10 - The Slaves
paradise.
Dès que la fille a
entendu le nom de Monsieur Sam, elle s'est aussitôt excusée. Je la prends par
la taille et je dis aux touristes :
— Vous avez deux
Marilyn pour le prix d'une.
Là on est
mitraillées, surtout quand je lui dis :
— On s'embrasse ?
Nos lèvres se
touchent. Les touristes raffolent, on fait des selfies. On a plein de petits
billets dans les mains comme à "House of Pussies". Je donne tout à la
fille en disant :
— Regarde ce que
tu dois faire.
Je tourne sur
moi-même, et ma jupe s'envole. Les flashs crépitent... peut-être parce que je
n'ai pas de culotte....
J'entends une grosse
voix d'homme :
— Qu'est-ce qu'il
se passe ici ??
C'est un agent.
Summer lui répond :
— C'est une
starlette de Monsieur Sam...
Là, il change de
ton lui aussi, dingue. Il me dit :
— Quand tu fais
voler ta jupe mets quand même une culotte.
— Oui Monsieur
l'agent.
Chouette ambiance,
non ? La fille est ravie de la recette qu'on a faite. Elle me dit :
— Merci beaucoup.
Si tu as besoin d'une doublure pense à moi.
Je lui donne mon
n° de Gsm et je pars avec Summer qui m'a fermement prise par le bras. On fend
la foule des touristes qui me photographient encore. Elle me dit :
— Tu es douée pour
te faire remarquer toi.
Eh oui ! C'est
comme ça quand on est une future star. On reprend sa voiture. Je lui demande :
— C'est loin ?
— A côté de
Malibu.
— Tout ça
appartient à Sam ?
— Oui. Monsieur
Sam et ses associés ont acheté un grand terrain dans le parc de Topanga et plus
exactement dans le lagon. Il voit les choses en grand. Il y a déjà un bar et un
restaurant et on construit un genre de parc d'attractions... Et il y a déjà des
bureaux, les logements des esclaves, les pistes d'entraînement...
— et... euh... si
les esclaves n'obéissent pas....
— Dis tu es un peu
obsédée, non ?
Je lui explique :
— Il n'y a pas
longtemps, j'ai vu une femme qui fouettait une esclave devant une grosse
ferme... et, depuis, j'y repense souvent.
— Tu pourras en
fouetter une si tu veux
— Moi ?
— Ben oui, toi...
— Je préfère
assister
— Comme tu veux.
Je ne sais pas
pourquoi, mais, c'est surtout voir une file fouettée qui me plairait et bien
sûr, s'il y a une raison. On prend la route qui longe les plages vers le nord.
On arrive à Malibu... Je lui dis :
— Oh ! La mer !
C'est la première fois que je la vois en vrai. On peut aller à la plage ?
— Il y a la mer et
une plage aussi où on va... On ira se baigner.
Et puis tout à
coup, je me dis que tout se passe trop bien. Une fois sur place, qu'est-ce qui
l'empêchera de me vendre comme esclave ? Elle m'a dit qu'elle était un genre de
mercenaire travaillant pour Monsieur Sam, mais si son boulot c'était justement
de trouver des filles et de les amener... Elle me dit :
— On est là dans 5
minutes.
Je ne réponds
rien. Elle me jette un coup d'oeil, en disant :
— Qu'est-ce que tu
as ?
— Dites, vous
n'allez pas me laisser là ?
Elle rit et répond
:
— T'es une vraie
paniqueuse. Si je voulais te vendre, tu ne serais pas assise à côté de moi,
mais ligotée et bâillonnée dans le coffre...
Je ne dis toujours
rien, alors elle ajoute :
— Quoique tu me
donnes une idée, là ! Je suis sûre que je pourrai te vendre un bon prix. Allez,
c'est dit, je te vends !
Je pousse un bête
petit gémissement de trouille et elle dit :
— Je ne vais pas
te vendre mais je te ferai fouetter, puisque tu aimes ça....
— NON ! J'aime
juste voir et pardon d'avoir un peu la trouille, mais tout est tellement
nouveau pour moi. Vous n'êtes pas fâchée... s'il vous plait...
Elle rit, mais ne
répond rien. On arrive devant une entrée monumentale : deux esclaves enchaînées
et vêtues de haillons se font face des deux côtés de l'entrée. Entre elles, il
y a l'entrée d'un parking souterrain. J'ai envie de faire pipi de trouille. Je
me raisonne, Summer a l'air gentille... En fait, non, elle n'a pas l'air
gentille. Elle se gare et je mets ma main sur sa cuisse en disant à nouveau :
— Vous n'êtes pas
fâchée ?
Elle sort de la
voiture. Un homme vient vers nous en disant :
— Summer, ma
belle, comment ça va ?
Elle l'embrasse et
répond :
— J'amène une
esclave, combien tu me l'achètes ?
— Faut voir la
marchandise.
Je suis sûre
qu'elle lui a fait un clin d'oeil ! Si, si... Elle me dit :
— Viens te montrer
petite esclave.
Je sors de
voiture, l'homme me prend par le poignet et lève mon bras puis il me fait
tourner sur moi-même. Il fait une grimace et dit :
— Pas bien grasse.
Je te l'échange contre un pack de bière.
— OK, vendue. Au
revoir Ashley.
Il lâche mon
poignet et il met une main sur mes fesses et l'autre sur mes seins. Je lui dis
très vite :
— Je vais faire du
cinéma pour Monsieur Sam.
Summer lève les
yeux au ciel et dit :
— C'est vrai, ça !
Et dire que j'ai failli te vendre.
Ils rient tous les
deux. Qu'est-ce qu'ils sont bêtes ! Oui, moi aussi ! L'homme lui dit :
— On a reçu des
belles filles...
— On va aller les
voir.
— A tout à l'hure,
Jo
— A tout à l'heure
les filles.
Puis il ajoute en
me regardant :
— A tout à
l'heure... sauf si elle te vend.
Ils s'amusent !
N'empêche j'ai paniqué et je suis toujours un peu mal à l'aise. Le parking est
immense, mais il n'y a qu'une vingtaine de voitures et de camionnettes. Je vois
une flèche indiquant - 1, il y a donc des parkings en dessous de celui-ci. On
prend un ascenseur et on se retrouve dans une grande pièce entourée de vitres.
Le soleil me rassure. Plusieurs personnes viennent embrasser Summer et moi par
la même occasion. Heureusement, elle ne me charrie plus. Il y a des ouvriers
qui travaillent un peu partout mais manifestement, ce sera bientôt terminé. Je
lui demande :
— On va bientôt
accueillir les gens ?
— Dans quelques
jours, je pense. On va voir les esclaves et puis je te montrerai la plage.
— Merci...
— Tu n'as plus
peur ?
— Plus trop...
Elle rit... Je
l'amuse, donc elle ne me laissera pas ici... On passe devant diverses
attractions, un peu comme dans une foire... Derrière une rangée d'arbres, il y
a un entrepôt qui n'est que fonctionnel. Summer prend son téléphone et appelle
quelqu'un. Elle dit :
— C'est Summer
Hunter.
Amusant, parce que
Hunter veut dire chasseur et elle m'a dit qu'elle était une sorte de mercenaire
et de chasseur de primes. Un homme vient ouvrir et ils s'embrassent. Il lui dit
:
— C'est gentil de
nous rendre visite. Tu nous apportes un cadeau ?
Il me regarde en
disant ça. Comme une gamine, je prends la main de Summer. Elle rit et dit à
l'homme :
— Elle s'est mis
dans le tête que je venais la vendre. C'est la nouvelle pouliche de Monsieur
Sam.
L'homme est un
grand blond, il me regarde et dit :
— Tu es une bien
jolie pouliche
Avec un petit chat
dans la gorge, je réponds :
— Merci M'sieur.
Il dit à Summer :
— Tu connais les
lieux, fais comme chez toi.
On est dans un
petit bureau. Il pousse sur un bouton, un panneau coulisse et on se retrouve
sous le hangar. Il y a une musique assez rythmée. Le long des murs, il y a des
filles nues dans des dizaines de cages. Les grandes cages contiennent une
dizaine de filles, collées les unes aux autres. Il y a aussi des filles seules
dans des toutes petites cages.
-
Une dizaine d'esclaves se
trouvent sur un rang au milieu d'une piste. Devant elles, il y a une jeune
fille et un homme avec un stetson, ils ont tous les deux un fouet en main. Les
esclaves sont une dizaine, nues, à part un collier de fer. Je pense qu'elles
répètent un numéro de "Pompom girls". Les filles sont jolies, bien
faites et de toutes les couleurs depuis une rousse à la peau très blanche
jusqu'à une Noire couleur ébène en passant par des Hispaniques, des Métisses et
des Asiatique. Un très bel échantillonnage des articles qu'on peut acheter dans
la maison. Elles dansent en marquant la cadence avec le pied, ce qui fait
trembler leurs seins et leurs fesses... Quand elles sont de dos, je vois les
marques rouges des fouets sur leurs fesses, leurs cuisses et leurs mollets...
Ouch ! Mes jambes deviennent molles et mon bas-ventre, humide. A la fin du
numéro, un garde crie :
— Numéros 1 et 7,
vous n'étiez pas en rythme. Aux pieds !
Les filles
viennent se mettre devant lui en grimaçant un peu. Summer s'avance vers le
garde en disant :
— Salut Ted, mon
beau Texan
— Oh salut Summer.
Ils s'embrassent
sur la bouche, puis il m'embrasse et il lui dit :
— Tu promènes ta
petite soeur ?
Elle secoue ma
main qui serre toujours la sienne en disant :
— C'est la
nouvelle pouliche de Monsieur Sam et elle fantasme sur les esclaves et le
fouet.
Le Texan me dit :
— Ces deux-là
doivent être punies, tu veux le faire ?
C'est Summer qui
répond :
— Bonne idée.
Vas-y Ashley.
— ... euh... c'est
que...
— Tu préfères que
Ted te fouette ?
— NON!!! Je veux
bien, mais je ne sais pas comment faire.
A suivre.
Un tout grand merci à Bruce Morgan, pour les super dessins.
Les tomes 1, 2, 3, 4
et 5 de "Mia sans dessous" sont ici :
http://www.lamusardine.com/P31501-mia-sans-dessous-4-morgan-bruce-michael-mia.html
Mes livres non
illustrés, ici : https://www.amazon.fr/Mia-Michael/e/B01MRVYT44/ref=ntt_dp_epwbk_0
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