournai les talons, partant avec ma copine.
Elle, se retourna pour me dire :
— Il ne te lâche pas des yeux. T'as pêché gros !
Très calmement, je lui assénai ceci :
— Écoute, je viens de rencontrer l'homme de ma vie.
Elle éclata de rire.
— Bien sûr, en rêve ma belle ! Si tu crois que ça se passe comme ça, dans la vraie vie. Tu vas trop au cinéma !
Je la laissai parler.
Avec Davide, nous nous revîmes le jour j, à l'heure H et dans le bar que je lui avais indiqué. Notre premier moment fut agréable, naturel. C'était lui. J'étais certaine de cela. Une évidence. Une impression de le connaître depuis toujours. Il était à la fois émouvant, subtil, séduisant, drôle. Il me semblait libre, différent des autres hommes. J'avais aimé quand il m'avait saisi la main. C’était serein, convaincu, et sa peau m'électrisait. Me remplissait.
Nous décidâmes d'un premier déjeuner en terrasse, puis d'une vraie première rencontre.
"Grande, assez fine,
très souriante, décidée. En pantalon, sur de hauts talons. Un joli collier sur
un chemisier blanc. Que ce chemisier lui allait bien. Lui donnait un air de
sévérité, d'autorité, de sagesse aussi. Le col relevé sous ses longs cheveux
finit de me faire chavirer.
Je lui tendis la main, comme à l'habitude. Mais Francesca me saisit de sa main gauche et m'attira très naturellement à elle pour m'embrasser. Un geste de vraie timide qui ose. Ça peut paraître idiot, à dire ça, mais quand sa peau entra en contact avec la mienne, je ressentis vraiment un choc électrique.
J'ignore à propos de ce premier moment si Francesca ressentit la même chose. J'avoue n'avoir jamais pensé à le lui demander.
Le déjeuner fut joyeux, débordant de confidences, d'histoires, d'anecdotes. Nous commandâmes, en nous rendant compte que nous aimions les mêmes choses. Nous prîmes un peu de vin. Francesca commença à parler. De ses problèmes de couple, dont elle ne semblait pas savoir comment se sortir. En avait-elle envie ? Pas sûr.
D'abord, j'avais eu du mal à placer un mot, trop nerveuse. Et puis, j’avais envie de l’écouter. Mon expérience des hommes me faisait tenir une attitude presque passive. La règle du jeu, avec eux, c’était de les faire parler, leur poser des questions, montrer un véritable intérêt pour leurs histoires.
Je m’apercevais avec Francesca que les femmes n’étaient pas vraiment différentes des hommes. En tous les cas, celle-là. Quelques gorgées de vin m'aidèrent, et je profitais de les sentir couler dans ma gorge pour me détendre. Je ne voulais pas que Francesca s'aperçoive de ma nervosité. Ça aurait été ridicule.
Mais elle aussi était nerveuse. Sa main trembla une première fois quand elle nous versa de l'eau.
— Pardon, je ne sais pas ce que j'ai aujourd'hui, finit-elle par m'avouer en me regardant fixement. Ce n'est pas mon genre
d'avoir la main qui tremble, je vous assure !
Je ris. Elle rit. Elle avait reconnu à demi-mot que ce rendez- vous prenait une tournure étonnante. Je ne le savais pas encore, mais Francesca était le genre de personne à reconnaître à demi-mots. Non pas par hypocrisie, ou par souci d'épargner les autres. C'était pour elle une forme de protection. Ne pas trop se laisser envahir par ses émotions et celles des autres. Ne pas se laisser envahir du tout. Contrôler. Pour éviter le danger.
La discussion s'engagea. J'étais curieuse d'elle, elle l'était de moi. Même si je devais bien reconnaître qu'elle était très centrée sur elle-même. Était-ce de ma faute, à force de lui poser des questions, de la relancer, de vouloir savoir beaucoup très vite ?
Et de me livrer assez peu ?
Ce premier déjeuner répondait pour elle à un besoin qu’elle analysa sérieusement par la suite. C’est ainsi que se passent les rencontres. Les coups de foudre. Bien sûr, ces moments rares traduisent une attirance sexuelle pas toujours consciente. Ils répondent à un besoin. Ils remplissent un vide. Ils alimentent un fantasme. Mais l’accroche se fait sur cette énigme.
Francesca tournait en boucle dans sa vie, tant personnelle que professionnelle. Tout était connu, codé, limité. Je l'avais senti dès notre première conversation téléphonique. Elle ne savait pas ce qu’elle voulait faire, et remplissait d’heures et d’heures de travail son temps. Entourée de tonnes de gens qui eux aussi faisaient semblant d’aller bien, d’autres qui ne cachaient pas leur mal-être, Francesca ne savait pas que l’on pouvait consacrer toute une existence à travailler le désir, à le questionner, le façonner, à se laisser envahir par de fortes émotions. Chez elle, hormis des rencontres parfois brutales avec des hommes, tout le reste était sous contrôle. Mais elle sentait, car elle était finalement très intelligente et intuitive, que quelque chose clochait dans son chemin. Que quelque chose manquait. Fataliste, parfois même déterministe, elle pensait un peu paresseusement que ça n’était pas si grave. Le vernis avait certes déjà craqué, mais elle pensait que son rafistolage était bien suffisant pour tenir le choc sur la durée.
Elle me le raconta des mois plus tard, mais sa rencontre avec moi avait provoqué une forme de basculement. Tout en douceur vu de l’extérieur, mais une véritable révolution intime. Je lui parlais de ma façon de vivre, de voir les choses, les gens, de choisir.
Alors, nous parlâmes. Pourquoi elle était devenue médecin et moi conseil en communication ; puis pourquoi je voulais évoluer vers autre chose. Notre jeunesse ; notre enfance ; nos amours, mais pas toutes me concernant, pas question de choquer, déjà et si vite, cette bourgeoise. ; notre appréhension du couple et de la vie à deux ; l’enfant, la mienne, et l’absence de lignée chez elle, un sujet vite évacué ; nos voyages, nos goûts musicaux, culinaires. Nos caractères, ce qui nous faisait rire, ce qui nous attristait. Nos années de fac, nos vieux gringues, nos bringues, les miennes actuelles, les siennes anciennes ; ce que nous avions fumé étant jeunes. Bu aussi. Notre été passé, quelques blessures, quelques souffrances physiques qui en disaient tant sur notre psychologie respective. Nos opinions politiques, notre premier vote, notre dernier vote, le vote prochain. Le sport, que moi j’avais pratiqué avec assiduité et pratiquais toujours mais moins régulièrement tandis qu'elle, se contentait d'un coach sportif à la maison, pratique dont elle avait un peu honte...
Nous avions beaucoup ri, c’était tendre, pour laisser à bonne distance la tension charnelle qui était née entre nous. Nous nous étions regardées abondamment, presque contemplées. Sans essayer d'impressionner l'autre, nous avions instinctivement confié déjà des éléments intimes de notre personnalité. Nous avions laissé peu de place aux silences. Pressées, très pressées. Comme si une avidité nous avait prises par surprise.
Nous étions incroyablement différentes, sur notre passé, nos aspirations, notre façon de voir la vie et de la vivre. Et pourtant, nous nous accordions comme par miracle.
Il nous avait fallu parler et parler encore. Nous n’arrivions pas à mettre fin à ce premier déjeuner. A ce déjeuner initiatique. Je l’écoutais, vraiment : elle aimait visiblement beaucoup me parler. Ce fut immédiat. Je compris qu’elle craignait les moments de silence, même fugaces. Avec le temps, les années même, je lui apprendrais à moins les redouter. Et je les provoquerai, pour installer des regards, des effleurements de nos peaux, entendre sa respiration et moi la sienne et elle la mienne et installer parfois même des sourires gênés. Déjà, Francesca se noyait dans mon regard et dans ce désir que je n’identifiais pas bien. Elle était en terrain cependant inconnu. Car je ne la draguais pas ouvertement, mais j’installais du sentiment, de l’autorité, du mystère, de l'humour. Oui, elle avait beaucoup ri au cours de ce repas et son visage, si beau mais si dur parfois s’était ouvert.
Le déjeuner terminé, nous prîmes un café, puis deux en terrasse. Francesca fumait beaucoup, moi pas. Ça me plaisait, qu’elle fume. Ça lui donnait un côté années 50. J’ignore pour
quoi, mais elle me donnait l’impression d’être à peine libérée des interdits qui avaient bloqué et freiné les femmes depuis toujours. Elle me faisait vraiment penser à une Américaine, à une New-yorkaise des fifties qui s’affranchissait. Cette image m’avait traversé comme un éclair.
Les heures avaient passé sans que nous nous en apercevions. Plus de 3. Était-ce cela, un coup de foudre ? Être emporté dans un espace-temps inconnu, différent, sans sensations reconnaissables ? J’étais troublée, excessivement troublée, extrêmement troublée par cette femme qui, malgré tout, m’agaçait déjà.
Nous étions en train de tomber amoureuses l’une de l’autre. Moi, je le savais, l’acceptais. Francesca, moins."
Je lui tendis la main, comme à l'habitude. Mais Francesca me saisit de sa main gauche et m'attira très naturellement à elle pour m'embrasser. Un geste de vraie timide qui ose. Ça peut paraître idiot, à dire ça, mais quand sa peau entra en contact avec la mienne, je ressentis vraiment un choc électrique.
J'ignore à propos de ce premier moment si Francesca ressentit la même chose. J'avoue n'avoir jamais pensé à le lui demander.
Le déjeuner fut joyeux, débordant de confidences, d'histoires, d'anecdotes. Nous commandâmes, en nous rendant compte que nous aimions les mêmes choses. Nous prîmes un peu de vin. Francesca commença à parler. De ses problèmes de couple, dont elle ne semblait pas savoir comment se sortir. En avait-elle envie ? Pas sûr.
D'abord, j'avais eu du mal à placer un mot, trop nerveuse. Et puis, j’avais envie de l’écouter. Mon expérience des hommes me faisait tenir une attitude presque passive. La règle du jeu, avec eux, c’était de les faire parler, leur poser des questions, montrer un véritable intérêt pour leurs histoires.
Je m’apercevais avec Francesca que les femmes n’étaient pas vraiment différentes des hommes. En tous les cas, celle-là. Quelques gorgées de vin m'aidèrent, et je profitais de les sentir couler dans ma gorge pour me détendre. Je ne voulais pas que Francesca s'aperçoive de ma nervosité. Ça aurait été ridicule.
Mais elle aussi était nerveuse. Sa main trembla une première fois quand elle nous versa de l'eau.
— Pardon, je ne sais pas ce que j'ai aujourd'hui, finit-elle par m'avouer en me regardant fixement. Ce n'est pas mon genre
d'avoir la main qui tremble, je vous assure !
Je ris. Elle rit. Elle avait reconnu à demi-mot que ce rendez- vous prenait une tournure étonnante. Je ne le savais pas encore, mais Francesca était le genre de personne à reconnaître à demi-mots. Non pas par hypocrisie, ou par souci d'épargner les autres. C'était pour elle une forme de protection. Ne pas trop se laisser envahir par ses émotions et celles des autres. Ne pas se laisser envahir du tout. Contrôler. Pour éviter le danger.
La discussion s'engagea. J'étais curieuse d'elle, elle l'était de moi. Même si je devais bien reconnaître qu'elle était très centrée sur elle-même. Était-ce de ma faute, à force de lui poser des questions, de la relancer, de vouloir savoir beaucoup très vite ?
Et de me livrer assez peu ?
Ce premier déjeuner répondait pour elle à un besoin qu’elle analysa sérieusement par la suite. C’est ainsi que se passent les rencontres. Les coups de foudre. Bien sûr, ces moments rares traduisent une attirance sexuelle pas toujours consciente. Ils répondent à un besoin. Ils remplissent un vide. Ils alimentent un fantasme. Mais l’accroche se fait sur cette énigme.
Francesca tournait en boucle dans sa vie, tant personnelle que professionnelle. Tout était connu, codé, limité. Je l'avais senti dès notre première conversation téléphonique. Elle ne savait pas ce qu’elle voulait faire, et remplissait d’heures et d’heures de travail son temps. Entourée de tonnes de gens qui eux aussi faisaient semblant d’aller bien, d’autres qui ne cachaient pas leur mal-être, Francesca ne savait pas que l’on pouvait consacrer toute une existence à travailler le désir, à le questionner, le façonner, à se laisser envahir par de fortes émotions. Chez elle, hormis des rencontres parfois brutales avec des hommes, tout le reste était sous contrôle. Mais elle sentait, car elle était finalement très intelligente et intuitive, que quelque chose clochait dans son chemin. Que quelque chose manquait. Fataliste, parfois même déterministe, elle pensait un peu paresseusement que ça n’était pas si grave. Le vernis avait certes déjà craqué, mais elle pensait que son rafistolage était bien suffisant pour tenir le choc sur la durée.
Elle me le raconta des mois plus tard, mais sa rencontre avec moi avait provoqué une forme de basculement. Tout en douceur vu de l’extérieur, mais une véritable révolution intime. Je lui parlais de ma façon de vivre, de voir les choses, les gens, de choisir.
Alors, nous parlâmes. Pourquoi elle était devenue médecin et moi conseil en communication ; puis pourquoi je voulais évoluer vers autre chose. Notre jeunesse ; notre enfance ; nos amours, mais pas toutes me concernant, pas question de choquer, déjà et si vite, cette bourgeoise. ; notre appréhension du couple et de la vie à deux ; l’enfant, la mienne, et l’absence de lignée chez elle, un sujet vite évacué ; nos voyages, nos goûts musicaux, culinaires. Nos caractères, ce qui nous faisait rire, ce qui nous attristait. Nos années de fac, nos vieux gringues, nos bringues, les miennes actuelles, les siennes anciennes ; ce que nous avions fumé étant jeunes. Bu aussi. Notre été passé, quelques blessures, quelques souffrances physiques qui en disaient tant sur notre psychologie respective. Nos opinions politiques, notre premier vote, notre dernier vote, le vote prochain. Le sport, que moi j’avais pratiqué avec assiduité et pratiquais toujours mais moins régulièrement tandis qu'elle, se contentait d'un coach sportif à la maison, pratique dont elle avait un peu honte...
Nous avions beaucoup ri, c’était tendre, pour laisser à bonne distance la tension charnelle qui était née entre nous. Nous nous étions regardées abondamment, presque contemplées. Sans essayer d'impressionner l'autre, nous avions instinctivement confié déjà des éléments intimes de notre personnalité. Nous avions laissé peu de place aux silences. Pressées, très pressées. Comme si une avidité nous avait prises par surprise.
Nous étions incroyablement différentes, sur notre passé, nos aspirations, notre façon de voir la vie et de la vivre. Et pourtant, nous nous accordions comme par miracle.
Il nous avait fallu parler et parler encore. Nous n’arrivions pas à mettre fin à ce premier déjeuner. A ce déjeuner initiatique. Je l’écoutais, vraiment : elle aimait visiblement beaucoup me parler. Ce fut immédiat. Je compris qu’elle craignait les moments de silence, même fugaces. Avec le temps, les années même, je lui apprendrais à moins les redouter. Et je les provoquerai, pour installer des regards, des effleurements de nos peaux, entendre sa respiration et moi la sienne et elle la mienne et installer parfois même des sourires gênés. Déjà, Francesca se noyait dans mon regard et dans ce désir que je n’identifiais pas bien. Elle était en terrain cependant inconnu. Car je ne la draguais pas ouvertement, mais j’installais du sentiment, de l’autorité, du mystère, de l'humour. Oui, elle avait beaucoup ri au cours de ce repas et son visage, si beau mais si dur parfois s’était ouvert.
Le déjeuner terminé, nous prîmes un café, puis deux en terrasse. Francesca fumait beaucoup, moi pas. Ça me plaisait, qu’elle fume. Ça lui donnait un côté années 50. J’ignore pour
quoi, mais elle me donnait l’impression d’être à peine libérée des interdits qui avaient bloqué et freiné les femmes depuis toujours. Elle me faisait vraiment penser à une Américaine, à une New-yorkaise des fifties qui s’affranchissait. Cette image m’avait traversé comme un éclair.
Les heures avaient passé sans que nous nous en apercevions. Plus de 3. Était-ce cela, un coup de foudre ? Être emporté dans un espace-temps inconnu, différent, sans sensations reconnaissables ? J’étais troublée, excessivement troublée, extrêmement troublée par cette femme qui, malgré tout, m’agaçait déjà.
Nous étions en train de tomber amoureuses l’une de l’autre. Moi, je le savais, l’acceptais. Francesca, moins."
"Francesca me
proposait toujours de se voir quand j'étais en voyage. Ce petit jeu agaçant
dura des semaines.
Je finis par comprendre que Francesca mourait d'envie de passer du temps avec moi, mais elle était aussi terrorisée de la tournure que pourrait prendre cette histoire. Depuis le baiser, elle me le raconta sur le tard, elle y pensait, et s'interdisait tout désir de cette nature-là. Elle s'était donc évertuée à rentrer dans le rang, à jouer au couple parfait, du moins pour l'extérieur, avec son mari qui n'y comprenait pas grand chose.
Ce scientifique, beau parleur, égoïste, individualiste, radin, avait tout fait pour reconquérir sa femme. Il avait surtout compris que Francesca était à la fois éprise de conventions. Mais aussi de moi. Et ça, cette caricature d'Italien ne pouvait le supporter. Qu'elle le trompe avec qui elle voulait, avec n'importe quel blaireau, comme il disait, il s'en fichait presque. Enfin, non, il ne s'en fichait pas, mais comme il l'a trompait lui aussi, dans son esprit, cela faisait partie de l'ordre naturel des choses. Des couples. Dans les couples, on se trompe, c'est comme ça. Ça ne veut pas dire qu'on n'aime plus. Il m'avait un jour expliqué ça. Je l'avais laissé parler alors, pourquoi perdre du temps à discuter avec un tel crétin ? Je ne voulais pas lui donner de prise. Ça l'énervait encore plus.
On se trompe, on couche un peu à droite à gauche, histoire de s'émoustiller. Et on rentre à la maison, après une douche au savon bon marché, on fait semblant d'aller bien. On donne cette image autour de soi et les copains trouvent ça super. Puisqu'eux aussi font semblant. C'est quand même ce que je lui avais dit en conclusion de notre discussion.
Ça l'avait vexé.
Mais ce type n'était pas totalement idiot et il avait cependant senti que je pouvais être une menace pour l'équilibre, même précaire, de son couple. Bien sûr, ils s'étaient déjà séparés plusieurs fois, pour se remettre ensemble, sur des promesses de vie commune qu'ils ne tiendraient ni l'un ni l'autre. Ça lui allait très bien, car il aimait, non pas la conquête, mais la reconquête de sa femme. Une fois acquise, il s'en désintéressait. Mais il savait que cette fois-ci, les choses étaient différentes. Car j'étais entrée dans la vie de sa femme et Francesca avait changé.
Il nous avait déjà épiées, quand nous étions toutes les deux. Francesca riait de mes bêtises lors de nos dîners communs. Elle me dévorait des yeux. Je lui parlais à voix basse ; quand on voulait que quelqu'un vous écoute attentivement, il fallait parler tout bas. Elle se raidissait quand lui, son mari, l'étreignait devant moi. Francesca demandait mon avis. Francesca me citait. Francesca était jalouse quand je lui parlais d'autres amies à moi. Et lui le percevait. Et essayait de jouer de ça :
— Mais comment, Ilaria, tu as d'autres copines que ma femme ?
— Mais oui, j'en ai des blondes, une rouquine aussi. Et même des brunes ! Mais Francesca est ma brune préférée. Et elle le sait.
Francesca rougissait alors, et il le voyait. A l'intérieur de lui, ça le rendait fou de rage. Il en tremblait presque et devenait alors maladroit, sous mon regard scrutateur. Je me moquais de lui quand il renversait sa tasse de café ou se tâchait. Il savait que je m'amusais de lui et il ne le supportait pas. Mais comment sa femme pouvait-elle s'être entichée de cette nana, cette espèce de pseudo artiste dont on ne savait jamais vraiment ce qu'elle pense. Voilà à peu près ce qu'il devait se dire.
Et le pire, pour lui je crois, c'était Davide, qui faisait allusion sur allusion, devant lui, sur notre amitié à Francesca et à moi. Davide aussi jouait de lui, quand il disait à Francesca :
— Mais enfin, tu sais bien qu'il est écrit que tu partiras en week-end avec Ilaria.
Et Francesca lui répondait, rougissant encore davantage :
— Oui, je le sais, mais je sais aussi ce qu'il risque d'arriver, et je ne suis pas prête à ça.
Et Davide insistait, encouragé par mon regard rieur :
— C'est reculer pour mieux sauter, si tu m'autorises l'expression
.Et lui, ça l'énervait et posait la question bête :
— Mais qu'est-ce qui risque d'arriver enfin, si vous partez ensemble ?
Et la réponse de Francesca, cruelle, tombait :
— Laisse tomber, tu peux pas comprendre. C'est un joke entre Ilaria et moi.
Il quittait alors la table et partait regarder la télé. Francesca soupirait, contente d'avoir gagné quelques minutes de paix avec moi. Sans lui. Pour toutes ces raisons, Davide m'avait enjointe de ne plus accepter de dîner tous ensemble."
Je finis par comprendre que Francesca mourait d'envie de passer du temps avec moi, mais elle était aussi terrorisée de la tournure que pourrait prendre cette histoire. Depuis le baiser, elle me le raconta sur le tard, elle y pensait, et s'interdisait tout désir de cette nature-là. Elle s'était donc évertuée à rentrer dans le rang, à jouer au couple parfait, du moins pour l'extérieur, avec son mari qui n'y comprenait pas grand chose.
Ce scientifique, beau parleur, égoïste, individualiste, radin, avait tout fait pour reconquérir sa femme. Il avait surtout compris que Francesca était à la fois éprise de conventions. Mais aussi de moi. Et ça, cette caricature d'Italien ne pouvait le supporter. Qu'elle le trompe avec qui elle voulait, avec n'importe quel blaireau, comme il disait, il s'en fichait presque. Enfin, non, il ne s'en fichait pas, mais comme il l'a trompait lui aussi, dans son esprit, cela faisait partie de l'ordre naturel des choses. Des couples. Dans les couples, on se trompe, c'est comme ça. Ça ne veut pas dire qu'on n'aime plus. Il m'avait un jour expliqué ça. Je l'avais laissé parler alors, pourquoi perdre du temps à discuter avec un tel crétin ? Je ne voulais pas lui donner de prise. Ça l'énervait encore plus.
On se trompe, on couche un peu à droite à gauche, histoire de s'émoustiller. Et on rentre à la maison, après une douche au savon bon marché, on fait semblant d'aller bien. On donne cette image autour de soi et les copains trouvent ça super. Puisqu'eux aussi font semblant. C'est quand même ce que je lui avais dit en conclusion de notre discussion.
Ça l'avait vexé.
Mais ce type n'était pas totalement idiot et il avait cependant senti que je pouvais être une menace pour l'équilibre, même précaire, de son couple. Bien sûr, ils s'étaient déjà séparés plusieurs fois, pour se remettre ensemble, sur des promesses de vie commune qu'ils ne tiendraient ni l'un ni l'autre. Ça lui allait très bien, car il aimait, non pas la conquête, mais la reconquête de sa femme. Une fois acquise, il s'en désintéressait. Mais il savait que cette fois-ci, les choses étaient différentes. Car j'étais entrée dans la vie de sa femme et Francesca avait changé.
Il nous avait déjà épiées, quand nous étions toutes les deux. Francesca riait de mes bêtises lors de nos dîners communs. Elle me dévorait des yeux. Je lui parlais à voix basse ; quand on voulait que quelqu'un vous écoute attentivement, il fallait parler tout bas. Elle se raidissait quand lui, son mari, l'étreignait devant moi. Francesca demandait mon avis. Francesca me citait. Francesca était jalouse quand je lui parlais d'autres amies à moi. Et lui le percevait. Et essayait de jouer de ça :
— Mais comment, Ilaria, tu as d'autres copines que ma femme ?
— Mais oui, j'en ai des blondes, une rouquine aussi. Et même des brunes ! Mais Francesca est ma brune préférée. Et elle le sait.
Francesca rougissait alors, et il le voyait. A l'intérieur de lui, ça le rendait fou de rage. Il en tremblait presque et devenait alors maladroit, sous mon regard scrutateur. Je me moquais de lui quand il renversait sa tasse de café ou se tâchait. Il savait que je m'amusais de lui et il ne le supportait pas. Mais comment sa femme pouvait-elle s'être entichée de cette nana, cette espèce de pseudo artiste dont on ne savait jamais vraiment ce qu'elle pense. Voilà à peu près ce qu'il devait se dire.
Et le pire, pour lui je crois, c'était Davide, qui faisait allusion sur allusion, devant lui, sur notre amitié à Francesca et à moi. Davide aussi jouait de lui, quand il disait à Francesca :
— Mais enfin, tu sais bien qu'il est écrit que tu partiras en week-end avec Ilaria.
Et Francesca lui répondait, rougissant encore davantage :
— Oui, je le sais, mais je sais aussi ce qu'il risque d'arriver, et je ne suis pas prête à ça.
Et Davide insistait, encouragé par mon regard rieur :
— C'est reculer pour mieux sauter, si tu m'autorises l'expression
.Et lui, ça l'énervait et posait la question bête :
— Mais qu'est-ce qui risque d'arriver enfin, si vous partez ensemble ?
Et la réponse de Francesca, cruelle, tombait :
— Laisse tomber, tu peux pas comprendre. C'est un joke entre Ilaria et moi.
Il quittait alors la table et partait regarder la télé. Francesca soupirait, contente d'avoir gagné quelques minutes de paix avec moi. Sans lui. Pour toutes ces raisons, Davide m'avait enjointe de ne plus accepter de dîner tous ensemble."
A suivre.
Si,
comme moi, vous aimez cet extrait, le livre se trouve ici :
https://www.amazon.fr/Une-illusion-parfaite-Christine-Fran%C3%A7ois-Kirsch/dp/1549860437/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1511034279&sr=1-1&keywords=une+parfaite+illusion
Et, l'auteure se trouve ici :
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